Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Pétillon’

Quino, 1932-2020

jeudi 1 octobre 2020

En 2004, pour célébrer les 50 ans de dessin de Quino et les 40 ans de Mafalda, les éditions Glénat ont demandé à des dessinateurs d’imaginer l’héroïne à cet âge. Un portfolio a été édité à cette occasion avec des dessins de Blachon, Cabu, Florence Cestac, Fred, Loup, Maja, Pancho, Pétillon, Plantu, Serguei, Siné, Wiaz, Willem, Wolinski, Wozniak, et Zep. Les originaux ont été offerts à Quino – Joaquín Salvador Lavado Tejón.

 

Fait d’images sur Facebook

vendredi 14 décembre 2018

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Vive les comédiens et Cabu !

vendredi 16 mars 2018

Sur la page Facebook de Fait d’Images quelques photos de l’exposition “Vive les comédiens !” qui présente dans le cadre de la Comédie française plus de 200 dessins réalisés par Cabu. L’inauguration a eu lieu le 15 mars en présence de Véronique Cabu-Brachet, Eric Ruf, l’administrateur général, Jean-François Pitet, concepteur de l’exposition, et d’une centaine de personnes parmi lesquelles figuraient des membres de la rédaction du Canard enchaîné, de Charlie hebdo et Philippe Val, ainsi que des dessinateurs, Pétillon, Wozniak, Riss, Mougey, Salch. Si le grand public peut voir une partie des dessins de Cabu dans la rotonde d’accueil au rez-de chaussée, il doit assister à une représentation (ou plusieurs) pour découvrir l’ensemble des dessins répartis dans tout l’édifice (y compris dans les toilettes).

L’événement donne l’occasion de découvrir ou de redécouvrir l’immense production de Cabu sur le théâtre, notamment les affiches, et le grand nombre de reportages publiés dans Hara-Kiri, Le Canard enchaîné et Charlie hebdo.

Une affiche, un livret et des cartes postales ont été éditées à cette occasion. Comédie française, 1 Place Colette, 75001 Paris.

Dessiner pour Le Canard enchaîné

mardi 20 février 2018

Les dernières signatures de dessinateurs apparues récemment dans Le Canard enchaîné sont celles de Romain Dutreix, Urbs, et Adelinaa. L’hebdomadaire satirique continue à chercher de nouveaux talents pour compenser la disparition dans ses pages des dessins de Cabu, Pétillon, Cardon.

Mais pour illustrer l’hebdomadaire il reste encore les « anciens » Escaro, Kerleroux, Wozniak, Delambre, Potus, Mougey, Kiro, Pancho, et Lefred-Thouron. Ces dernières années ils ont été rejoints par Diego Aranega, Bouzard, Aurel, Vera Makina, mais aussi Lindingre, Lara, Lefèvre, Large, Soulcié, dont les parutions sont cependant plus aléatoires.

En dehors de la cooptation et du parrainage, Kerleroux pour Cabu, Cabu pour Mougey, Pétillon pour Bouzard (en 2012 ce dernier avait intitulé le blog qu’il partageait avec James Ottoprod « On veux travailler pour le Canard »), Wozniak pour Adelinaa, il n’est pas évident de rejoindre la confrérie des dessinateurs du Canard. D’autant que les critères de sélection des dessins par la rédaction sont pour beaucoup d’auteurs très mystérieux. Reste l’obstination des dessinateurs qui chaque lundi et mardi matin, jours de bouclage du journal, envoient des dessins dans l’espoir qu’ils seront publiés. Quelques-uns ont cette chance.

A noter que Le vénérable journal, 100 ans en 2016, a également un site Internet. Cependant on n’y trouve que la Une de l’hebdomadaire, des informations sur Les Dossiers du Canard, l’autre publication des éditions Maréchal-Le Canard enchaîné, et les conditions d’abonnement.

Illustration : Romain Dutreix par ailleurs dessinateur à Fluide glacial et auteur avec Toma Bletner de « Revue de presse – Petite histoire des journaux satiriques et non-conformistes » (Fluide glacial).

Pétillon, 10 ans de dessins au Canard

mardi 10 octobre 2017

En attendant, Fait d’Images c’est sur Facebook.

Emmanuel Macron en caricature

mercredi 17 mai 2017

Libération a interrogé plusieurs dessinateurs – Joann Sfar, Coco, Mathieu Sapin, Pétillon, Terreur Graphique, pour savoir comment ils caricaturent le nouveau président de la République Emmanuel Macron. Titre de l’article de Sabrina Champenois “Emmanuel Macron, obscur objet du dessin ?

Extraits :

15355740_886134258196037_2855857820399430695_nJoann Sfar : […] Moi, je ne suis pas dans la caricature politique, je fais du portrait de caractère, basé sur l’observation – d’un comportement, d’attitudes – et ce sont les accrocs, les faux pas qui m’intéressent, quand ils se prennent les pieds dans le tapis. Alors, peut-être que ça va venir, et ça va être intéressant de le regarder, des choses vont forcément émerger. […]

Coco : […] On peut dessiner tout le monde. Les moches et les autres. Le tout, c’est de bien interpréter, de trouver un point de vue. Quand on a trouvé le regard, on a fait 50% du dessin (C’est Cabu qui disait souvent ça, il avait raison). Et les aspérités, ça va venir. Par son couple, peut-être. Pas la différence d’âge, ça, je m’en fous, mais plutôt cette relation prof-élève que j’ai perçue dans le documentaire les Coulisses d’une victoire et qui m’a surprise. Macron, j’ai confiance, ce sera un bon client comme les autres, même si pas aussi physique qu’un Sarkozy. […]

Mathieu Sapin : […] Ce qui est certain, c’est que comme tous les beaux gosses, il pose problème, ceux qui ont des aspérités sont plus intéressants. Mais bon, il y a quelques éléments auxquels on peut s’accrocher : le front haut, la petite coupe de cheveux d’enfant sage, les pattes post-étudiant, un long nez, une forme de menton très anguleux alors que celui de Hollande par exemple, est beaucoup plus fuyant. Et puis il y a sa dentition : il n’a pas les dents en avant mais légèrement écartées et bien visibles alors que celles de Hollande, personne ne les voit ; en fait Macron a quelque chose de carnassier.” […]

Terreur Graphique : «Macron est super compliqué à dessiner, d’ailleurs je n’ai pas trouvé le truc, je ne le dessine jamais de la même façon. Même avec ses dents, petites et légèrement écartées, des dents d’enfant, il garde un côté Ken (de Barbie). Comme je ne fais pas les yeux mais plutôt les traits, son regard ou son nez ne m’aident pas. Je trouve que Mathieu Sapin et Pétillon s’en sortent bien, sinon je vois bien que mes collègues galèrent aussi. Mais bon, on a le temps pour le choper, cinq ans…”

En illustration, dessin de Man (Midi libre) et de Glez qui n’ont pas été interrogés par Libération. A noter que le dessin de Glez à été entrevu dans un reportage de Paris Match sur le QG de campagne du candidat d’En Marche ! Un présence à l’insu de son auteur.

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