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le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘L’Apocalypse’

J-C Menu et l’esprit Charlie à Angoulême

vendredi 30 janvier 2015

1-3-LAUREAT2015-CH2Extraits de la prise de parole de Jean-Christophe Menu (L’Apocalypse) lors de la remise du Grand prix spécial à Charlie Hebdo à Angoulême (source La Charente libre) :

“Etre Charlie, c’est d’en avoir rien à branler. C’est ça la meilleure réponse”

“L’esprit Charlie, ce n’est pas de transformer en héros nationaux des satiristes qui chiaient sur le pouvoir, de faire sonner Notre Dame pour des anticléricaux“… “c’est de dire que le maire d’Angoulême est un con quand il pose des grillages sur des bancs. Voilà, je transmets”.

“Tout se mélange avec tous ces hommages un peu foireux. On a juste envie de dire fuck”. (Venir chercher ce prix ?) “C’est Luz qui me l’a demandé. Il m’a dit : ‘sois toi et tu seras nous. Démerde toi’. J’en ai pas dormi pendant trois jours”.

“L’humour et la démocratie, c’est kif kif. Le progrès, c’est 250 ans depuis la Révolution. La régression, elle, prend 15 secondes avec une kalachnikov. L’humour est la meilleure réponse, car une société qui ne rit plus, qui vit dans la terreur, n’a plus de sens”.

“Vive Charlie Hebdo, vive Le Canard enchaîné, vive Siné mensuel, vive toute la presse satirique, et l’autre, l’autre, quand elle se sera sorti les doigts du cul et qu’elle commencera à contribuer à sauver la planète, alors ce jour-là, l’autre, on lui dira peut-être aussi Vive la France et qu’elle est Charlie.”

Une autre perception de l’intervention par France Inter qui titre sur son site Internet : “Angoulême : l’hommage à Charlie, l’insulte au maire…”. A écouter sur ce même site l’intervention intégrale de Jean-Christophe Menu (4,17′)

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samedi 10 novembre 2012

Jérôme Garcin parle du livre « Les lundis de Delfeil de Ton » :

[…] « A quoi tient, alors, que les chroniques 1975-77 de l’immarcescible Delfeil de Ton se lisent aujourd’hui avec une telle gourmandise ? A leur troublante actualité, quand il parle de la crise qui sévit, des loups – les huissiers – qui rôdent dans les villes, de l’omniprésent Jean d’Ormesson, de la télé débile, de la prolifération des «faux-jetons» ou de Paris (sa grande affaire, avec le jazz) qu’on défigure et bétonne méthodiquement ? Sans doute. » […]

DDT y parle aussi de Gébé, de Hara-Kiri, des graphistes du groupe Bazooka, remercie Lefred Thouron, et publie sur la couverture son « portrait officiel » dessiné par Reiser. Préface de Cavanna, bien sûr.

A noter également la qualité apportée à la fabrication du livre par la toute nouvelle maison d’édition L’apocalypse créée par Jean-Christophe Menu (ex fondateur de L’Association) avec Etienne Robial « associé et conseiller à la fabrication ».