Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘un Regard Moderne’

La mort de Jacques Noël, libraire passionné

dimanche 2 octobre 2016

regard-modernSurtout n’allez pas croire que ce blog se spécialise dans les mauvaises nouvelles, mais on vient d’apprendre la mort de Jacques Noël, libraire passionné et âme de la librairie Un Regard Moderne, rue Gît-le-cœur à Paris. Une librairie, (et, il y a longtemps, un lieu d’expositions) créée avec la complicité de l’éditeur Jean-Pierre Faur, et que tout amateur de dessin digne de ce nom a forcément fréquenté.

Sur Facebook, la revue L’INqualifiable annonce qu’elle va rendre hommage à Jacques Noël, et « invite celles et ceux qui l’ont connu à raconter un moment passé avec lui à la librairie, à raconter leur première fois (on n’oublie pas la première fois qu’on est entré au Regard moderne), ou les suivantes, ou la seule, à dire ce que Jacques Noël a accueilli comme revues, fanzines, gravures, petite maison d’édition… et tous les objets venus du DIY, du bidouillage, de l’auto-édition et de la création indépendante, underground, discrète, poétique, pornographique, et toujours iconoclaste. Ce témoignage (photos, textes, dessin…) sera publié en hommage dans le numéro spécial punk de l’INqualifiable qui sera bouclé fin octobre où un dossier sera consacré à l’irremplaçable Jacques et à sa magnifique librairie.

En illustration, document de la revue L’INqualifiable, avec Jacques Noël et son univers. »

Texte de Michel Lagarde publié sur Facebook :

“Jacques Noël n’est plus, il était pour beaucoup de mes amis, le meilleur libraire du monde. L’adolescent que j’étais aimait fureter dans les rayons des ” Yeux Fertiles” puis au début des années 90 au “Regard Moderne” à quelques pas de là, le temple du bizarre et le paradis des curieux, Il était difficile de se frayer un chemin parmi les livres d’où sa tête dépassait parfois , et la crainte de le retrouver enseveli sous les piles me faisait souvent hésiter à franchir le pas de la porte. Non seulement il se souvenait de tous ses clients mais aussi des livres qu’ils lui avaient acheté 10 ans plus tôt. Il pouvait retrouver n’importe quel livre en quelques secondes et savoir celui que vous cherchiez sans même soupçonner son existence. J’espère que ses héritiers d’Art Factory au Monte en l’air en passant par Philippe le Libraire et autres libraires associés pourront continuer de faire vivre sa mémoire en prolongeant son travail unique de passeur. http://cqfd-journal.org/spip.php…”

Bazooka d’école

jeudi 27 mai 2010

Explosition Bazooka à l’école Estienne du 3 juin au 8 juillet 2010. Commissaire de l’exposition : Camille Scalabre, en collaboration avec Lulu Larsen.

Comme l’indique le site Wikipedia, le groupe Bazooka s’est formé en 1974 aux Beaux-Arts de Paris et réunit Christian Chapiron (Kiki Picasso), Loulou Picasso (Jean Louis Dupré), Olivia Clavel (alias Electric Clito), avec également Lulu Larsen, Bernard Vidal (Bananar) et Jean Rouzaud.

Ils publient leurs premières images dans le mensuel Actuel puis, après avoir édité quelques fanzines, ils lancent en 1976 une revue grand format Bulletin Périodique, – interdite au moins de 18 ans – et qui connaîtra sept numéros.

En 1977, le groupe d’intervention graphique Bazooka se fait connaître en investissant l’illustration des pages du quotidien Libération. Leurs dessins et leurs images inspirées de photos (souvent pornos ou issue de l’imagerie médicale), dynamitent la maquette et bouleversent les habitudes aussi bien des lecteurs que de la rédaction. Au bout d’un an l’expérience voulue par Serge July tourne court même si le quotidien édite ensuite la revue un Regard Moderne.

L’intégralité et la suite des aventures de Bazooka sur Wikipedia

Le dernier livre consacré au groupe, signé Jean Rouzaud, est paru en 2007 (illustration).

(Pour Pakman) : vernissage le 3 juin à 18h 30 sur invitation.

Exposition ouverte du lundi au vendredi de 9h à 19h,

Ecole supérieure des Arts et industries graphiques Estienne,
18, bd Auguste-Blanqui,
73013 Paris.

Illustration : la Une du premier numéro
du Bulletin périodique signée Olivia Clavel.