Après Loup (voir blog du 2.10.2011) c’est au tour de Cabu d’être interrogé par Stéphane Marmain pour Le Populaire du Centre (3.10.2011) à l’occasion de sa présence au 30ème Salon international du dessin de presse d’humour et de la caricature avec l’exposition « Cabu, 50 ans de dessin de presse ».
Extraits.
A propos du salon et du Centre du dessin de presse :
« Et l’idée du salon lui a tout de suite plu : « Il y avait tellement de salons de la BD et le dessin de presse y avait toujours une place un peu marginale… Alors évidemment, ça m’a intéressé : un salon juste pour nous ». […] Près de trente ans après, Cabu est un peu soufflé par le nouveau Centre – « On se croirait dans une grande ville » – et particulièrement ravi que l’expo centrale soit consacrée à Dubout : « C’est le premier qui m’a donné envie de dessiner, il a vraiment créé un monde à lui ».
A propos du dessin :
« C’est vrai que je dessine tout le temps. C’est comme un musicien, il doit faire ses gammes. Moi, si je ne dessine pas pendant deux ou trois jours, j’ai l’impression que je perds la main. Et puis il faut que je travaille pour me renouveler, essayer de ne pas tomber dans mes propres clichés, faire vieillir mes personnages… ».
« Est-ce que j’ai de la tendresse pour mes personnages… Sans doute. En tout cas, on ne peut pas faire du dessin d’humour si on est dans la haine ou dans l’imprécation. Beaucoup ont ce défaut et oublient de faire rire. Il faut avoir un peu d’élégance ».
En illustration, Cabu recevant son Prix de l’Humour vache en 2009
et son affiche pour l’édition 2010 du salon de St Just le Martel.
Le croquis d’audience fait un retour en force dans les médias avec les grandes affaires judiciaires. C’est le cas actuellement avec le procès Clearstream qui va se dérouler pendant près de trois semaines.
