Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Françoise Mouly’

Sempé et le New Yorker

lundi 2 janvier 2017

“Sempé a quitté depuis longtemps ce petit bureau qu’il avait dans l’immeuble du New Yorker, mais il a continué de dessiner pour le journal jusqu’à cette année 2016. Le dessinateur vient de mettre fin à cette collaboration longue de 38 ans. Les éditions Denoël republient à cette occasion le livre “Sempé à New York”, qui regroupe les 109 couvertures publiées dans le prestigieux hebdomadaire depuis 1978.”

Extrait de l’article publié par la RTS (signalé par Claude Haber). A noter que la directrice artistique du New Yorker est la française Françoise Mouly. Lire l’article intégral.

La réédition de “Sempé à New York” est hélas dans un plus petit format que l’édition originale publiée en 2009 par Martine Gossieaux.

sempe-2017b26778

Françoise Mouly, directrice artistique du New Yorker

mercredi 19 octobre 2016

the-new-yorker-cover-04-592x800Libération du 14 octobre 2016 a publié un très intéressant entretien avec Françoise Mouly, directrice artistique du prestigieux magazine The New Yorker qui compte 1 million d’abonnés. Courts extraits (à lire dans son intégralité ici ) :

[…] Plus qu’ailleurs, vos lecteurs se sentent propriétaires du magazine et vous le font savoir. Comment réagir à cette pression ?

C’est l’essence même du New Yorker d’avoir des lecteurs intelligents, engagés, fidèles. Ils écrivent des lettres d’injures quand ils ne sont pas d’accord, mais on a une grande liberté, ce qui est très rare aux Etats-Unis, car nos lecteurs sont présumés intelligents : s’ils ne comprennent pas, ils se disent qu’il doit y avoir quelque chose qui vaut la peine de creuser. Nous sommes également peu vendus à l’unité, une grosse partie de la diffusion est faite par abonnement. Et ces abonnements ont un taux de renouvellement énorme : 84 % ! Donc, nous ne sommes pas jugés sur un seul numéro. […]

[…] La caricature est devenue un sujet de grande crispation ici. Etes-vous plus libres aux Etats-Unis ?

C’est un problème qui fait honneur au crayon. Au moment des caricatures de Mahomet qui sont passées dans Charlie Hebdo, mon cœur était du côté de Charlie, qui a reproduit les caricatures tout de suite, alors qu’aux Etats-Unis il y a eu une certaine hypocrisie : beaucoup d’articles écrits dessus, mais pas de dessins montrés. Avec l’excuse qu’on peut les trouver sur Internet – certes, mais il faut avoir le courage de ses opinions. Charlie a non seulement montré les images, mais en a fait faire à tous ses dessinateurs. Sachant que le tollé de protestations était lié à l’idée même du dessin, plutôt qu’aux dessins eux-mêmes – que personne n’a regardés. C’est l’idée d’une vache sacrée qui est un problème, pas la façon de dessiner la vache.

En illustration quelques Unes “empruntées” au site La boîte verte signées Saul Steinberg, 1976, Ronald Searle, 1973, Sempé, 1985, André François, 1988.

the-new-yorker-cover-42-579x800the-new-yorker-cover-07-606x800the-new-yorker-cover-28-613x800

Les couvertures du New Yorker en album

lundi 3 décembre 2012

“Paris Match. Qu’est-ce qui fait une bonne une du “New Yorker” ?
Françoise Mouly. C’est une couverture qui a une bonne idée, apte à susciter le débat, tout en étant esthétique. Il faut qu’elle vous donne envie de la regarder plus d’une fois.

Sur quels critères écartez-vous certains dessins ?
C’est toujours dur de refuser ce que propose un artiste. Parfois, je le fais parce que ce n’est pas le bon moment, ou parce qu’il existe une meilleure proposition. D’autres fois, parce que l’idée n’est pas clairement exprimée.” […]

Ci-dessus un extrait de l’entretien accordé par Françoise Mouly directrice artistique du New Yorker depuis 1992, à l’occasion de la parution du livre « Les dessous du New Yorker », éditions de La Martinière. A noter, l’exposition des couvertures du « New Yorker » à la galerie Martel, Paris Xe, jusqu’au 5 janvier 2013.

11 septembre 2001

dimanche 11 septembre 2011

Françoise Mouly directrice artistique de l’hebdomadaire The New Yorker a raconté dans le n°3214 de Télérama (17.8.2011) l’histoire de la conception de la désormais célèbre couverture consacrée au 11 septembre 2011.

Cliquer sur l’image pour l’agrandir.
Dessin de Art Spiegelman.