Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Michel Lagarde’

Expositions d’été : Serge Bloch à Paris

lundi 7 juillet 2014

“Une saison en images” exposition Serge Bloch à la Galerie Michel Lagarde 13, rue Bouchardon, 75010 Paris, du 19 juin au 12 septembre 2014. Un ensemble de créations qui définissent l’identité visuelle de la saison 2014/2015 du Théâtre Gérard Philipe – Centre Dramatique National de Saint-Denis, dirigé par Jean Bellorini.

Le logo et la charte ont été créés par l’agence Dans les villes. Serge Bloch parle de ce projet dans une interview disponible sur le blog de la galerie.

Merci à G.

Eternel Gus Bofa

lundi 27 janvier 2014

Le premier « Prix Papiers Nickelés » a été attribué à Emmanuel Pollaud-Dulian pour ses deux livres « Gus Bofa, l’enchanteur désenchanté » (Cornélius), et pour « Le Salon de l’Araignée » (Michel Lagarde).

Ce prix récompense également l’excellent travail de l’éditeur Cornélius, passionné de dessins, qui a publié cette somme sur Gus Bofa à 3 000 exemplaires, un ouvrage abondamment illustré vendu au prix unitaire de 55 euros.

A noter aussi que le 41ème festival de la bande dessinée d’Angoulême présente l’exposition « Gus Bofa, l’adieu aux armes », site Castro, 121, rue de Bordeaux, du jeudi 30 janvier au dimanche 2 février 2014, de 10 h à 19 h, dont le commissaire est Emmanuel Pollaud-Dulian, et que Michel Lagarde, éditeur du « Salon de l’Araignée » propose également sur son site de nombreuses œuvres de ce dessinateur.

Gus Bofa

vendredi 6 décembre 2013

Gus Bofa, est un de ces dessinateurs qui, par leur trait, leur habileté, leur talent, ont fasciné et inspiré de nombreux dessinateurs d’aujourd’hui. Il n’est donc pas étonnant que Willem, président du prochain festival d’Angoulême, lui consacre une exposition, et que l’éditeur Cornélius accompagne cet événement en publiant « Gus Bofa, l’enchanteur désenchanté », un magnifique et volumineux album, première biographie de cet artiste, remarquablement illustrée.

Gus Bofa (Gustave Blanchot) présenté par Cornélius : « Né en 1883, mort en 1968, Gus Bofa a traversé deux siècles, vécu deux guerres mondiales et vu les débuts de l’automobile, de l’aviation et de la conquête spatiale. Au fil de cinquante ans de carrière, et au gré de sa fantaisie, cet artiste autodidacte dessine pour la presse, réalise des affiches publicitaires, écrit des articles et des contes, des revues et des pièces de théâtre, se fait critique dramatique et littéraire, fonde un Salon artistique, et illustre plus d’une cinquantaine de livres. »

Aperçu du livre sur le site des éditions Cornélius.

Emmanuel Pollaud-Dulian qui signe les textes de la biographie de Gus Bofa, est aussi l’auteur du livre « Le salon de l’Araignée » (éditions Michel Lagarde) un salon qu’il présente ainsi au site Studio 002 : « Ce salon naît en 1920 de la volonté de Gus Bofa de regrouper et pousser les jeunes dessinateurs de la génération de la guerre. Avec le graveur Jean-Gabriel Daragnès, Pierre Mac Orlan, Jean Galtier-Boissière et quelques autres, il fonde un collectif d’artistes, qui exposent chaque année leurs travaux personnels Galerie Devambez, à Paris. La participation est gratuite. Il n’y a ni jury, ni prix, ni statuts. Aux débutants Bofa paie l’encadrement de leurs dessins. Le Salon leur permet d’exposer à côté d’un Pascin ou d’un Chagall, et de rencontrer patrons de journaux, éditeurs et amateurs. »

A noter que deux expositions à Paris seront consacrées au Salon de l’Araignée, une à la Galerie Michel Lagarde, 13 rue Bouchardon, 75010 Paris, du 14 novembre 2013 au 31 janvier 2014, et une autre à la Librairie Chrétien,178, faubourg Saint-Honoré 75008, du 12 décembre 2013 au 31 janvier 2014, avec un vernissage le 11 décembre 2013.

Le site Internet « officiel » de Gus Bofa.

Un bon dessin quésaco ?

jeudi 16 mai 2013

Comment expliquer ce que peut être un « bon » dessin ?

Faut-il se baser sur le trait, la couleur, l’invention, l’humour, la mise en page ? Comme pour la confection d’un bon plat en cuisine, tout dépend de la qualité et du dosage de tous ces ingrédients, auxquels ont peut rajouter le savoir-faire et la personnalité de l’auteur.

Compte beaucoup aussi l’impact, l’émotion qu’il peut provoquer sur celui qui le regarde. Un petit croquis de Tomi Ungerer peut susciter autant d’intérêt qu’une page de Jean Giraud ou un dessin de Sempé (entre autres).

Tout l’art du dessinateur, est d’offrir à ses lecteurs une image qui va attirer, séduire, provoquer, rester dans la mémoire.

Ce préambule pour vous faire partager un lien que m’a envoyé Cambon à propos de « Americanin » un livre de Yann Kebbi paru en 2012 chez Michel Lagarde : http://www.illustrissimo.fr/portfolio/501/americanin.html

Si on a le temps, et la curiosité, on  peut aussi vagabonder sur Illustrissimo le site qui le présente, juste pour constater qu’il n’y a pas que le dessin low-cost dans la vie.