Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Georges Wolinski’

Une exposition Cabu à Saint Just-le-Martel

vendredi 2 juin 2017

Après l’inauguration d’une place Georges Wolinski  en présence de Maryse Wolinski (photo L’Echo.info), le Centre permanent du dessin de presse de St Just-le-Martel rend hommage à Cabu avec l’exposition Le journal des Présidents adaptée de son dernier livre posthume (Michel Lafon. A noter qu’un livre de Cabu illustrant des textes de Charles Trenet devrait paraître chez ce même éditeur). Du 23 juin au 14 août 2017.

loc_50_16-05-17

18765661_1976720539216623_5248342016758130917_n

Wolinski pour ceux qui n’ont jamais osé l’aimer

jeudi 10 novembre 2016

15003221-1513091618707029-6356221017720288620-o« Le bonheur est un métier » (Glénat) est un des meilleurs livres de Wolinski. Georges Wolinski y raconte sa vie, son travail, on y croise Cavanna, Siné, Reiser, Choron, et c’est passionnant car cette autobiographie, composée de ses textes et de ses dessins mis en perspective par Virginie Vernay, révèle tout ce qui donne corps à l’œuvre d’un auteur.

Toute sa vie Wolinski en a agacé plus d’un avec sa fausse nonchalance et ses gros cigares, ce n’était pourtant qu’une carapace pudique derrière laquelle il s’amusait à observer en toute liberté ses contemporains. L’ensemble de ses dessins, et ce livre en particulier, traduisent parfaitement son plaisir à vivre son époque, et surtout son métier.

La postface du livre reprend le texte d’Elsa Wolinski, sa fille, paru dans le magazine Elle en janvier 2015.

A l’occasion de la parution de ce livre, Arte propose cinq petits films autour du livre avec la participation de sa femme Maryse Wolinski, de Martine Mauvieux de la Bnf, de Caroline Mangez, rédactrice en Chef “actualités” à Paris-Match, de Jacques Glénat éditeur, et de Joël Garestier, maire de la Commune de Saint-Just-Martel : http://info.arte.tv/fr/le-bonheur-est-un-metier-wolinski-raconte-wolinski

Hommages à Wolinski

lundi 27 juin 2016

Hommage WolinskiCette fois-ci pas de faute au nom de Wolinski. Lu dans Arles info : « Le 25 juin, 2016, le bâtiment qui abrite l’école MOPA à Arles a été baptisé au nom de Georges Wolinski.  Le dessinateur de presse, assassiné le 7 janvier 2015 par les frères Kouachi dans les bureaux de Charlie Hebdo avec 10 autres personnes, dont huit membres de la rédaction, avait été président du jury de fin d’année de l’école en 2013 et parrain de la promotion 2014, alors que l’une de ses petites-filles, Georgia, y achevait ses études. Wolinski avait connu Arles et l’école grâce à son ami le dessinateur Jean-Pierre Autheman. »

Et dans Ouest-France : «  Depuis mardi 21 juin et durant tout l’été, l’exposition Hommage consacrée à Georges Wolinski, mise en place à Vannes, à l’occasion du Salon du livre est à découvrir rive gauche du Port. Avec le concours de Paris-Match, seize planches inédites du dessinateur de presse, assassiné lors de l’attentat contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, sont présentées.

En illustration, dessin de Wolinski extrait de “Fou d’amour”, Cherche midi (2016).

Merci au Café Bétémé.

Wolinski pour mémoire

mardi 2 février 2016

On en sait plus, grâce à Maryse Wolinski, sur la répartition des dons aux familles recueillis après l’attentat du 7 janvier dans les locaux de Charlie Hebdo. Dans un entretien avec Philippe Vandel sur France Info (A écouter Tout et son contraire du 2 février) elle a révélé que l’argent avait transité sur le compte bancaire des Amis de Charlie Hebdo (sic), et qu’un comité de trois sages représentant les ministères de la Culture, de la Justice, de l’Intérieur, allait – dans les 15 jours –, procéder enfin à sa répartition entre les ayant-droits. Maryse Wolinski revient aussi sur ses relations avec le Charlie d’aujourd’hui et la faute d’orthographe sur la plaque commémorative.

Maryse Wolinski a publié en janvier « Chérie, je vais à Charlie » (Seuil) un livre enquête sur les suites de l’attentat et de souvenirs sur sa vie avec son mari Georges Wolinski.

Autres publications, les textes de la pièce « Je ne veux pas mourir idiot » qui a été rejouée au théâtre Dejazet en septembre 2015, et à paraître début février « Fou d’amour », un livre hommage de dessins de Wolinski sur ce thème (les deux titres au Cherche midi). A noter également la réédition du “Candide” de Voltaire, illustré par Wolinski (éditions du Chêne), et la parution d’une nouvelle édition de « Lettre ouverte à ma femme » (1978) sous le titre “ Ça, c’est moi quand j’étais jeune ”, avec une préface de Maryse Wolinski.

Livres Wolinski

Fait d’Images sur Facebook

jeudi 28 janvier 2016

Fait d’Images c’est aussi sur Facebook.

Wolinski Noisy le Grand

Hommage à Georges Wolinski

mardi 1 septembre 2015

wolinski-je-ne-veux-pas-mourir-idiotLe théâtre Dejazet à Paris rend hommage à Wolinski en reprenant sa pièce “Je ne veux pas mourir idiot”.

Sur le site de FranceTVinfo on peut lire à ce propos : “”Lorsque le directeur du théâtre Jean Bouquin m’a proposé cet hommage, j’ai trouvé cela extraordinaire parce que j’ai précisément rencontré mon mari au moment où il a écrit la pièce en 1968”, a confié à la veuve du dessinateur, Maryse Wolinski. La pièce partira en tournée après les 30 représentations parisiennes du 1er au 26 septembre. Elle est ponctuée de chansons écrites par Evariste et Wolinski, et s’inspire des dessins parus à l’époque dans “L’Enragé”.”

sipa_00721763_000009Maryse Wolinski rajoute, “J’ai demandé à ce que le texte soit respecté mais la chanson finale, qui sera jouée après les applaudissements, a été réécrite par Evariste pour inclure un hommage aux victimes de l’attentat, Cabu, Wolinski…”. Maryse Wolinski. a aussi prêté une quarantaine de dessins, aussi bien politiques que portant sur des sujets de société, qui sont exposés dans le hall du  théâtre. “J’ai essayé de montrer l’évolution du trait de mon mari”, dit-elle.”

En illustration, le livre de Wolinski publié en 1968 et une photo (© Sipa) de la pièce avec en décor un dessin de Siné.

Interview de Maryse Wolinski sur RTL (video). Extrait : “

“J’ai eu plusieurs phases, une phase de sidération, une phase de déni, et puis ensuite j’ai eu une phase de colère donc je me suis dit, il faut que je fasse une contre-enquête, pourquoi une scène de guerre a eu lieu dans les bureaux d’un journal satirique”.

“Pourquoi …, alors que la standardiste recevait de très nombreux appels de menace, pourquoi il n’y avait plus de fourgonnette de police, le journal n’était plus du tout gardé. Charb avait son garde du corps, mais qu’est-ce qu’il pouvait faire? D’ailleurs j’ai interviewé des policiers et la question est quand même de savoir …, les policiers face aux kalachnikovs de ces extrémistes […], qu’est-ce qu’ils peuvent faire ? Je me pose la question”, Maryse Wolinski a indiqué que ce serait “en partie” l’objet de son livre dans lequel elle racontera aussi “qu’est-ce que c’est d’avoir perdu Georges Wolinski”.

Parution du livre en janvier 2016.