Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Merci qui ? Merci Pr Choron !

10 novembre 2009 à 11 h 21

Choron Dernière le filmLe film de Pierre Carles et Martin « Choron dernière », « Vie et mort du Professeur Choron et de Charlie hebdo », est désormais disponible en DVD. Vuillemin et Lefred Thouron illustrent la jaquette. Durée du film 98mn.

Texte de présentation de Delfeil de Ton :

«  Choron est né pauvre. Il est mort pauvre. Il a vécu comme un riche. Somptueux, généreux, honnête. Vous connaissez beaucoup de patrons à qui il est arrivé d’habiter dans une cave pendant que ses anciens employés pétaient dans la soie ? Pas primable, pas décorable, ininvitable à l’Élysée, le Choron. Grandiose. Ah oui, il ne faut pas oublier que c’était un génie du comique. Qu’il a fourni de la matière à plagiat pour encore plusieurs générations. »

À quand un film sur Cavanna ?

Merci qui ? Merci Hara-Kiri !

Les éditions Hoëbeke publient « La pub nous prend pour des cons, la pub nous rend cons ». Un florilège des parodies de publicités parues dans le mensuel Hara-Kiri, créé en 1960 par le Pr. Choron et Cavanna, qui signe les textes de l’album.

Beaucoup de photos, dont une du jeune Vuillemin en figurant amateur de bière, mais aussi quelques dessins de Gébé, Cabu, Wolinski et Reiser.

hara-kiri - La pub nous rend consExtrait de la présentation du livre par le site bibliosurf.com :

« Les fougueux rédacteurs du journal, Cavanna en tête, dénoncent la publicité en la présentant comme la future aliénation d’une société de consommation qui s’éveille : il faut abattre la bête ! Et tandis que les marques s’efforcent de composer avec soin un monde idéal supposé le plus attractif possible, le bras vengeur d’Hara Kiri invente le détournement de publicité. : Une mise en garde lucide et visionnaire.
Affreux, méchants et bien entendu drôles, les protagonistes de ces falsifications outrancières transgressent tous les interdits du genre publicitaire dans un maelström de provocations où l’absurde et le saugrenu rivalisent volontiers avec l’indélicat. Dans cette entreprise de destruction sauvage, les produits en prennent pour leur grade, mais c’est également les mécanismes de la publicité qui sont joyeusement éreintés, l’envahissement des marques non seulement sur nos écrans mais aussi sur nous-mêmes, le racisme des campagnes qui normalisent les blondes, les jeunes, les riches, le faux progrès vanté par les annonceurs… Tout ça pour rire bien entendu, mais aussi pour réfléchir un peu… Ce qui, après tout, est toujours bon à prendre ! »

Pour en voir plus sur Hara Kiri.