Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Mise à feu

2 septembre 2010 à 7 h 33

Dernière ligne droite pour l’équipe de La Mèche qui prépare son n°1 à paraître le vendredi 10 septembre 2010. En attendant cette date qui nous dira si les anciens collaborateurs de Siné Hebdo ont réussi leur pari de succéder à ce titre, un petit aperçu de leur humour avec quelques dessins publiés sur le site Internet du futur hebdo satirique.

Dessins de Kap, Berth, Rousso, Goubelle, Jiho, Sergio, Soulcié, Pakman.

À lire aussi sur le très intéressant site « Caricatures et Caricature.com », le long entretien accordé par les fondateurs de La Mèche, Olivier Marbot et Carlo Santulli à Guillaume Doizy.

Extrait :

[…] « Par rapport à l’histoire du dessin de presse, comment situez-vous La Mèche ? Plutôt comme un brûlot à la Siné Massacre (avec procès à la clé) ou comme un journal d’humour tendance Le Rire de la Belle Epoque ? Quelles différences principales avec feu Siné Hebdo ou votre confrère Charlie Hebdo ? L’histoire de la presse est un bouquet de chrysanthèmes : on aimerait autant ne pas s’y situer tout de suite. Notre projet n’est pas de regarder en arrière. Il ne s’agit ni de chercher à faire comme les autres ni de s’en démarquer à tout prix : on suit notre propre chemin. Il y aura des sensibilités différentes dans notre journal, et on voudrait que chacun aille au bout de son propre désir.

Il y aura donc de l’humour, de la sauvagerie, des recherches esthétiques, de la critique sociale et politique, du sexe, de l’espoir, des loufoqueries, des canulars et des coups de gueule.

La seule exigence est de se dépasser, et de mettre le feu à la poudrière sur laquelle on danse. Quant à Charlie Hebdo, on n’en sait rien : Charlie Choron, Charlie Val, Charlie Charb ?

Seule chose sûre : ce Monsieur qui se dit Président de la République ne viendra pas recruter chez nous, si ce n’est pour remplir les taules, bien entendu.

A ce propos, puisque vous nous parlez des « procès à la clé », à la Mèche on pense que ça devrait être interdit, du moins pour la presse satirique : on soutiendra donc toute proposition de loi tendant à mettre au gnouf les malpropres qui voudraient nous flanquer des procédures.» […]