Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘SNAC’

Pas que des bulles à St Malo

mercredi 15 octobre 2014

Quai des bulles 2014_sslogo_Frederik Peeters_LD_2Extrait de l’article que France 3 Bretagne a consacré à la 34ème édition du festival Quai des bulles qui s’est déroulé du 10 au 12 octobre 2014 en présence de 439 auteurs :

« Alors que le festival Quai des Bulles bat son plein à Saint-Malo avec ses milliers d’amateurs de bandes dessinées, une rencontre entre le SNAC (Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs) a eu lieu en cette fin d’après-midi avec le délégué général du festival et des membres du comité de pilotage du groupement BD. Une partie des auteurs a posé le stylo et lâché les dédicaces pour y participer.

En dix ans, le nombre de BD publiées a été multiplié par trois avec plus de 4800 sorties par an. Mais le nombre de lecteurs, lui, n’a pas augmenté dans les mêmes proportions puisque juste deux fois plus nombreux. En moyenne, une BD se vend à 2500 exemplaires contre 7 à 10 000 dans les années 80. Les ventes ont culminé en 2007 (34 millions d’exemplaires vendus selon Ipsos) mais depuis, les chiffres s’érodent. »

Un phénomène qui pourrait se résumer à “Trop de BD tue la BD” comme le titrait Le Nouvel Obs en avril dernier. Les places dans les librairies se font de plus en plus rares pour les nouvelles productions et les jeunes auteurs, les libraires préférant exposer les best-sellers et les valeurs sûres qui font vendre. Résultat : la moitié des auteurs toucherait moins que le SMIC. “[…]

illustration affiche Quai des bulles 2014, dessin de Frederik Peeters.

Numérique la BD

jeudi 25 mars 2010

L’excellent site spécialisé ActuaBD.com  fait état de la pétition  intitulée « Appel du numérique » lancée  par le Groupement des auteurs de bandes dessinées – SNAC (article de Thierry Lemaire).

Celle-ci pose de simples questions :

« Diffuser une bande dessinée sur un téléphone portable, ou sur un écran d’ordinateur, est-ce diffuser l’œuvre originale… son adaptation… une oeuvre dérivée ? »

et s’interroge sur le manque de transparence des éditeurs :

« Comment et sur quoi seront rémunérés les auteurs ? De quoi vont-ils vivre ? Quels seront les circuits et systèmes d’exploitation des BD et les vrais commerçants du marché numérique qui reste à construire ? Ces questions restent pour l’instant sans réponse. »

La pétition intégrale est à télécharger.  À ce jour elle a été signée par plus de 700 auteurs. Un problème qui devrait concerner tous les créateurs d’images.