Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Casterman’

Geluck se moque de l’Art

vendredi 19 février 2016

Vu sur Facebook (Thomas Lévy-Lasne) un échange de courriers entre Daniel Buren, l’inventeur de la rayure verticale, et Geluck à propos de l’exposition L’Art et le chat actuellement présentée au Musée en herbe, 23 rue de l’Arbre-Sec, 75001 Paris jusqu’au 5 janvier 2017. L’Art et le chat existe aussi en album (Casterman). Pour compléter le sujet, un dessin de Loup publié dans L’Art comptant pour rien L’Art comptant pour rien (Cherche midi).

12622053_10154522434767137_2882600105228388160_o9782203103955Loup page 81 CM

Bilal, les jaloux et les aigris

dimanche 16 novembre 2014

9782203033092Extrait de l’article que Paris Match consacre au dernier album de d’Enki Bilal ” La couleur de l’air” (Casterman). Couverture en illustration :

[…] En étant le premier auteur à dépasser les 150 000 euros pour une planche, Bilal est devenu la bête noire du milieu. Lui, balaie les critiques, excédé par « les jaloux et les aigris ». « Déjà, pour moi, la bande dessinée n’a plus de sens. Je ne travaille plus sur des planches ­depuis au moins dix ans, je dessine des cases sur des grands formats qu’ensuite je scanne pour finalement les ajuster à mon histoire. J’ai une plus grande liberté de dessin depuis que j’utilise ce système. Ceux qui pensent que je fais ça pour des raisons mercantiles sont idiots… » Alors oui, le dessinateur a laissé des plumes en vol, mais l’homme n’en a que faire. « Si je me suis coupé de ceux qui ne jurent que par la bande dessinée classique, de “Pilote” à “Tintin” en passant par “Spirou et Fantasio”, franchement ce n’est pas très grave. Moi j’ai progressé, avancé. Pas eux ! »

Une expo, un album, une fresque pour Geluck

mercredi 22 octobre 2014

GeluckUn nouvel album « Le Chat passe à table » (Casterman), une exposition à Paris « Tout l’art du chat », sans oublier une fresque de 120 mètres dans sa ville natale à Etterbeek, Philippe Geluck est omniprésent dans l’actualité. Paris Match lui consacre même un grand article, extrait :

[…] quel est votre rapport à l’art ?

Je suis un passionné d’art. J’ai vu il y a quelques mois les Pollock à New York, ça ma fait monter les larmes aux yeux. Je peux fondre en larmes devant la beauté d’un tableau.

Et après faire un dessin iconoclaste sur ce même Pollock !
Oui, je me moque de mon émotion et de l’idée préconçue de ceux qui se disent : “Ce n’est pas un tableau, c’est des taches !” Mais, comprend et ressent qui peut. Et puis on voit pas beaucoup les gens rire dans les musées, c’est un peu compassé parce que justement c’est de l’“Art” avec un grand “A”. Pour moi l’art doit soit prendre les gens au col, soit les faire éclater de rire, car le rire n’empêche pas la réflexion, ni la beauté. En mars dernier à “Art Paris”, au Grand Palais, toute une salle m’était consacrée. Et on entendait dans les allées : “Il faut aller voir les trucs de ­Geluck, c’est trop drôle ! Il y avait une parodie du ‘Cri’ de Munch, le Chat avec son slip ‘Merci Vasarely’…” […]

Exposition « Tout l’art du chat », galerie Huberty & Breyne (Ex Petits papiers) 91, rue St Honoré, 75001 Paris, jusqu’au 29 novembre 2014.

Video de l’exposition d’où est extraite l’illustration.

Les Cités obscures à la BnF

mardi 15 avril 2014

Du 6 mai au 15 juin 2014, la Bibliothèque nationale de France (BnF) expose des planches originales tirées de quatre albums de la série Les Cités obscures et des documents concernant sa création, à la suite du don fait par les auteurs, le dessinateur François Schuiten et le scénariste Benoît Peeters. Ce chef-d’œuvre de la bande dessinée publié par les éditions Casterman compte aujourd’hui une douzaine d’albums.

Vernissage le lundi 5 mai 2014 de 18h 30 à 21h, BnF, galerie des donateurs , Quai François Mauriac, 75013 Paris.

La mort de Didier Comès

jeudi 7 mars 2013

Paru dans Sud Ouest.fr :

“Didier Comès, de son vrai nom Dieter Herman, est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi à l’âge de 70 ans. Une triste nouvelle confirmée via Twitter par son éditeur Casterman.

Le dessinateur et scénariste belge avait obtenu la consécration au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême en 1981 : son album le plus connu, “Silence”, avait été consacré meilleur album cette année-là. Didier Comès avait commencé sa carrière en étant publié dans le supplément jeunesse du quotidien belge “Le Soir”, puis dans “Pilote” et “(A suivre)”.

Lors du dernier festival d’Angoulême, début février, une exposition lui avait été consacrée. On se souvient également que le monde de la BD lui avait réservé une standing ovation lors de la cérémonie de clôture du festival.

“J’ai perdu mon épouse, je n’ai rien fait pendant quelque temps. Je ne me sens pas en capacité de me lancer dans quelque chose de long. Je suis un dessinateur laborieux et lent, je mets trois ans à faire un album”, nous avait-il alors déclaré.”

Gallimard et fille

jeudi 22 novembre 2012

Suite de l’affaire du rachat de Casterman par Gallimard (voir blog du 14.11.2012), le magazine économique Challenges.fr nous informe de la « nomination de Charlotte Gallimard, fille d’Antoine et arrière-petite fille de Gaston, à la tête de Casterman. Antoine a annoncé dans un entretien au quotidien belge Le Soir qu’il proposerait sa fille comme administratrice déléguée de Casterman. Le conseil d’administration a donc décidé “une période de transition” sous l’autorité de sa présidente Teresa Cremisi, accompagnée de Charlotte Gallimard, enceinte de son deuxième enfant. »