Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Bretécher’

700 dessins de Bosc aux enchères

lundi 17 septembre 2018

Mardi 18 septembre, 700 dessins de Bosc (1924-1973) seront mis aux enchères à l’hôtel Drouot à Paris (à partir de 14 h). Catalogue à télécharger au format Pdf.

Certes la plupart de ses bons dessins ont été publiés dans des albums et le site créé par son neveu Alain Damman donne un aperçu complet de sa carrière, mais on peut quand même regretter la dispersion d’une partie de l’œuvre d’un des pères du dessin d’humour moderne, inspirateur de Reiser, Wolinski, Copi, Bretécher. Entre autres. Dans la préface de Alors on se promène ? (Cherche midi), Cabu a écrit : “C’est très rare de voir un dessin de Bosc qui ne soit pas bon. Tous les dessinateurs ont de mauvais dessins mais j’ai rarement vu des dessins de Bosc qui laissent indifférent.”

Laurent Lolmède, brut de dessin

vendredi 16 mars 2018

Laurent Lolmède est dessinateur (ceux qui le « suivent » sur Facebook le savent). Il a aussi une fiche Wikipedia dans laquelle on apprend qu’il a « collaboré à Jambon Blindé, L’Horreur est humaine, La Monstrueuse, Fusée, Patate douce, Ego comme X, Le Muscle Carabine et Egoscopic » ce qui ne donne qu’une idée approximative mais somme toute sympathique de sa « carrière ». Il semblerait même qu’on ait vu des dessins de presse de lui quelque part, à une certaine époque.

On retrouve aussi son nom (en 2010) dans un groupe intitulé « Dessiner dehors » (tout un programme) avec d’autres dessinateurs, Placid, Jean-Yves Duhoo, Lulu Larsen, Denis Bourdaud. Une activité qu’il pratique encore. Bref, Lolmède dessine, dessine tout le temps, sur tous les sujets, et il n’est pas rare de le voir crobarder à l’inauguration d’une expo Bretécher à la Bpi, sur le marché de Figeac sa terre natale, ou réaliser une grande fresque pour le dernier salon du livre de Paris.

Son dernier opus vient de paraître « Brut d’actu », journal dessiné, 32 pages format 38 x 27 cm. Edité par United Dead Artists (doit pouvoir se trouver (à Paris) dans les bonnes librairies comme Le monte en l’air ou Un Regard Moderne).

On peut également le commander ici pour ceux plus nombreux qui ne vivent pas à Paris.

En illustration, la fresque réalisée pour le festival des Rencontres du 9e Art d’Aix-en-Provence et présentée à Livre Paris 2018.

Rétrospective Bosc au Musée Tomi Ungerer à Strasbourg

mercredi 8 octobre 2014

Boll, Mose, Chaval, Trez, Morez, Loup, Tetsu, Wolinski, Puig Rosado, Bretécher, André François, Sempé, Maurice Henry, participent à travers leurs dessins à l’exposition « Bosc, de l’humour à l’encre noire » (voir blog du 23.9.2013) présentée par le Musée Tomi Ungerer à Strasbourg du 17 octobre 2014 et jusqu’au 1er mars 2015. A noter la participation exceptionnelle d’Alain Blaise, directeur artistique de Libération, grand connaisseur de l’œuvre de Bosc, avec un portrait hommage (illustration).

Blaise_Bosc

Huit dessinateurs de presse sortent de leur réserve

mardi 11 février 2014

Depuis la parution en 1981 du document « Le dessin sous presse » édité par le Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, et qui proposait des conversations avec Plantu, Barbe, Tim, Cabu, kerleroux, Wiaz, Gourmelin, Puig-Rosado, Serre, Siné, Desclozeaux, Wolinski, Cardon, Avoine, Bretécher, Faizant, peu d’ouvrages étaient parus donnant la parole aux dessinateurs sur leur métier.
D’où l’intérêt (pour les quelques amateurs) du livre « Dessinateurs de presse » de Numa Sadoul “un passionné de bande dessinée, qui a déjà réalisé plusieurs ouvrages sur le sujet” que publient le 12 février les éditions Glénat.
Des entretiens débutés en 2006 (mais réactualisés en 2009 puisque les protagonistes y évoquent la fameuse affaire Siné-Val), que l’éditeur présente ainsi :

“Pour réaliser cet ouvrage consacré au dessin de presse, le journaliste Numa Sadoul a rencontré quelques-unes des plus célèbres figures du genre, de France et de Belgique, dont les illustrations féroces scrutent depuis des années les travers de notre société, formant souvent le curseur des limites de la liberté d’expression. Ainsi, retrouvez Cabu, Charb, Kroll, Luz, Pétillon, Siné, Willem (Grand Prix d’Angoulême 2013) et Wolinski dans des entretiens amicaux mais sans concession, au cours desquels les artistes reviennent sur leurs parcours, se dévoilent, et commentent eux-mêmes leurs œuvres.
Une véritable mine d’anecdotes et de perles d’humour composent ainsi cet ouvrage éclairant et passionnant, qui révèle un amusant paradoxe puisqu’il tend à montrer l’apport artistique, culturel et durable d’un phénomène qui, rebondissant sur l’actualité, est par définition éphémère !”

Note de lecture à venir.

La nostalgie des publicités dessinées

mercredi 13 novembre 2013

Etonnante (et courte) exposition à la galerie Oblique à Paris qui nous propose de nous replonger dans les pages de publicité dessinées que l’on pouvait voir dans les magazines des années 1950- 1970, avec une petite pointe jusqu’au années 1980.

Les publicitaires n’hésitaient pas à confier des pages entières, voire même des double-pages à Tomi Ungerer, Jean-Claude Forest, Michel Guiré-Vaka, Siné, Trez, Bellus, Pouzet, Jean Hache, Aldebert, Jean Effel, Dubout, Jacques Charmoz, Savignac, Chaval, André François, Kiraz, André Dahan, Sempé, Mose, Desclozeaux, Cabu, Bretécher, Solé, entre autres.

Aujourd’hui ce sont les directeurs artistiques qui ont les « idées » (ou les « empruntent ») et ne font plus appel aux véritables créateurs et à leur univers, même graphique. Dans la publicité, la photo assistée de Photoshop a supplanté le trait et très rares sont les agences qui font appel au dessin d’humour pour vendre un produit.

Ces publicités sont extraites de l’album « Réclames » d’Alain Lachartre, publié par les éditions Hoëbeke. Dessin de couverture J-C Forest (hélas colorisé semble-t-il).

L’exposition (pas d’originaux) ne dure que jusqu’au 14 novembre 2013.

Galerie Oblique, Village Saint-Paul, 17, rue St Paul, 75004 Paris (de 14h à 19H et sur rendez-vous : 01 40 27 01 51).

La “compile” des BD de Soledad

mardi 1 octobre 2013

La dessinatrice Soledad continue son bonhomme de chemin. Après avoir publié des livres pour enfants, de nombreuses couvertures de livres, quelques albums (dont Restons calmes – Casterman), illustré pendant de longues années des articles du journal féminin Elle, Soledad a désormais sa page attitrée dans ce même hebdomadaire.

Une vitrine éditoriale dont rêvent de nombreux auteurs et qui permet non seulement d’exprimer son talent en toute liberté créatrice mais aussi de fédérer un public fidèle autour de son travail.

Tout cela ne pouvait qu’attirer un éditeur, et c’est la toute nouvelle maison d’édition Rue de Sèvres (créée par Louis Delas après son départ de Casterman), qui publie La Bd de Soledad, un album où l’on retrouve toutes les pages parues depuis 2012.

Si les journalistes en manque d’imagination font le parallèle avec Claire Bretécher, il faut rappeler la liste des dessinateurs qui ont aussi excellé dans cet exercice, compromis entre le dessin d’humour et la bande dessinée : Bosc, Cabu, Copi, Quino, Sempé, Régis Franc, Got & Pétillon, Reiser, Wolinski, entre autres.

Pour découvrir  ou mieux connaître l’auteure, à lire : Qu’est-ce qui fait rire Soledad Bravi ? dans L’Express.fr