Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Wiaz’

Quino, 1932-2020

jeudi 1 octobre 2020

En 2004, pour célébrer les 50 ans de dessin de Quino et les 40 ans de Mafalda, les éditions Glénat ont demandé à des dessinateurs d’imaginer l’héroïne à cet âge. Un portfolio a été édité à cette occasion avec des dessins de Blachon, Cabu, Florence Cestac, Fred, Loup, Maja, Pancho, Pétillon, Plantu, Serguei, Siné, Wiaz, Willem, Wolinski, Wozniak, et Zep. Les originaux ont été offerts à Quino – Joaquín Salvador Lavado Tejón.

 

Braderie de dessins en salle des ventes

mercredi 9 mars 2016

Jean BellusDes dessins de Cabu pour 150, 180, 200 euros, un dessin de Calvi à qui Cabu avait fait un procès pour plagiat, 320 euros. Trois petites aquarelles des Vieilles dames de Jacques Faizant à 520 euros, un dessin de Mick ( ?) 450 euros, une caricature de Johnny Hallyday en noir & blanc par Morchoisne, 450 euros, un dessin de Morez, 580 euros. 800 et 1000 euros pour deux dessins en couleurs de Vial, meilleurs scores de la vente, 3 dessins de Wiaz 500 euros chacun, aucun Vuillemin acheté, ce sont quelques-uns des résultats de la vente organisée le 5 mars 2016, par Me Cornette de St Cyr, assisté des deux « experts » Michel Roudillon et Xavier Guénant.

Les autres originaux, lorsqu’ils se sont vendus, ont été bradés entre 80 et 320 euros avec une moyenne autour de 100 euros, ce qui a permis aux amateurs de faire quelques affaires, même si beaucoup de dessins proposés semblaient provenir de fonds de tiroirs.

Les résultats complets de la vente en images : http://www.cornettedesaintcyr.fr/flash/index.jsp?id=26480&idCp=124&lng=fr&npp=10000

En illustration, un dessin de Jean Bellus utilisé en couverture du catalogue, vendu 350 euros.

Merci à Chimulus.

Vente de dessins de Loup, Cabu, Bellus, Rousso, etc.

lundi 29 février 2016

Bellus St Cyr« Dessins de presse, XXème siècle », c’est le titre de la vente de dessins de Loup (13 dessins), Cabu (6 dessins), Chimulus, Wiaz, Vial, Lebon, Rousso (20 dessins), Dobritz, Morez, Trez, Barberousse, Bellus, Calvi (dessins signés Clivanel), Redon, Aramis, Dubouillon, Effel, Gus, Innocent, Kb2, Lap, Morchoisne, Napo, Pichon, Puig Rosado (18 dessins), Pinatel, Soupault, Siné (2 dessins), Tetsu (12 dessin), Vuillemin (5 dessins), le 5 mars 2016, à 14h 30, 6, avenue Hoche, 75008 Paris, organisée par Maître Cornette de Saint-Cyr.

La totalité des dessins est visible sur le site de l’étude :

http://www.cornettedesaintcyr.fr/html/index.jsp?id=26480&lng=fr&npp=10000

Comme d’habitude le “travail” des “experts” est toujours approximatif lorsqu’il s’agit de dessins de presse : les dessins de Kamb présentés comme étant ceux de Innocent, Faizant annoncé alors que ce sont des dessins de Michel Faizant / Chimulus, un dessin de Piem attribué à Pichon, sans oublier des dessins de Loup “réalisé sur le plateau de TF1, pour l’émission «Droit de réponse» de Michel Polac” alors qu’ils étaient dessinés chez lui pour être diffusés dans la séquence “Rebuts de presse” à laquelle participaient également Cabu et Siné.

Les “experts” ? On retrouve dans cette vente Michel Roudillon et Xavier Guénant “spécialiste du dessin de presse”, qui officiaient déjà pour les ventes de l’étude Marie-Françoise Robert (aujourd’hui fermée),  avec la particularité pour Xavier Guénant de mettre en avant les dessinateurs d’extrême-droite.

En illustration la couverture du catalogue (signée Bellus) et un dessin de Vuillemin (lot n°323).

323

Wiaz et les pets de l’au-delà

mercredi 7 janvier 2015

WiazfantomepeteWiaz dessinateur au Nouvel Observateur (devenu récemment L’Obs) depuis 1972, diversifie sa production dans le livre jeunesse. Le Journal du Dimanche lui a consacré au mois de décembre 2014 un article. Extrait :

« Wiaz est prince, descendant d’une des plus grandes familles de Russie. Il a été aussi le petit-fils adoré de François Mauriac, le beau-frère de Jean-Luc Godard et le mari de Régine Deforges. Mais surtout, il est dessinateur de presse et auteur du personnage du “Fantôme qui pète”, idéal pour endormir les petits et réveiller les grands. Rencontre.

indexJ’ai toujours voulu faire des livres pour enfants. Avec mon oncle Claude Mauriac, nous ­avions même commencé un album, ­Peluche, en 1970. Quinze ans plus tard, j’ai illustré un texte d’André Hardellet, L’Oncle Jules, que Régine [Deforges] lui avait commandé. Mais ça ne s’est pas vendu. Cette histoire de fantôme péteur m’est venue à la campagne. Nous nous trouvions au lit avec Régine quand un prout s’est fait entendre. “Tu exagères”, lui ai-je dit. “Mais ce n’est pas moi”, s’est-elle exclamée. “Alors ce doit être un fantôme!” “OuindexWiazi”, m’a-t-elle répondu. Et elle s’est endormie. Moi, je suis resté avec cette histoire de fantôme. Régine m’a d’ailleurs inspiré pour mes personnages. De la même manière qu’on s’est tous retrouvés dans La Bicyclette bleue quand elle l’a écrit. Mme Potiron, c’est elle. » […]

A noter que Wiaz a reçu en 2014 pour ses aventures du « fantôme qui pète » le Prix Humour Tendre décerné par le Salon International de la caricature et du dessin de presse et d’humour de St Just-le-Martel.

Albums parus dans la série : « Le fantôme qui pète », « Le Fantôme et les petits prouts », et « Rototo a disparu ». Editions de la Différence.

Huit dessinateurs de presse sortent de leur réserve

mardi 11 février 2014

Depuis la parution en 1981 du document « Le dessin sous presse » édité par le Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, et qui proposait des conversations avec Plantu, Barbe, Tim, Cabu, kerleroux, Wiaz, Gourmelin, Puig-Rosado, Serre, Siné, Desclozeaux, Wolinski, Cardon, Avoine, Bretécher, Faizant, peu d’ouvrages étaient parus donnant la parole aux dessinateurs sur leur métier.
D’où l’intérêt (pour les quelques amateurs) du livre « Dessinateurs de presse » de Numa Sadoul “un passionné de bande dessinée, qui a déjà réalisé plusieurs ouvrages sur le sujet” que publient le 12 février les éditions Glénat.
Des entretiens débutés en 2006 (mais réactualisés en 2009 puisque les protagonistes y évoquent la fameuse affaire Siné-Val), que l’éditeur présente ainsi :

“Pour réaliser cet ouvrage consacré au dessin de presse, le journaliste Numa Sadoul a rencontré quelques-unes des plus célèbres figures du genre, de France et de Belgique, dont les illustrations féroces scrutent depuis des années les travers de notre société, formant souvent le curseur des limites de la liberté d’expression. Ainsi, retrouvez Cabu, Charb, Kroll, Luz, Pétillon, Siné, Willem (Grand Prix d’Angoulême 2013) et Wolinski dans des entretiens amicaux mais sans concession, au cours desquels les artistes reviennent sur leurs parcours, se dévoilent, et commentent eux-mêmes leurs œuvres.
Une véritable mine d’anecdotes et de perles d’humour composent ainsi cet ouvrage éclairant et passionnant, qui révèle un amusant paradoxe puisqu’il tend à montrer l’apport artistique, culturel et durable d’un phénomène qui, rebondissant sur l’actualité, est par définition éphémère !”

Note de lecture à venir.

Wiaz s’indigne dans l’Obs

vendredi 1 mars 2013

Dessin de Wiaz publié sur le site Internet du Nouvel Observateur (en illustration – cliquer dessus pour agrandir).

Pour les cérébraux lymphatiques, le Nouvel Obs rajoute cette légende au dessin :

“Au lendemain du décès de Stéphane Hessel, survenu le 27 février 2013, notre dessinateur Wiaz établit un parallèle avec la publication dans “Le Nouvel Observateur” des bonnes feuilles de “Belle et Bête”, autofiction controversée de Marcela Iacub ayant pour sujet Dominique Stauss-Kahn. (Wiaz/Le Nouvel Observateur).”