Les dessinateurs peuvent à nouveau s’interroger sur leur sort professionnel avec l’arrivée en France de BitStrips. Une application créée en 2012 et qui permet à tout un chacun de raconter sur Facebook sa vie en images grâce à une panoplie de lieux pré-dessinés dans lesquels on insère et fait parler son avatar ou celui de ses amis.
Et les journaux qui publient de moins en moins de dessins n’ont pas hésité à vanter l’originalité de ce nouveau moyen d’expression à la portée de tous (« Nouvel outil de la satire politique ? »).
C’est le cas de L’Express qui sur son site Internet s’est amusé « via BitStrips, application qui fait fureur sur les réseaux sociaux», à reconstituer « Les fabuleuses aventures de NKM dans le métro parisien ».
Si nombre de médias (Les Echos, Le Parisien, Boursorama (sic), etc.) ont consacré un article à la popularité de BitStrips, peu on fait l’effort d’imaginer qu’ils pouvaient faire la même chose en sollicitant de vrais dessinateurs. Qui, il est vrai, eux, ne sont pas gratuits.