Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Chat marche pour lui

5 novembre 2008 à 15 h 58

 

une-vie-de-chatPhilippe Geluck publie Une vie de chat (Casterman), quinzième album de la série qui célèbre cette année les 25 ans de la création de ce personnage.

Qui aurait pu prédire un tel succès en 1983 lors de la parution du premier opuscule édité en noir & blanc par Bédésup et où le Chat s’appelait encore Sachat ?

Aujourd’hui difficile d’échapper aux produits dérivés, chocolats, chaussettes, montres, vins, statuettes, agendas, mini agendas, etc., dont certains peuvent être commandés dans la boutique de son site officiel.

C’est le cas notamment de la version du Chat en anglais, God save the cat.

god-save-the-catLa vie du célèbre félin, qui doit beaucoup aux chats de Siné (le Cherche midi), Geluck ne s’en cache pas, est devenu une véritable industrie. Une production médiatisée il est vrai par les nombreuses participations de leur auteur à des émissions télé et radio très populaires. On apprend d’ailleurs sur l’excellent site Actua BD que Philippe Geluck vient de s’installer dans de vastes locaux d’une ancienne brasserie à Bruxelles pour y réunir tous ses collaborateurs : « une traductrice (qui) propage les pensées du Chat en néerlandais, une maquettiste (qui) réalise les travaux divers tels que les agendas et autres projets, un réalisateur (qui) débroussaille les premières animations du Chat pour des essais en dessin animé et les assistants qui l’aident à ranger sa production pléthorique. ». sans oublier Serge Dehaes, son coloriste depuis dix sept ans (également dessinateur : Manager mode d’emploi (Fluide glacial).

calendrier-chat-2009A noter que Geluck se lâche aussi chaque semaine dans Siné Hebdo.

Dans un entretien à Paris Match (n° 3102 – 30.10.2008) qui lui consacre une page, Philippe Geluck  à la question « Aimeriez-vous que votre Chat vous survive sous une autre plume ? » répond : « J’ai toujours souhaité qu’il s’arrête avec moi. Peut-être parce que j’ai peur qu’on se rende compte que c’est facile à faire et qu’on se dise « C’est un imposteur » ! Jeune, j’étais obsédé par l’idée de ma propre disparition. Le métier que j’exerce est bien sûr une manière de vouloir survivre dans le cœur des autres, d’apporter du bonheur au-delà de soi. ».