Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Jacques Glénat, un éditeur entreprenant

30 septembre 2010 à 13 h 00

Les relations des dessinateurs avec leurs éditeurs ne sont pas toujours simples, et les intérêts des uns ne sont pas toujours compatibles avec les bénéfices des autres. Le mensuel Management du mois d’octobre 2010 (n°179) consacre deux pages à Jacques Glénat un éditeur « principal actionnaire de son groupe, dont il détient 93 % des parts » qui a longtemps œuvré pour le dessin d’humour (Serre, Quino, Mordillo, Bridenne, Blachon, Tetsu, entre autres) avant de consolider sa bonne fortune avec les mangas, les BD ésotériques, Titeuf , et aujourd’hui investir dans la restauration de luxe.

L’auteur de l’article, Francis Lecompte dévoile au passage une des clés de sa réussite. Extrait :

« Beaucoup de ses anciens cadres déplorent son âpreté au gain, “il possède d’indéniables talents pour les affaires, mais il ne fait pas de cadeaux à ses auteurs”, soupire Henri Filippini, qui fut son bras droit pendant des décennies. Car Glénat est connu pour ses contrats alambiqués et pièges, même avec ses poulains les plus rentables. »

À noter que l’article qui compare Jacques Glénat à Oncle Picsou, nous apprend aussi que « le deuxième éditeur de BD en France » vient de remporter le droit de rééditer les aventures des personnages de Walt Disney, Mickey, Donald, mais surtout d’inventer de nouvelles histoires.

En illustration la double-page de Management.