Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Grandville’

Papiers Nickelés, la revue de l’image populaire

mardi 17 janvier 2012

Parution du n°31 de Papiers Nickelés, une revue toujours aussi étonnante où l’on trouve pêle-mêle des articles sur les estampes japonaises, notamment celles de Hiroshige, sur le dessinateur anglais Francis Grosse à qui l’on doit la première étude théorique sur la caricature publiée en France en  1802, une double-page sur l’affichiste Paul Colin et un hommage à (Albert Quéméré ) qui dessina pour Le Canard enchainé, France dimanche, Ici Paris, Noir & blanc, par son fils le dessinateur Otto.

Entre autres sujets, car le sommaire de ce numéro est très éclectique et fourmille d’informations diverses et variées, on y apprend que les éditions Panini fêtent leur 50 ans à Rome avec une grande exposition, que Pat Sullivan, créateur de Félix le chat a fait 9 mois de prison pour viol sur mineure, qu’une exposition Crumb à Sydney à fait l’objet d’attaques d’intégristes, que le dessinateur Grandville à inspiré le sculpteur César, image à l’appui, et des centaines d’autres informations et anecdotes qui concernent l’image dessinée.

Le site Internet de Papiers Nickelés.

Imagerie et patrimoine

jeudi 7 juillet 2011

Papiers Nickelés” l’étonnant magazine dirigé par le non moins étonnant Yves Frémion publie son n°29 et nous entraîne une fois de plus dans l’histoire et les petites histoires de l’image dessinée

En consacrant des articles à des artistes comme Jef de Wulf, Giaci Mondaini, ou Bosc, avec une étude autour d’un dessin signée de son neveu Alain Damman, en passant par les caricaturistes du 19ème siècle Berttall, Cham, Gill, Grandville, la revue de “l’image populaire” démontre la variété de styles et de personnalités qui font la richesse de ce métier.

A noter aussi la rubrique “Mauvaises mines” qui liste tous les trimestres la disparition définitive de dessinateurs.

Contact Papiers Nickelés : papiers.nickeles@wanadoo.fr

Plaisir et humour noir

jeudi 26 février 2009

Plaisir de Medi HoltropLe Grand Prix de l’Humour noir – Grandville 2009 a été décerné à Medi Holtrop pour son ouvrage Plaisir publié par les éditions Orbis Pictus Club

Sur le site Mediapart Stéphane Vallet présentait ainsi l’ouvrage lors de sa sortie :

« Medi Holtrop est une artiste d’origine norvégienne. […] Dans Plaisir, une série de 75 dessins au plomb, en noir et blanc, elle fait preuve d’un singulier talent. Et offre ses plus beaux vertiges. Des autoportraits où elle “expose”, notamment, comme l’écrit Pierre Bourgeade dans la préface, “son amour de la sexualité”.

Univers obsessionnel, sorti de rêves et de contes de l’enfance. On ressent aussi cette mélancolie si particulière des pays scandinaves. Et l’absence de culpabilité et de tabous. Medi Holtrop est une femme libre, et généreuse. Ces autoportraits, ludiques et ironiques, parfois sarcastiques, à l’humour noir cinglant, sont autant de doubles qu’elle met en scène, avec toujours “la nostalgie d’une petite fille qui rêve” ». 

Ddessin de Medi HoltropDans un entretien avec Jacques Vallet, publié en fin d’ouvrage, Medi Holtrop retrace son parcours. Enfance à Oslo, entre un père négociant en vins et alcools (issu d’une famille les plus anciennes de Norvège), et une mère artiste, très libre et pacifiste, qui milita dans les années 30 avec Wilhelm Reich et Willy Brandt. A 16 ans, la jeune fille est reçue au concours des beaux-arts d’Oslo, et y étudie pendant cinq ans. Elle travaille dans une imprimerie, puis enseigne pendant trois ans le dessin et l’histoire de l’art en Norvège. […] 

Le 13 juillet 1969, elle rencontre Willem à La Palette, à Paris. Il ne se sont plus jamais quittés. Pendant quinze ans, elle restera dans l’ombre : “C’était Willem le dessinateur, pas moi. J’ai choisi et je n’ai jamais récriminé. Mais je pensais : « Ce n’est pas seulement Willem, il y a moi aussi. On est égaux. Il est meilleur que moi, mais on est égaux »