Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Philippe Val est un fieffé menteur

7 avril 2015 à 7 h 28

Gros mensonge de Philippe Val, filmé lors de l’émission Le Supplément diffusée le 5 avril 2015 sur Canal+.
Interrogé sur le fait qu’il aurait touché personnellement 300 000 euros de dividendes après la vente record du numéro de Charlie Hebdo « C’est dur d’être aimé par des cons… », Philippe Val a fait une réponse dilatoire et confuse, amalgamant cette somme et la cession du journal à Charb et Riss, s’évitant ainsi de confirmer qu’il l’avait bien touchée.

media_xll_7391651Seul problème, c’est bien en 2006 que Val s’en est mis plein les poches (en fait 330 000 euros) en tant qu’actionnaire principal du journal comme l’a dévoilé Le Monde dans son numéro daté du 30 juillet 2008 .
A l’époque seule une petite prime avait été versée aux salariés et rien aux collaborateurs payés en droits d’auteur. Val, Cabu, Bernard Maris, Eric Portheault, actionnaires, se partageant les bénéfices (825 000 euros) de cette vente extraordinaire (près de 500 000 exemplaires).

Rien à voir donc avec la cession du titre et des actions à Charb et Riss lors de son départ en 2009 pour France Inter (Il pourrait dire aussi qu’il a empoché les parts de la société immobilière propriétaire des locaux de Charlie). Philippe Val qui tente aujourd’hui de se refaire une santé médiatique pour la sortie de son dernier livre, n’hésite pas une fois de plus, à piétiner la vérité et ses amis perdus… qui ne lui parlaient plus pour la plupart.

ValSupplementDans la même émission, il s’en est pris aux signataires de la tribune du Collectif Charlie Hebdo, parue dans Le Monde, « une chronique assez étrange », les accusant de dire à propos des 30 millions d’euros de Charlie Hebdo, « nous on est pas du côté de l’argent on est du côté de la morale », alors que selon lui « l’argent et la morale ne s’opposent pas ». Surtout quand on n’en a aucune, comme Philippe Val. f.f.

Le Supplément à voir en replay (Val à 57.01 minutes après son portrait) avec d’autres perles du genre « Le journal qui nous appartenait à Cabu et à moi, on leur a donné gratuitement »…