Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour la catégorie ‘Cinéma’

Marjane Satrapi expose ses peintures

mardi 29 janvier 2013

La dessinatrice Marjane Satrapi expose ses peintures à Paris, galerie Jérôme de Noirmont du 30 janvier au 23 mars 2013. Extrait de l’article que lui consacre Le Figaro :

“Les toiles de l’artiste rappellent les constructions géométriques en aplats bleus, rouges et jaunes de Mondrian, les scènes d’intérieur de Balthus et les portraits féminins à la couleur vive de Matisse . Des artistes qu’elle affectionne particulièrement, rapporte l’Agence France-Presse.

Cette série de peintures s’inscrit dans la continuité de ses bandes dessinées, comme Broderies (2003) ou Poulet aux prunes (2004) et dans lesquelles on retrouve cette expression picturale simplifiée et pourtant remarquablement expressive.

En plus de cette exposition qui lui est dédiée, Marjane Satrapi est également au cœur de l’actualité cinématographique, avec la sortie le 6 février de son nouveau long-métrage : La Bande des Jotas, dans lequel elle fait ses premiers pas en tant qu’actrice.

Elle figure également parmi les 16 auteurs français et étrangers sélectionnés pour le grand prix du Festival international d’Angoulême qui sera décerné dimanche.”

Galerie Jérôme de Noirmont, 36-38 avenue de Matignon – 75008 Paris.
Site Internet: denoirmont.com

Le joyeux Noël de Tomi Ungerer

dimanche 16 décembre 2012

Importante actualité autour du dessinateur Tomi Ungerer avec : la sortie le 19 décembre 2012 dans les salles de cinéma des films “Tomi Ungerer, L’Esprit frappeur”, de Brad Bernstein, de “Jean de la Lune”, film d’animation de Stephan Schesch , et l’exposition “Tomi s’amuse. Jeux et jouets de la collection Tomi Ungerer”, présentée jusqu’au 31 mars 2013 par le formidable musée Tomi Ungerer à Strasbourg.

A ces occasions plusieurs journaux lui consacrent des articles, dont M, le magazine du Monde. Début de l’article signé Emilie Grangeray :

“Six heures avec Tomi Ungerer  – un rêve. Six heures passées chez son éditeur suisse, Diogenes Verlag, qui a publié la quasi-intégralité de son œuvre. Un mot que ce “modeste arrogant” (comme il aime à se définir) refuse, lui préférant celui de “productions”. Un comble pour l’un des rarissimes artistes vivants à avoir son propre musée, ouvert en 2007 à Strasbourg et dont Thérèse Willer est la conservatrice. Auteur de plus de 140 ouvrages, beaucoup pour adultes – même si en France il est surtout connu comme lauréat du prix Andersen (1998), le Nobel de la littérature enfantine. Des livres dont il préférerait ne pas parler – car son travail, explique-t-il, a tellement évolué depuis. Ses brigands au cœur tendre et ogres assagis, devenus des classiques, ont pourtant révolutionné le genre… Il faut dire que, des tabous et des verrous, Tomi Ungerer en a fait sauter plus d’un.” […]

Intégralité du texte à lire sur le site du Monde.

L’hebdomadaire Les Inrockuptibles consacre la Une du supplément régional de son dernier numéro à Tomi Ungerer avec un dossier spécial de 16 pages sur Strasbourg. En kiosque depuis le 10 décembre pour une durée de quinze jours, à Strasbourg, dans les régions Alsace et Lorraine et à Paris dans les Relay de la gare de l’Est.
Le prochain supplément sera consacré à  Angoulême.

En illustration l’affiche du film documentaire “Tomi Ungerer, l’esprit frappeur” et une de ses dernières affiches dessinée pour le film “La part des anges” de Ken Loach.

Nos ancêtres les Aurignaciens

jeudi 1 septembre 2011

Pour un dessinateur il est toujours émouvant de penser que l’art qu’il exerce était déjà pratiqué il y a plusieurs milliers d’années. Ce sentiment on l’éprouve avec les images du film documentaire de Werner Herzog « La grotte des rêves perdus » consacré à la grotte Chauvet “plus ancien joyau paléolithique de l’art pariétal connu à ce jour” dont les dessins et peintures sont datées à  – 36 000 ans.  Déjà à l’époque des artistes possédaient ce don magique de réaliser des images avec seulement leur main, leur sensibilité et leur talent. Les outils depuis ont eu beau se perfectionner c’est toujours le même processus de création qui se perpétue à travers les siècles.

Le film a été distribué aux Etats-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, et en France à partir du 31 août dans les salles de cinéma.

Avant le film de Werner Herzog, la grotte découverte en 1994 avait fait l’objet de quatre documentaires signés Pierre Oscar Lévy : La Grotte Chauvet, devant la porte (2000), Dans le silence de la grotte Chauvet (2002), La Grotte Chauvet : la première fois (2003), La Grotte Chauvet : dialogue d’équipe (2003), Ardèche images production. Ces films ont été diffusés sur Arte et sont disponibles en DVD chez Ardèche images production.

Le site internet de la grotte Chauvet dont est extraite la photo en illustration.

Petit commentaire perso sur le blog du 31.8.2011

Voir ses dessins faire l’objet d’un film dans 36 000 ans et pourquoi pas avant,  c’est tout ce que je peux souhaiter au dessinateur Patfawl, qui se déchaîne, rejoint par Sakoch, sur Facebook contre ce blog et son auteur (…”vieux”, “con”, “gauchiste”, “tete d’un grand schtroumpf cretinisé”, portrait assez fidèle ma foi. ff ). Faut-il préciser que les propos publiés de na! et de Patfawl sont les leurs, fidèlement rapportés et je ne vois pas ce qui peut donner matière à les énerver à ce point.

Dessins animés, le retour

mardi 1 mars 2011

Ces dernières années le cinéma d’animation connaît un renouveau évident, notamment grâce aux nouvelles technologies. Un des signes de cet attrait est l’attribution cette année d’un César du meilleur film d’animation, et c’est « L’Illusionniste » de Sylvain Chomet qui a obtenu cette première récompense.

Parmi les autres films en compétition on peut citer « Arthur et la Guerre des deux mondes » de Luc Besson, « L’Homme à la Gordini » de Jean-Christophe Lie, « Logorama » du collectif H5 (François Alaux, Hervé de Crécy, Ludovic Houplain) qui en 2010 a reçu à Los Angeles l’Oscar du meilleur film d’animation, et « Une vie de chat » de Jean-Louis Felicioli et Alain Gagnol.

À noter à propos des Oscars 2011, que deux films français étaient en compétition, « L’illusioniste » de Sylvain Chomet et « Madagascar, carnet de voyage » de Bastien Dubois (voir extrait)

Finalement c’est le film « Toy Story 3 » de Lee Unkrich qui a remporté le trophée.

Toujours au sujet du film d’animation, à lire sur le très intéressant site ActuaBD.com, l’article de Thierry Lemaire « 2011 : l’année où la BD déferla sur le grand écran », qui parle des nouveaux films qui vont arriver dans les salles de cinéma comme « Le chat du rabbin » de Joann Sfar (1er juin 2001), et des films tirés de bandes dessinées, hélas en 3D (Titeuf, Schtroumpfs, Tintin) ou en vues réelles (« Poulet aux prunes » de Marjane Satrapi).

Illustration, une image du film «Madagascar, carnet de voyage » de Bastien Dubois.

Siné en DVDrama

vendredi 25 février 2011

À partir du 5 avril 2011, ceux qui n’ont pas vu le film de Stéphane Mercurio « Mourir ? Plutôt crever ! » pourront se procurer le DVD édité par les éditions Montparnasse (18 euros).

Description du film par le diffuseur :

« À 80 ans, Siné, continue le combat. Il n’a jamais faibli, ses rages sont celles de ses 20 ans. Viré de Charlie Hebdo, il rebondit en créant Siné Hebdo. C’est au fil de cette aventure qu’il raconte ses combats passés. Athée, anti-flics, anti-armées, anticolonialiste, ami des chats, fou de jazz et de salsa. Le dessinateur a pris fait et cause pour les Algériens pendant la guerre d’Algérie, a fait de Malcolm X le parrain de sa fille, s’est lié d’amitié avec Prévert… Il s’est toujours engagé, s’est parfois trompé, le reconnaît volontiers. Sa férocité, il la tient de son immense tendresse pour tous les opprimés. Alors, il rage contre les nantis de tous poils. L’homme du « journal mal élevé » a de sacrés principes. »

Commentaire du film par son sujet :

« Je trouve ce film très bien foutu, car foutraque. J’aime son côté désordre, battant, optimiste. S’il pouvait susciter des vocations d’empêcheurs de tourner en rond parmi les jeunes spectateurs, je serais comblé. Je me suis aperçu que j’avais pratiquement consacré tout mon temps à foutre des bâtons dans les roues de cette société et qu’à 80 balais passés, je persévérais, l’espoir encore chevillé aux couilles ! Une autre chose aussi m’a sauté aux yeux : j’avais réussi à ce que ma vie ressemblât à une fiesta permanente, à un joyeux happening bordélique, accompagné sans cesse de musique, d’alcool, de sexe et de copains. »

Siné

En attendant le 5 avril, les amateurs peuvent toujours lire « Siné sème sa zone sur la toile » le tonique blog hebdomadaire du dessinateur.

Banksy, le dessin dans la rue et au cinéma

mardi 11 janvier 2011

« Mais alors qui est Banksy ? Un «art-terrorist» dénonçant la société capitaliste? Un provocateur au pochoir ? Un révolutionnaire masqué ? » s’interroge le quotidien 20 minutes à l’occasion de la sortie en salles de cinéma de « Faites le mur » (Exit Through The Gift Shop) premier film de l’artiste « anonyme » adepte du « street-art ».

Wikipedia présente ainsi son travail :

« Il combine les techniques du graffiti, du pochoir et de l’installation pour faire passer ses messages, qui mêlent souvent politique, humour  et poésie comme Ernest Pignon-Ernest ou Blek le rat . Les pochoirs de Banksy sont des images humoristiques, parfois combinés avec des slogans. Le message est généralement antimilitariste, anticapitaliste ou antisystème. Ses personnages sont souvent des rats, des singes, des policiers, des soldats, des enfants, des personnes célèbres ou des personnes âgées. »

Un aperçu de son travail est visible sur le diaporama que lui consacre 20minutes.fr (Capture d’écran en illustration).


FAITES LE MUR! – Bande Annonce