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Le Plan B, journal bimestriel de « critique des médias et d’enquêtes sociales » suspend sa parution. Dans l’éditorial publié dans son dernier numéro (23) daté mai-juin, la rédaction explique :

«Depuis cinq numéros, ventes en kiosque et abonnements fléchissent, maintenant l’esquif à peine au-dessus de l’étiage. Mais, surtout, la diffusion militante s’effondre, passant de 3 500 exemplaires à moins de 200. Ce coup de sabre dans les jarrets reflète une humeur générale faite de braises sombres et de colères rentrées. La violence de la crise sociale et le sabotage des mobilisations de 2009 par les directions syndicales ont produit leur effet. Nous avons pris notre part à cette désaffection en n’animant plus avec la même constance les centaines de réunions publiques qui unissaient, par-delà le papier, le journal à ses lecteurs. La raréfaction des manifestations a fait le reste.»

Le site du Plan B

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Kamikaze, le bimestriel « qui coule à pic » cesserait de paraître après son numéro 4 (mai 2010) toujours en vente dans les kiosques. Les chiffres de ventes ne seraient pas suffisants pour assurer l’existence du journal. On pouvait y lire des dessins de Jiho, Pichon, Lasserpe, Coco, Brouck, Barros, Nardo, Rousso, Berth, Gaël.

En Belgique, le site de la RTBF et l’agence Belga nous apprennent que les journaux satiriques Pan et Père Ubu vont fusionner et que la publication « portera le nom de “Père Ubu”, sous-titrée “l’hebdo qui met pan dans le mille ».

Toujours selon la RTBF, « La nouvelle version sera tirée à 10 000 exemplaires, A l’heure actuelle, Père Ubu tire à 6000 exemplaires, tandis que les ventes de Pan s’étaient effondrées.»

En illustration © Belga, John-Alexander Bogaerts (Père Ubu)
et Dominique Janne (Pan)