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le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Roland Topor’

Topor le dessin en liberté

mardi 28 mars 2017

Topor_cover_webBeaucoup de monde à l’inauguration de l’exposition “Le monde selon Topor” à la BnF. L’espace est un peu confiné mais les dessins présentés par Alexandre Devaux, commissaire de l’événement, reflètent bien l’esprit de création débridé de ce dessinateur. A voir absolument.

Dans le très beau livre “La gloire de Hara-Kiri” (Glénat), Cavanna a écrit : ” Topor est venu, je ne sais plus comment. Dès son premier dessin, il visait haut, pour lui et aussi pour le dessin d’humour, pour le genre même. Il le veut aristocratique. D’aussi bon aloi que la peinture à l’huile ou la musique de chambre. […]”

Illustration, la couverture du catalogue édité par la BnF et Les Cahiers dessinés. 42 euros.

L’exposition à la BnF est aussi l’occasion de souligner le travail des éditions Wombat autour de l’œuvre littéraire de Roland Topor. A ce jour onze titres ont été publiés dans les collections “Les Insensés” et les “Iconoclastes”, de “Mémoires d’un vieux con” à “Les photographies conceptuelles d’Erwahn Ehrlich (1894-1961)”, “premier photographe aveugle de l’histoire de l’art”, en passant par “Café Panique suivi de Taxi Stories” et “Théâtre Panique, tome 1 & 2”. Chaque volume est illustré de dessins de Topor.

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Topor à la BnF, l’exposition incontournable

mardi 21 mars 2017

17190587_604049166460500_8632076512163582323_n“Le monde selon Topor” du 28 mars au 16 juillet 2017 à la BnF-François Mitterrand, Paris.

Présentation de Topor par les organisateurs : Créateur inlassable, Roland Topor (1938-1997) mit son crayon au service d’un imaginaire débridé : dessins d’humour, illustrations pour la presse et l’édition, affiches, films d’animation, émissions de télévision, décors et costumes de théâtre. Topor fut en outre l’auteur de romans, de nouvelles, de pièces de théâtre, de chansons et de scénarii de films. Son oeuvre trouve son aboutissement dans l’édition, car il considérait que son public ne devait pas se limiter aux seuls collectionneurs et amateurs d’art.
Organisée vingt ans après sa disparition, cette exposition rétrospective propose de faire découvrir la variété de la production artistique de Topor. Elle mettra en vis-à-vis un grand nombre de dessins originaux, provenant essentiellement de collections privées, et des éditions conservées dans les fonds de la BnF. Elle rendra ainsi hommage à l’artiste hors-norme, au génie graphique et à l’homme d’esprit à l’humour subversif que fut Roland Topor.»

En complément :

Deux vidéos : Topor avec Jacques Sternberg en 1962, et Nicolas Topor qui parle de son père à l’occasion de l’exposition « Roland Topor génie connu et méconnu » organisée par la galerie Anne Barrault à Paris en 2014.

Une journée d’étude Topor artiste multimédia le 1er juin à la BnF.

Un exposition hommage à la librairie Un Regard Moderne, 10 rue Gît-le-cœur, 75006 Paris, au mois de juin 2017.

Les deux livres d’Alexandre Devaux (commissaire de l’exposition à la BnF) « Topor dessinateur de presse » et « Topor voyageur du livre » 2 tomes (éditions Les Cahiers dessinés).

Un livre catalogue au titre éponyme sera également édité par la BnF et Les Cahiers dessiné à  l’occasion de cet évènement, avec des textes de Céline Chicha-Castex, Alexandre Devaux, Philippe Garnier, Dominique Noguez, Frédéric Pajak, Bertrand Tillier. 42 euros.

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Le dessin se fait des films

jeudi 26 mars 2015

carton-cahierBAf-1En complément de l’exposition organisée par les Cahiers dessinés à la Halle St Pierre à Paris, la Maison des Cultures du Monde présente les 28 et 29 mars 2015, une série de films à base de dessins ou sur des dessinateurs. Parmi eux, le mythique “Les oiseaux sont des cons” de Chaval, mais aussi  “La planète sauvage” de René Laloux et Roland Topor, 1973, “L’An 01” de Jacques Doillon”, Gébé, Alain Resnais et Jean Rouch, 1973.

Les documentaires sur les dessinateurs sont aussi à l’honneur avec “La Ligne de Steinberg” de Thierry Fontaine et Daniela Roman, 2008, “Tomi Ungerer, l’esprit frappeur“, de Brad Bernstein, 2012, “Mourir ? Plutôt crever !” sur Siné, de Stéphane Mercurio, 2009, “Sempé, rêver pour dessiner” de Françoise Gallo, 2003, “Voix au chapitre – spécial Chaval “, 1976, et “Colère froide de Bernhard Willem Holtrop“, de Cinta Forger et Walther Grotenhuis, 2007, Pays-Bas, ou “L’œil de Willem” de Pierre-André Sauvageot, 2006,

Programme détaillé et horaires sur le site de la Maison des Cultures du Monde.

Dessin de l’affiche en illustration : Frédéric Pajak.

Plantu au théâtre du Rond-point

lundi 24 novembre 2014

p193816_1Le dessinateur Plantu donnera une « conférence-performance » le vendredi 28 novembre 2014, à 18h 30 au théâtre du Rond-Point à Paris dans le cadre de « Trousses de secours : Rattraper la langue ».

p193822_3Présentation de la prestation intitulée « Dessine-moi un scandale ! » par les organisateurs :

 « Il définit la caricature comme « un art du slalom », un exercice condamné à louvoyer entre fantasmes, interdits et susceptibilités contraires. Plantu, dont les dessins donnent le ton de la Une du Monde depuis 40 ans, ne laisse jamais indifférent. Il dérange autant qu’il fait rire. Comment, au fait, le dessin de presse arrive à provoquer tant de passions, contrastant avec son apparente légèreté et sa vocation d’abord humoristique ? Un rendez-vous unique en compagnie du plus célèbre des caricaturistes français. Crayon en main, Plantu nous fait découvrir sa méthode de travail, ses personnages et son rapport à ce langage sans frontières. »

Salle Roland Topor. Tarif unique 10 euros.

Illustrations, Stéphane Trapier qui signe la plupart des affiches des spectacles du Théâtre du Rond-Point, et Plantu.

Du dessin en voici, en voilà ( 500 à la Halle St Pierre à Paris )

vendredi 14 novembre 2014

Halle-St-Pierre

On connaît désormais la liste des artistes qui participeront à la grande exposition présentée par Martine Lusardy, directrice de la Halle St Pierre et Frédéric Pajak, commissaire invité, créateur et directeur des éditions Les Cahiers dessinés, à la Halle St Pierre (Paris) du 21 janvier au 14 août 2015 :

Pierre Alechinsky, François Aubrun, Marcel Bascoulard, Bosc, Alejandro Cananles Saenz, James Castle, Chaval, Copi, Comte de Tromelin, Mélanie Delattre-Vogt, Fred Deux, Christian Dotremont, El Roto, Sylvie Fajfrowska, Anne Gorouben, Pierre Fournier, Gébé, Pascale Hemery, Victor Hugo, Jean-Michel Jacquet, George Grösz, Kamagurka, Marcel Katuchevski, Guillaume Lebelle, Leiter, Raphaël Lonne, Michel Macreau, Stéphane Mandelbaum, Micaël, Mix & Remix, Noyau, Olivier O. Olivier, Joël Person, Chantal Petit, Laure Pigeon, Louis Pons, Edmond Quinche, Jean Raine, Hans-Georg Rauch, Reiser, Olivier Saudan, Jean Scheurer, Bruno Schultz, Sempé, Francine Simonin, Siné, Kiki Smith, Anna Sommer, Louis Soutter, Saül Steinberg, Daniel Stotzky, Pierre Tal Coat, Tetsu, Gaston Teuscher, Josefa Tolra, Roland Topor, Tomi Ungerer, Félix Vallotton, Patrick Van Ginneken dit Rommen, Corinne Veret-Collin, Vuillemin, Lin Wei-Hsuan, Willem, Otto Wols, Albert-Edgar Yersin, Unica Zürn.

On pourra juste regretter que André François, Cardon, Lionel Koechlin, Gourmelin, Desclozeaux, Ronald Searle, Maja, Claire Bretécher, Cabu, Wolinski, entre autres, ne figurent pas dans le panthéon graphique de Frédéric Pajak qui présente ainsi l’évènement :

OEILbd « L’exposition est présentée en trois parties : dessins d’artistes, dessins d’humour, dessins d’art brut. Pour la première fois à Paris, ce « mélange des genres » est rendu possible. D’étranges liens se nouent entre des œuvres que tout semble opposer. Ils disent à quel point le dessin, longtemps considéré comme le parent pauvre de la peinture, est un langage essentiel, capable de révéler nos sentiments les plus communs, comme les plus inavoués. Nous passons du portrait le plus expressif à la figure presque abstraite, de l’allégorie foisonnante à l’esquisse d’une attitude, du trait d’esprit le plus drôle ou le plus provoquant au rêve le plus doux, avec chaque fois le peu d’outils que réclame cet art :un crayon, une plume, un pinceau, de l’encre, de la couleur, du papier. »

 Le directeur des Cahiers dessinés signale par ailleurs que « Un important catalogue, reproduisant près de 500 œuvres, accompagne cette exposition. Il s’intitule tout simplement Le Cahier dessiné n°10. »

A noter que Frédéric Pajak vient de se voir attribuer le prix Médicis Essai pour « Manifeste incertain » (éditions Noir & Blanc) qualifié de « troisième tome d’une série éminemment bizarroïde » par L’Obs. Les dessins de ce livre sont exposés jusqu’au 27 novembre à la Galerie Martine Gossieaux, 56, rue de l’université 75007 Paris.

Illustrations : le bandeau de la page d’accueil du site de la Halle St Pierre et un dessin de Pajak qui illustre l’annonce de l’exposition.

Topor, Topor, et bientôt Gébé

lundi 13 octobre 2014

en-soi-meme« Roland Topor génie connu et méconnu » c’est le titre de l’exposition que la galerie Anne Barrault, 51 rue des Archives, 75003 Paris, présente du 18 octobre au 30 novembre 2014.

Extrait de la présentation par la galerie :

« L’exposition proposée par Alexandre Devaux présente un ensemble d’œuvres de Roland Topor réalisées à différentes périodes et avec plusieurs techniques. Dessins à la plume au crayon, linographies, lithographies, dessins peints au spray ou au pinceau, photographies détournées dites « photomorphoses » offriront aux visiteurs la possibilité d’appréhender la diversité du génie graphique et polytechnique de cet artiste qui fut une avant-garde à lui tout-seul. »

Le texte de présentation à lire dans son intégralité.

Une exposition de dessins de Gébé fera suite à celle de Topor du 6 décembre 2014 au 17 janvier 2015.

A propos de ces deux créateurs, Alexandre Devaux, historien d’Art écrit :

« Le duo Topor/Gébé est pour moi l’un des plus féconds au monde. Ce sont deux immenses puissances conceptuelles, graphiques, intellectuelles. Gébé joue avec les éléments conscients de la réalité. Il joue dans la lumière de la conscience en tournant le ressort de la logique jusqu’à ce que l’esprit lâche, jusqu’à l’absurde. Topor fait un peu la même chose dans l’ombre des eaux inconscientes ou subconscientes et souvent sans passer par la narration. Topor ne tourne pas le ressort, il fait directement le constat d’une 9791090875241-7a91asituation où les ressorts ont tous lâché. Je me représente Gébé comme une « masse » blanche et Topor comme une « masse » noire. Chacun pourtant, et chacune de leur œuvre, porte en elle son principe contradicteur. »

Ces deux expositions accompagnent la publication des livres « Topor, dessinateur de presse » (Cahiers Dessinés), « J’ai vu passer le bobsleigh de nuit » de Gébé, (Cahiers dessinés), préface de Delfeil de Ton, « Topor Strips » (Wombat).

couv_D3A noter que « Strips panique » est le sixième titre de Topor publié par les éditions Wombat – qui font toujours d’aussi beaux livres –, et on se plaît à rêver d’une grande monographie consacrée à l’ensemble de son œuvre.

Titres parus chez Wombat : « Mémoires d’un vieux con», « Mémoires d’un vieux con suivi de Topor à la bombe » (édition limitée et numérotée), « Vaches noires », « Café Panique suivi de Taxi Stories », « La Plus Belle Paire de seins du monde ».

Illustration : Roland Topor, En soi-même, 1994.