Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour janvier 2017

44ème festival de la BD d’Angoulême 2017

dimanche 29 janvier 2017

Palmarès de la 44ème édition du festival international de la bande dessinée d’Angoulême, dont le jury était présidé par la dessinatrice Posy Simmonds.

Grand Prix 2017 : Cosey.

Pour les albums :

Paysage après la bataille d’Eric Lambé et Philippe de Pierrepont (Actes Sud BD) : Fauve d’or

Ce qu’il faut de terre à l’homme de Martin Veyron (Dargaud) : Prix spécial du jury

Mauvaises filles d’Ancco (Cornélius) : Prix révélation

Le Club des divorcés de Kazuo Kamimura (Kana) : Prix du patrimoine

Chiisakobé tome 4 de Minetaro Mochizuki (Le Lézard Noir) : Prix de la série

L’homme qui tua Lucky Luke de Mathieu Bonhomme (Lucky Comics) : Prix Cultura du public

L’été diabolik d’Alexandre Clérisse et Thierry Smolderen (Dargaud) : Fauve Polar-SNCF

Sans oublier les deux prix attribués en dehors du festival officiel :

Prix Couilles au cul/Fluide glacial : Ramize Erer, dessinatrice turque exilée en France.

Prix Charlie Schlingo 2017 : Gab pour son album Les aventures hallucinatoires et psycho-masturbo-gélatineuses de Jésus (Zélium).

Prix Tournesol :  récompensant la BD la plus écologiste de l’année, Martin Veyron ”Ce qu’il faut de terre à l’homme” (Dargaud).

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Des nouvelles de Luz

jeudi 26 janvier 2017

PuppyA l’occasion de la parution de “Puppy” (Glénat) album graphiquement magnifique mais qui va sûrement en décontenancer plus d’un, le dessinateur Luz a accordé une interview à Europe 1. Il y parle de ce livre, des commémorations du 7 janvier 2015, et de ses projets. Extraits :

[…] Vous revenez en librairie avec Puppy, comment est né ce projet ?
“C’est un projet qui date d’à peu près six ans et qui n’était pas un projet à la base. C’était juste une espèce de lubie que j’avais, de dessiner le cimetière des chiens d’Asnières, dans les Hauts-de-Seine. Il y avait cette envie de raconter l’ambiance d’un cimetière qui n’est pas un cimetière humain et dans lequel, moi, je me reconnaissais, et où, étonnement, on ne s’identifie pas à ceux qui sont sous la terre. Et puis il y a eu le bordel qu’on connaît. Je me suis retrouvé avec une trentaine de pages qui était déjà faite. Et à un moment, je me suis dit : “Merde, il ne faut pas que je l’oublie”. Il fallait que je mène cette histoire jusqu’au bout. […]

[…] Pour résumer, quand vient l‘approche de l’anniversaire, en ce qui me concerne, je ferme les fenêtres, mes fenêtres mentales. Une semaine avant et une semaine après. Ensuite je rouvre, j’aère et puis je regarde devant. […]

[…] Quels sont vos projets pour la suite ?
En avril, je vais sortir une anthologie de tout mon travail sur la musique : des croquis de concerts, des planches entières qui étaient dans Magic, dans Trax, dans Charlie Hebdo. C’est important car c’est aussi une période révolue : je ne peux plus aller dessiner dans les concerts car c’est compliqué. Je regarde ce bouquin comme un témoignage sur mon travail, mais aussi comme un témoignage sur la musique. Ça va s’appeler Alive, comme le concert, comme “être vivant”, comme un album de Daft Punk aussi ! C’est un projet important qui est déjà terminé.”[…]

Blog au ralenti

lundi 23 janvier 2017

Bonjour à tous,

Vous l’avez constaté le blog tourne au ralenti mais devrait continuer malgré les mauvaises nouvelles qu’il a tendance à cumuler ces derniers mois. En attendant Fait d’Images est aussi sur Facebook. Merci. ff

Photo : un jour à la BnF.

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Laplace à sa place

mardi 17 janvier 2017

LaplaceEn publiant son premier livre Frédéric Pajak rend hommage à un de nos derniers grands dessinateurs d’humour vivants.

Présentation du livre “Sauf erreur” de Jean Laplace sur le site des Cahiers dessinés :

“Laplace est un dessinateur à la fois inconnu et extraordinairement célèbre. Voici plus de soixante ans qu’il publie chaque jour dans les journaux du monde entier le « Jeu des huit erreurs », conçu à partir d’un gag. Son dessin, muet, sans bulle ni légende, ne doit rien à l’actualité ; il s’inspire des situations absurdes et cocasses du quotidien sans autre ambition que de « déclencher un rire intérieur ».Laplace est un homme discret ; il travaille en artisan solitaire dans son grand appartement d’Annecy, évitant de parler de lui pour mieux s’adonner à la pêche, à la randonnée ou à la cueillette des champignons. Rien non plus de spectaculaire dans son œuvre, mais une petite musique pince-sans-rire et tonique qui fait chaque jour le délice de millions de lecteurs.

Dans ce tout premier recueil, ici délivrés des huit erreurs, ses dessins se donnent pour ce qu’ils sont : de purs dessins d’humour.”

Sélection de dessins proposée par Alex Mayenfisch. Préface d’Antoine Duplan.

Parution le 19 janvier 2017.

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Sajtinac présente ses films à Paris

lundi 9 janvier 2017

Le 12 janvier 2017, « Humour noir en couleur », projection de 3 courts-métrages et d’un long métrage du dessinateur Borislav Sajtinac, Maison Heinrich Heine, 
Cité Internationale Universitaire de Paris 27 c, Boulevard Jourdan
 75014 Paris. 19h 30. Entrée gratuite.

Au programme : « Politique », Grand Prix du meilleur court-métrage, Los Angeles Reel 2016 – Prix du meilleur court-métrage étranger, Belgrade 2016, « 3013 », « Quand les armes parlent », et « Hôtel 12 étoiles ».

Le site officiel de Sajtinac.

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Un “Espace Cabu” à Châlons, sa ville natale

lundi 9 janvier 2017

81p6euao25lLe 7 janvier 2017 a été annoncé dans la presse la création d’un “Espace Cabu” à Châlons-en-Champagne (Marne). Dans un communiqué sa femme Véronique Cabut a précisé : « Châlons est la ville natale de Cabu. Elle a été le témoin de son enfance et de son adolescence. Il a souhaité qu’elle soit sa dernière demeure ».

«L’Espace Cabu, qui sera aménagé dans la Maison de l’architecture située dans le centre-ville de Châlons-en-Champagne, sera «un lieu de vie, d’expositions temporaires et un rendez-vous permanent avec les habitants pour découvrir ses dessins notamment ceux consacrés à Châlons », a-t-elle précisé. « Il n’a jamais oublié [cette ville], il y revenait régulièrement et sa disparition a été douloureuse pour les Châlonnais car ils avaient un lien affectueux et une certaine proximité avec lui », a souligné pour sa part la Ville de Châlons-en-Champagne, qui s’est «réjoui» de la décision de la famille du dessinateur.»

En illustration la couverture de “Ouvrez le massacre” de Cabu et Jean-Marie Boëglin publié en 1977, alors que la ville s’appelait encore Châlons-sur-Marne, et la tombe de Cabu, photo © Radio France – Champagne Ardenne, Sophie Constanzer.

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