Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Bitstrips’

BitStrips le dessin pour les nuls

vendredi 20 décembre 2013

Si l’exposition The Parisianer ( voir blog du 19.12.2013 – elle ne dure que jusqu’au 23 décembre) démontre brillamment qu’il existe au minimum 108 talents graphiques dans l’hexagone , un journal et un ministère préfèrent utiliser les « dessins » de l’application BitStrips (voir blog du 29.11.2013) pour illustrer un article ou pour communiquer.

Le journal, c’est le Nouvel Observateur qui utilise les dessins de BitStrips pour agrémenter un article sur la guerre tarifaire entre Xavier Niel (Free) et Stéphane Richard (Orange) avec l’arrivée de la 4G pour les téléphones mobiles. Le ministère, c’est celui de l’Intérieur qui utilise BitStrips pour mettre en « images » une campagne pour l’inscription sur les listes électorales, comme le raconte Le Parisien.

BitStrips, c’est facile, à la portée de tout le monde, et surtout c’est pas cher pour ceux qui croient faire des économies en se passant de dessinateurs.

BitStrips, le dessin prémâché

vendredi 29 novembre 2013

Les dessinateurs peuvent à nouveau s’interroger sur leur sort professionnel avec l’arrivée en France de BitStrips. Une application créée en 2012 et qui permet à tout un chacun de raconter sur Facebook sa vie en images grâce à une panoplie de lieux pré-dessinés dans lesquels on insère et fait parler son avatar ou celui de ses amis.

Et les journaux qui publient de moins en moins de dessins n’ont pas hésité à vanter l’originalité de ce nouveau moyen d’expression à la portée de tous (« Nouvel outil de la satire politique ? »).

C’est le cas de L’Express qui sur son site Internet s’est amusé « via BitStrips, application qui fait fureur sur les réseaux sociaux», à reconstituer « Les fabuleuses aventures de NKM dans le métro parisien ».

Si nombre de médias (Les Echos, Le Parisien, Boursorama (sic), etc.) ont consacré un article à la popularité de BitStrips, peu on fait l’effort d’imaginer qu’ils pouvaient faire la même chose en sollicitant de vrais dessinateurs. Qui, il est vrai, eux, ne sont pas gratuits.