Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Richard Malka’

Les bonnes affaires de JeSuisCharlie

mercredi 11 février 2015

c-est-dur-d-etre-aime-par-des-cons-jeudi-a-cap-cinema_914366_500x280pAprès le massacre les affaires reprennent.

Le film “C’est dur d’être aimé par des cons” de Daniel Leconte énorme bide commercial lors de sa sortie en 2008 malgré sa présentation au festival de Cannes, est réapparu dans une centaine de salles de cinéma, et en DVD, après la tuerie  à Charlie Hebdo le 7 janvier 2015.

On apprend également que le film documentaire a été acheté par un distributeur américain pour une sortie aux Etats-Unis, que ses producteurs sont en discussion « avec des Suisses, des Italiens, des Allemands », et que le film a aussi été vendu à des distributeurs de télévision au Danemark et en Allemagne… L’occasion fait le producteur.
Bien évidemment, « La totalité des recettes salles et DVD en France sont reversées à Charlie Hebdo. »…

Le film qui raconte l’histoire de la publication des caricatures de Mahomet dans Charlie et les procès qui s’en suivirent, fait la part belle au directeur de l’époque Philippe Val et à l’avocat Richard Malka (immortalisé sur l’affiche par Cabu (en illustration), à gauche c’est Francis Szpiner).
Et qui revoilà dans le numéro de février du Causeur ? : Philippe Val et Daniel Leconte le réalisateur du film qui répondent aux questions d’Elisabeth Lévy, « Fondatrice et directrice de la rédaction de Causeur » (et ex-compagne de Richard Malka). Le monde est ridiculement petit.
10888483_870925702929682_8656228718654342741_nA noter que le film n’aborde pas la répartition des gros bénéfices de l’année 2006 dus à la vente record du numéro spécial de Charlie et que se partagèrent alors les principaux actionnaires de l’hebdomadaire : 330 000 euros chacun pour Philippe Val et Cabu, 110 000 euros pour Bernard Maris et 55 000 euros pour Eric Portheault (Le Monde 30.7.2008). Si les salariés touchèrent une prime, les collaborateurs payés en droits d’auteurs, eux, n’eurent droit à rien.

Pour la petite histoire, en même temps que Charlie Hebdo, un autre journal France Soir, consacra sa Une à l’affaire (En illustration – dessin de Delize) et publia dans ses pages toutes les caricatures de Mahomet sans que cela ne donne matière à film.

Coucou revoilà Philippe Val

jeudi 5 février 2015

Le sang de ses amis morts à Charlie Hebdo, et ses larmes versées pour eux à des heures de grande écoute, ont à peine fini de sécher que voilà que l’on reparle de Philippe Val.
Il faut dire qu’ il a du temps libre : ex-chansonnier satirique de gauche, ex-chanteur de bluettes et ami de Carla Bruni, ex-directeur de Charlie Hebdo, ex-directeur de France Inter nommé par Sarkozy, il doit désormais retrouver un poste à la hauteur de sa grandiloquence. Pour les compétences il peut compter sur son opportunisme viscéral.
Heureusement dans son malheur il est beaucoup soutenu, par son ami indéfectible l’avocat Richard Malka au sourire si doux quand il parle dans les médias des douze morts de Charlie, et qui a si bien spolié Cavanna du titre Charlie Hebdo comme on l’apprend dans le dernier film de Denis Robert, et par Anne Hommel, communicante de crise (DSK, Cahuzac), et… grande amie de Richard Malka.

Tout ça est décortiqué dans un article du Point titré « Charlie : que faire des millions ? » Le retour de celui qui fut directeur de Charlie Hebdo est réfuté par Richard Malka qui conteste l’affirmation du Point selon laquelle si la direction éditoriale de Charlie Hebdo n’est pas encore assurément nommée, c’est « pour préparer l’équipe rédactionnelle au retour de Philippe Val». Cité 6 fois dans l’article, ce dernier déclare « Je n’y retournerai pas. Je ne connais pas les gens de cette équipe » (sic) et rajoute « S’ils en exprimaient le besoin, nous pourrions discuter d’un point ou l’autre. »
Le Point termine son article en concluant que « La rumeur maligne se nourrit, comme toujours, d’éléments tangibles » et rappelle les amitiés de Richard Malka, Philippe Val, et Anne Hommel. A propos de celle-ci, Val déclare « Sa présence dans Charlie n’a pas d’autre sens que la fraternité ». On ne demande qu’à le croire. f.f.

 

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Le lien pour l’article (payant) du Point.

Les vautours sont aussi Charlie.

lundi 2 février 2015

indexLignes extraites de l’article “La « strauss-kahnie » florissante malgré la chute de son héros” de Raphaëlle Bacqué et Emeline Cazi paru dans Le Monde daté du 2 février 2015 :

[…] “Anne Hommel a pour sa part fait fructifier son expérience de communicante au cœur de la crise, lorsque DSK voyait camper des centaines de journalistes devant la maison où il était assigné à résidence à New York. Après avoir géré l’image de Jérôme Cahuzac, l’ex-ministre de l’économie de François Hollande rattrapé par les révélations sur son compte en Suisse, sa petite société Majorelle a pris en charge la communication de Charlie Hebdo après l’attentat du 7 janvier. Amie de longue date de Richard Malka, l’un des avocats de DSK et des journalistes de l’hebdomadaire satirique, c’est elle qui a centralisé les demandes d’interview de l’ex-directeur de Charlie Philippe Val et de Riss, le nouveau directeur de la publication. Elle qui a organisé la conférence de presse dans la cafétéria de Libération avec les rescapés de la tuerie devant les caméras du monde entier. […]

A noter qu’Anne Hommel était officiellement en charge de la communication de Fleur Pellerin lorsqu’elle était ministre déléguée chargée des PME, de l’innovation et de l’économie numérique, pour les enterrements de Charb, Wolinski, et Tignous de Charlie Hebdo, c’est Richard Malka qui a du inviter directement la ministre de la Culture qu’elle est maintenant…

Le Monde magazine et Charlie Hebdo

mercredi 21 janvier 2015

10940525_899920440047787_5062089944139515874_nLe Monde magazine consacre sa Une et une dizaine de pages à la “Bande à part” de Charlie Hebdo. Celui des origines et celui d’aujourd’hui, et y on cite aussi Cavanna, Gébé, le Pr Choron, créateurs du titre. Les dessinateurs du supplément hebdomadaire du Monde rendent également un hommage graphique assez abscons à l’hebdo satirique. Le Monde consacre également trois pages de publicité à Richard Malka “L’avocat des “sales gosses”, présenté ainsi “Il n’avait que 24 ans quand il a commencé à défendre Charlie Hebdo. Ving-deux ans plus tard, Richard Malka est devenu un des avocats les plus influents du droit de la presse. Et reste le protecteur bienveillant de la bande.” Riss a bien fait de préciser qu’il allait demander l’aide de la Cour des comptes pour recevoir, distribuer, et contrôler, l’importante quantité de dons reçus par le journal depuis le tragique 7 janvier 2015.

Dessin de couverture et illustrations : Artus de Lavilléon.

Tignous à la Une de l’International New York Times

samedi 17 janvier 2015

Vu à la télé et partout (mais pas autant que l’avocat Richard Malka), le cercueil de Tignous qui a fait la Une de l’International New York Times. Liste des dessinatrices et dessinateurs qui ont participé à la décoration : Mric, Margerin, Large, Willem, Ballouhey, Delambre, Jiho, Babet, Catherine Beaunez, Samson, Jy, Dobritz, Louison, Coco, Eric Martin, Carali, Deligne, Camille Besse, Faujour, Wingz, Bridenne, Aurel, Soulcié, Lasserpe, Maëster, Solé, les Québécois Bado, Beaudet, et quelques autres…

Merci à Jiho.

Cercueil-Tignous

3 millions d’exemplaires pour le prochain Charlie Hebdo

lundi 12 janvier 2015

01-1177-HouellebecqLu dans Le Parisien :

Titre : “Charlie Hebdo : le numéro de mercredi tiré à 3 millions d’exemplaires”

Extrait : […]” Côté contenu, il ne s’agira pas d’un «numéro de pleurnichards», a d’ores et déjà prévenu Gérard Biard, nouveau rédacteur en chef. Ce  numéro continuera à dire «les pires horreurs sur le christianisme, le judaïsme et l’islam», a annoncé sur France Info l’avocat du journal Richard Malka.

«Un Charlie Hebdo qui réussit, c’est un Charlie qu’on ouvre, on hoquette d’effroi quand on voit le dessin, et puis on éclate de rire.» Plus précisément, ce numéro comportera «évidemment», comme le journal l’a déjà fait, des dessins sur Mahomet. «On ne cédera rien sinon tout ça n’aura pas eu de sens. L’état d’esprit Je suis Charlie cela veut dire aussi le «droit au blasphème», a-t-il martelé.” […]

 

En illustration, la Une du dernier numéro dessinée par Luz, imprimée à 65 000 exemplaires et totalement épuisé chez les marchands de journaux. Charlie Hebdo vendait  ces derniers temps autour de 25 000 exemplaires et avait lancé un appel aux dons pour continuer à paraître. Avec les aides promises par l’Etat, Google, le mécène de Plantu, et les ventes de ce numéro, l’avenir de l’hebdomadaire semble assuré.