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le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Prix Artémisia’

Catel prix Artémisia 2014

mardi 14 janvier 2014

Le 7ème prix Artémisia de la bande dessinée féminine 2014 sera remis le jeudi 16 janvier à la dessinatrice Catel auteure de « Ainsi soit Benoîte Groult » publié par Grasset. A 18H 30 à la librarie La Hune, 16, rue de l’Abbaye, 75006 Paris.

Les autres lauréates étaient :

« C’est toi ma maman ? » d’Aison Bechdel (Denoël Graphic), « Dark room» de Lila Quintero Weaver (Steinkis), « Ève sur la balançoire » de Nathalie Ferlut (Casterman), « Jane, le renard et moi » de Fanny Britt et Isabelle Arsenault (La Pastèque), « L’Heure du loup » de Rachel Deville (L’Apocalypse), « La Propriété” de Rutu Modan (Actes Sud), « La Tendresse des pierres » de Marion Fayolles (Magnani), « Le cirque » de Ileana Surducan (Makaka), « Les filles de Montparnasse, t.3 Les jupes noires » de Nadja (Olivus), « Les incrustacés » de Rita Mercedes (L’Association), « Mauvais genre » de Chloé Cruchaudet (Delcourt), « Moscou endiablé » de Bettina Egger (Le Moule-à-Gaufres).

Plus de précisions sur le site d’Artémisia.

Le site Internet de Catel Muller, son blog.

Jeanne Pujol, Prix Artémisia 2013

mercredi 23 janvier 2013

[…] Aujourd’hui en France, si des talents féminins surgissent chaque jour dans le 9e art, ils sont hélas encore trop souvent prisonniers des représentations dominantes, comme on a pu, pendant cinq ans, en faire le constat au sein d’Artémisia. À l’heure où nous sommes, l’imaginaire et les images des femmes semblent toujours être à libérer, toujours à connaître et reconnaître. Nous y travaillons car il nous semble que l’émancipation des femmes passe aussi par la libération de leur imaginaire. Cela ne va certes pas sans risque puisque, comme l’écrivait la trop obscure Marie Bashkirtseff, artiste géniale morte prématurément : « La femme qui s’émancipe ainsi (par la création artistique), surtout si elle est jeune et jolie, devient immédiatement une créature singulière, remarquée, blâmée, toquée, et, par conséquent, encore moins libre qu’en ne choquant pas les usages idiots de la société. » […]

Ces lignes sont extraites du texte de la dessinatrice Chantal Montellier publié sur le site de l’association Artémisia à l’occasion de la présentation de l’intégralité de la sélection du prix Artémisia de la bande dessinée féminine.

Le prix Artémisia 2013 a été décerné à Jeanne Pujol pour « Charonne-Bou Kadir », sous-titré « 1961-1962, Une enfance à la fin de la guerre d’Algérie », paru aux éditions Tiresias.

A noter qu’une petite polémique est née sur le web à la suite de cette attribution, la lauréate étant une des co-fondatrices du prix. Chantal Montellier y répond franchement sur le site de l’association.

En illustration, la couverture del’album.