Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour 2010

Quelques infos :

mercredi 17 novembre 2010

Le Chenez annuel : « En un éclair ! » toute une année de dessins sur le sport parus dans le quotidien L’Équipe. Édité par L’Équipe.

Le Plantu annuel : « Tête de gondole » toute une année de dessins sur l’actualité parus dans Le Monde et L’Express. Édité par le Seuil.

Rappel : «  Festival de la caricature et du dessin de presse de Castelnaudary » du 19 au 28 novembre prochain à la galerie Paul Sibra. Les dessinateurs sont présents les 19 et 20 novembre.

À regarder : une video sur le « 5ème Week-end du dessin de presse et de la caricature » qui s’est déroulé les 6 et 7 novembre 2010 à Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais). Chimulus, Gab, Coco, Decressac, Soulcié, Pakman, Goubelle, Nalair, Djony, filmés par Delucq.

Humour sans frontières

mardi 16 novembre 2010

Les dessinateurs de presse d’actualité en rêvaient, Swisscom l’a fait. Le leader suisse des télécommunications, édite désormais sur son site une galerie de dessins d’actualité quotidienne.

Alors qu’en France les opérateurs font profil bas sur ce type de contenu éditorial, Swisscom, qui fournit des services de communication mobile à 5,8 millions de clients, n’a pas hésité à faire confiance à ce moyen d’expression original et très apprécié par le grand public.

Les dessinateurs qui se relaient chaque jour sont Cambon, Lasserpe, Faujour, Mric, et Jiho.

À noter que cette initiative a été mise en place en partenariat avec Iconovox.com (mes sympathiques voisins de blog).

Illustration : dessin de Cambon publié le 15 novembre 2010.

Jean-Michel Basquiat (1960-1988)

lundi 15 novembre 2010

Qu’est ce qui reste après la visite de l’impressionnante exposition « Jean-Michel Basquiat » au Musée d’art moderne de la ville de Paris ? Un sentiment de grande liberté graphique, un sentiment de liberté tout court.

Extrait de sa biographie dans Wikipedia :

« Jean-Michel Basquiat, né à Brooklyn le 22 décembre 1960 et mort le 12 août 1988 à Soho, est un artiste peintre américain d’origine haïtienne et portoricaine. Il commence comme artiste de rue peignant des graffitis, et devient ensuite un artiste d’ avant-garde très populaire et pionnier de la mouvance dite « underground ». Son style est très original, nerveux, violent et énergique. »

À noter que la fiche Wikipedia sur cet auteur indique plusieurs sites Internet qui permettent de découvrir, à travers des vidéos notamment, son travail, dont le site officiel (en anglais).

Concernant l’exposition mieux vaut réserver son billet d’entrée sur Internet afin d’éviter les longues files d’attente. Du 15 octobre 2010 au 30 janvier 2011.

Site Internet du Musée d’art moderne de la Ville de Paris.
Un aperçu en video de l’exposition par BFM.tv, et par France 3, mais rien ne vaut d’approcher les peintures originales.

De Gaulle, Faizant et Chimulus

vendredi 12 novembre 2010

Dans le n°10 de La Mèche, Chimulus le fils de Jacques Faizant (ça l’agace…), nous livre, à l’occasion de l’hommage rendu par Nicolas Sarkozy  à Charles de Gaulle, une nouvelle version du fameux dessin publié par son père en novembre 1970 à la mort du général.

Ce dessin de Jacques Faizant (1918-2006) pose quand même les « limites » du dessin de presse. Présenté depuis comme un des dessins emblématiques de son œuvre il n’en reste pas moins un dessin totalement hermétique si l’on ne sait pas qu’il fait référence à la disparition du général et que le personnage en pleurs est Marianne, symbole de la République française et personnage récurrent des dessins de Jacques Faizant dans Le Figaro.

Pour l’anecdote, ce dessin désormais « historique » a bien failli ne pas exister comme son auteur  l’a raconté en 1977 dans le livre « L’œil à la main » (Stock). Sorti et couché tard la veille au soir et ne s’étant pas réveillé à l’heure habituelle, c’est une amie qui lui a appris tôt le matin au téléphone la mort de de Gaulle, «quand on est dessinateur politique (et gaulliste de surcroît !), c’est un réveil brutal ! Il me restait un peu plus d’une heure pour traduire en dessin cet évènement d’importance mondiale ! ».

En illustration la version « actualisée » du fils Faizant (Chimulus).
Autre dessin, l’hommage à de Gaulle vu par Chimulus
sur Internet en novembre 2010 (cliquer sur l’image pour l’agrandir).

Le « droit de censure »

vendredi 12 novembre 2010

Cela fait très longtemps qu’on n’avait pas vu cela dans la presse française : un dessin censuré et le motif de la décision publié en lieu et place.

C’est la mésaventure qui est arrivée au dessinateur Ballouhey collaborateur depuis plus de 5 ans à l’hebdomadaire généraliste « Mémorial de l’Isère » publié depuis 1828 à  St Marcellin (38160), et dont un dessin sur les manifestations lycéennes du mois d’octobre 2010 a été refusé.

Le journal,  explique dans un encadré que « après enquête » (!?) « la direction du Mémorial a utilisé son « droit de censure », comme d’autres ont le droit de grève ou le droit de donner des leçons » (lire le texte intégral en cliquant sur l’image). Ironie de l’histoire le nom de la rubrique de Ballouhey s’intitule « Carte blanche ». À suivre.

En illustration, le dessin qui aurait du être publié
et l’encadré de la direction qui l’a remplacé.

Le Ravi, un mensuel satirique

jeudi 11 novembre 2010

Le Ravi, journal satirique mensuel diffusé à Marseille et dans toute la région Provence, Alpes, Côte d’Azur, publie dans son n°79 (novembre 2010) un reportage sur sa « montée » à Paris et sur la visite que son équipe a rendu aux rédactions de Charlie Hebdo et du Canard enchaîné. La Une de ce numéro est signée Coco.

Sur son site Internet, Le Ravi lance un appel :

« Depuis 7 ans et 78 numéros le Ravi tente un pari fou. Pari de préférer l’information à la communication, la satire à la prudence. Pari du mélange des genres : enquêtes fouillées, dessins de presse, tribune libre, sujets de fond, humour à fond…
Mais le Ravi est aussi un pari fragile. L’an dernier, le journal a lancé un appel face à ses problèmes financiers. Il a été entendu. Notre situation comptable s’est améliorée, mais elle reste très tendue. L’avenir du Ravi est toujours dans vos mains. Un journal qui a un besoin vital de ses lecteurs, voilà une bonne nouvelle ! Un journal libre ne se consomme pas, il se lit. On ne l’achète pas, on finance son indépendance. Abonnez-vous ! »