Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Dico Solo’

Gaüzère (1947-2015)

mardi 3 février 2015

Iconovox-Gauzere-00011336-1200Décès du dessinateur Jean-Pierre Gaüzère.

Aline Renard, sa sœur, nous demande de préciser que Jean-Pierre Gaüzère est décédé le 25 mars 2015, et non le le 29 janvier comme ce blog l’avait annoncé sur la foi d’une information communiquée par sa fille Marie Gaüzère-Lesueur.

Sa vision onirique de la vie inspirait fortement ses dessins de presse qu’il publia à partir de 1979 dans Le Monde Dimanche, Options, L’impatient, le Magazine littéraire, L’Usine Nouvelle, Les Echos, CFDT magazine, La Tribune, entre autres titres (Source Dico Solo).

Très malade, il ne dessinait plus depuis une quinzaine d’années.

Les illustrations de Gaüzère sont à l’origine de ce qui est devenu aujourd’hui Iconovox , source d’iconographie, et qui diffuse toujours ses dessins.

 

 

 

 

 

 

 

Illustration : L’inspiration par Gaüzère.

 

 

 

Exposition de RÜ

mardi 13 mai 2014

A partir du 14 mai 2014 (vernissage à 18 h), Les Ateliers du Tayrac et  Yves Frémion présentent l’exposition « RÜ le génie oublié ».

Dans le “Dico Solo” de François Solo et Catherine Saint-Martin on apprend que les dessins de RÜ (Albert Quéméré 1924-1995) sont parus, entre autres publications, dans Noir et Blanc (dont il fut conseiller artistique de 1947 à 1948), France Dimanche, Le Rire, Le Canard enchaîné (de 1956 à 1960), Bizarre, Réalités, et qu’il devenu (à partir de 1967) professeur d’histoire, du dessin de la lettre et d’art graphique à l’école Estienne à Paris.

Sur sa fiche Wikipedia on peut lire à propos de son travail :

« Son dessin : « un style personnel, dégagé de toute influence, au service d’un humour plein de trouvailles : anguleux, dépouillé, sobre, immédiatement repérable. » (Dico Solo, éditions Té.Arte, 1996 et Aedis 2004, page 579).

« Inspiré par l’art de l’Égypte, l’art roman et le cubisme, RÜ a défendu le dessin direct, sans fioriture, instinctif, privilégiant l’expression et sans légende, un genre difficile à faire accepter. » (Alain Manevy, Le livre d’or de l’humour français, Éditions Hoëbeke, 1985).

« Son humour couvre un large spectre : de la blague potache à la poésie. Du non-sens à l’humour noir. De la vie de tous les jours à la référence historique. Du clin d’œil à l’attaque cruelle. Sans complaisance pour les politiques et les institutions, ce qui aura du mal à passer auprès de certaines rédactions. Beaucoup de dessins seront refusés. » (François Quéméré, « RÜ, le virtuose oublié », Papiers Nickelés, n°31, 2011).

En 1992, Pierre Franzot l’a rencontré et lui a consacré un article dans la revue Caricature et Caricaturistes de Solo. La plupart de ses dessins ont été déposés à la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC)

Ateliers du Tayrac, 66 rue Julien Lacroix Paris 75020.