Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Pichon’

La liberté de rire contre l’intolérance

mercredi 8 avril 2015

FortedeiMarmiLe Musée de la Satire et de la Caricature de Forte dei Marmi (Italie), présente du 11 avril au 7 juin 2015 l’exposition “Encre libre (Inchiostro coraggioso) – Quand la liberté de rire se dresse contre l’intolérance”, organisée par le webmagazine satirique italien Buduàr et la FECO France, association française de dessinateurs.

LoupFortedeiMarmiExposants : Dino Aloi, Carlos Amorim, Arthos Careghi, Gianni Audisio, Aurel, Avoine, Carlo Baffi, Ballouhey, Battì, Bauer, Catherine Beaunez, Biz, Bridenne, Brito, Gianni Burato, Assunta Toti Buratti, Cambon, Davide Ceccon, Chimulus, Coco, Lido Contemori, Lele Corvi, Marco De Angelis, Franco Donarelli, Dubouillon, Mattia Franceschini, Giox (Giovanni Sorcinelli), Antonio Guarene, Gianlorenzo Ingrami, Emilio Isca, Jiho, Firuz Kutal , Andrzej Krauze, Man, Large, Lécroart, Jac Lelièvre, Loup, Fabio Magnasciutti, Rémi Malingrey, Ro Marcenaro, Valerio Marini, Melanton (Antonio Mele), Claudio Mellana, Françoise Menager, Milko Dalla Battista, Million, Mofrey, Ramses Morales, Flavien Moreau, Mutio, Richard Nagy, Marilena Nardi, Pakman, Palex (Alessandro Prevosto), Pancho, Danilo Paparelli, Passepartout (Gianfranco Tartaglia), Andrea Pecchia, Pesso , Pétillon, Pichon, Pinter, Placide, Plantu, Franck Raynal, Rousso, Sabatier, Oscar Sacchi, Eugenio Saint Pierre, Ugo Sajini, François San Millan, Silver (Guido Silvestri), Doriano Solinas, Carlo Squillante, Sergio Staino, Mauro Talarico, Trax, Lucio Trojano, Gianfranco Uber, Pietro Vanessi, Veesse.

En raison de travaux au Musée, les dessins sont exposés Villa Bertelli, via Mazzini 200 – Vittoria Apuana, Forte dei Marmi (Province de Lucca). Vendredi et samedi de 16h30 à 19h30, dimanche de 10h30 à 13h et de 16h30 à19h30

En illustration : logo dessiné par Altan et dessin de Loup (Octobre 2012).

Osmose de la caricature « reporté »

vendredi 6 mars 2015

Sur le blog du festival Osmose de la caricature, de St Jean de Sixt, son président Fred Dexpert a publié le communiqué suivant :

affiche-DL« Pour des raisons de sécurité, puisque nos amis dessinateurs sont des cibles potentielles des barbares, nous avons pris la décision d’annuler l’édition 2015 du festival. Mais ceci n’est qu’un report, Osmose de la Caricature n’est pas morte, seulement en sommeil, le temps que l’atmosphère se radoucisse…
Cela prendra le temps qu’il faudra mais les dessinateurs reviendront à St Jean de Sixt pour le plus grand plaisir du public pour lequel nous ne voulons pas prendre de risques inutiles… Caricaturalement vôtre »

Le festival créé par le dessinateur Jacques Thomas devait présenter les 14 et 15 mars 2015 pour sa 12ème édition, le travail des dessinateurs Amoudry, Eno, Gibo, Michelet, Million, Moine, Pichon, Roth, Thomas et Turier. Le thème de cette année était la Liberté.

857613_10200658075956958_933471668_oLibération qui annonce également cette annulation précise « Les organisateurs et l’office du tourisme disent avoir été alertés par les autorités sur d’éventuels risques et avoir renoncé à gâcher l’ambiance du festival par des conditions de sécurité trop importantes et onéreuses. Selon la préfecture, il s’agissait seulement d’être « attentif en fonction du programme et de la nature des caricatures présentées », un tel festival méritant «une attention particulière» dans la période actuelle. « Mais on n’a jamais prescrit d’annulation ni préconisé de mesures de sécurité lourdes, car il est évident qu’un petit festival de ce genre, plus festif que militant, ne représente pas de risque particulier. »

En illustration, les affiches des éditions 2011 (Deloire) et 2013 (J.Thomas). L’affiche 2015 signée Eno, publiée sur le blog en janvier 2015, n’est plus disponible.

17ème édition pour le festival de Castelnaudary

jeudi 27 novembre 2014

affiche AurelSimplicité, bonne humeur, et sélection des invités, sont les garants du succès du Festival de la Caricature et du Dessin de Presse de Castelnaudary qui fêtera sa 17ème édition du 27 novembre au 7 décembre 2014 à la galerie Paul Sibra.

Les dessinateurs Aurel, qui préside cette édition et signe l’affiche, Batti, Besse, Biz, Cambon, Deligne, Gibo, Giemsi, Gros, Hours, Kap, Lerouge, Moine, Mric, Pichon, Soulcié, Sié, Tignous, Wingz, et Willis from Tunis, seront présents les 27, 28, 29 et 30 novembre.

Le thème de cette année est “Grandes Oreilles et petits secrets”. L’inauguration a lieu le samedi 29 à 11h.

Le site du Festival

Un nouveau site Internet pour St Just-le-Martel

samedi 20 septembre 2014

St-Just-ex-siteLe festival International (de la caricature, du dessin de presse et d’humour) de St Just-le-Martel va inaugurer à quelques jours de sa 33ème édition (27 septembre – 5 octobre 2014) son nouveau site Internet. Fini les mises en pages mal fagotées et peu attrayantes, les informations caduques, les photos non légendées, les biographies et les bibliographies de dessinateurs incomplètes, le site sera peut-être enfin au niveau, d’un salon « Unique en Europe » et dont le lieu s’autoproclame « Capitale incontestée de la caricature, du dessin de presse et d’humour », sans oublier le « Centre Permanent du dessin de presse ».
Cette mise à jour serait confiée à Alban Poirier qui anime déjà le site de l’EIRIS.
Plus simple, plus lisible, le site de St Just proposera notamment le programme complet de l’édition 2014 et de ses expositions, avec entre autres « L’art comptant pour rien » de Loup qui reprend les dessins de son album éponyme publié au Cherche midi, « Le dessin de presse en Afrique » exposition proposée par le Fescarhy, festival de Yaoundé au Cameroun, « Le dessin de presse en Syrie », exposition proposée par Saad Hajo, une exposition de Coco, ancienne lauréate du prix de l’Humour vache.
A noter que St Just a également présenté à Limoges et en prélude au festival des « expos apéritives » signées Pichon, Rousso, Placide, Eno ou Olivier Ganan.

En illustration la page d’accueil du site actuel de St Just-le-Martel. Dessin de Guy Hennequin et de Loup.

Pichon s’explose

mardi 3 décembre 2013

Pichon a dessiné pour Hara Kiri, L’Idiot International, Lui, Miroir du cyclisme, Fluide glacial, et aujourd’hui encore pour Le Télégramme (Griffonages), entre autres. Depuis le 20 novembre et jusqu’au 4 janvier 2004, la ville de Plérin-sur-mer où il réside depuis bientôt 13 ans présente « Explosition » une rétrospective de son parcours de dessinateur.

Extrait de l’article que lui a consacré Le Télégramme à l’occasion de cette exposition :

« Il a fallu sélectionner parmi des centaines de planches précieusement conservées par leur auteur depuis le milieu des années 60 », raconte Nelly Boufferon, directrice de la communication de Plérin. Au final, ce sont 360 planches qui ont été retenues pour illustrer la longue et prolifique carrière de Michel Pichon qui – le terme l’amuse beaucoup -, « grenouille » depuis près de 50 ans dans cette drôle de famille des dessinateurs de presse. Lui y est tombé tout petit. « J’ai toujours aimé dessiner. Nous n’avions pas de télé. J’ai commencé à croquer des personnages. Je les découpais ensuite pour jouer avec ». Pas fortiche à l’école, le fils d’écrivain opte pour une autre forme d’expression. Pour lui, ce sera définitivement le dessin d’humour. Après un passage aux Arts appliqués à Paris, où la famille Pichon, originaire de Redon (35), est installée depuis les années 50, le jeune Michel, tout juste âgé de 20 ans, décide de se lancer, comme on le faisait à l’époque, au culot. « Lors d’une permission, je suis allé rencontrer Cavana. Il m’a donné ma chance ». L’aventure Hara Kiri commence. « À cette époque, j’étais très inspiré par Ronald Searle. Il a fallu que j’affirme mon style », raconte-t-il. En collaborant à « Lui », « j’ai, par exemple, appris à faire des petites nanas plus mignonnes… ». Viennent ensuite les années 70 et leur bouillonnement créatif. « C’est l’âge d’or du dessin de presse. Il y avait énormément de titres et de la place pour tout le monde. En vendant un dessin, on pouvait vivre un mois ».

Centre culturel Le Cap, 6, rue de la Croix, 22190 Plérin-sur-Mer. 02 96 79 86 01.

L’empreinte d’Hara Kiri

lundi 2 décembre 2013

« Du dessin et rien d’autre ! » précise Cavanna dans le texte d’introduction de « La gloire de Hara Kiri » qui vient de paraître aux éditions Glénat. Effectivement cet album de 336 pages, est un véritable tsunami de styles, de graphismes, d’inventions, d’humour, et de talents, qui aide à mieux comprendre comment ce journal, créé par Cavanna et Georges Bernier (Professeur Choron), a pu si durablement marquer les esprits et générer autant de dessinateurs, pour la plupart encore présents dans la presse aujourd’hui.

La liste des auteurs est impressionnante à commencer par ceux qui ont participé aux  premiers numéros, Fred qui signa les premières couvertures, Topor, Gébé, Wolinski, Cabu, Reiser, Willem.

Générique complet de l’album : Barbe, le groupe Bazooka, Blachon, Bosc, Carali, Cardon, Chaval, Olivia Clavel, Copi, Coureuil, De Carlo, Manfreid Deix, Dimitri, Pierre Fournier, Gourmelin, Got, Guitton, Maurice Henry, Herr Seele, Hopf, Hugot, Kamagurka, Lacroix, Lulu Larsen, Lefred-Thouron, Lob, Masse, Moebius, Mose, Muzo, Nabe, Nicoulaud, Guy Peellaert, Pelotch, Petit-Roulet, Philippe, Kiki Picasso, Loulou Picasso, Pichon, Placid, Poussin, Rémi, Bruno Richard, Sajtinac, Charlie Schlingo, Serre, Siné, Soulas, Vicq, Vuillemin, sans oublier Cavanna, alias Sépia, dessinateur, et créateur du fameux logo d’Hara Kiri.

Un remarquable travail orchestré par Cavanna et Virginie Vernay, accompagné de textes signés Pacôme Thiellement et Jacques Sternberg.

Delfeil de Ton conclut l’ouvrage en écrivant « La gloire, nous dit le dictionnaire, c’est une renommée éclatante. Il dit aussi le dictionnaire, que la gloire est une réputation qui s’attache aux mérites particulièrement remarquables. Voilà des définitions qui correspondent à Hara Kiri. La gloire est également « une chose dont on est fier » : Hara Kiri est particulièrement fier de ses dessins. »

En illustration, dessin de Topor publié dans Hara Kiri en… 1963. Dessin de Reiser en couverture de l’album.