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le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Charlie Schlingo’

44ème festival de la BD d’Angoulême 2017

dimanche 29 janvier 2017

Palmarès de la 44ème édition du festival international de la bande dessinée d’Angoulême, dont le jury était présidé par la dessinatrice Posy Simmonds.

Grand Prix 2017 : Cosey.

Pour les albums :

Paysage après la bataille d’Eric Lambé et Philippe de Pierrepont (Actes Sud BD) : Fauve d’or

Ce qu’il faut de terre à l’homme de Martin Veyron (Dargaud) : Prix spécial du jury

Mauvaises filles d’Ancco (Cornélius) : Prix révélation

Le Club des divorcés de Kazuo Kamimura (Kana) : Prix du patrimoine

Chiisakobé tome 4 de Minetaro Mochizuki (Le Lézard Noir) : Prix de la série

L’homme qui tua Lucky Luke de Mathieu Bonhomme (Lucky Comics) : Prix Cultura du public

L’été diabolik d’Alexandre Clérisse et Thierry Smolderen (Dargaud) : Fauve Polar-SNCF

Sans oublier les deux prix attribués en dehors du festival officiel :

Prix Couilles au cul/Fluide glacial : Ramize Erer, dessinatrice turque exilée en France.

Prix Charlie Schlingo 2017 : Gab pour son album Les aventures hallucinatoires et psycho-masturbo-gélatineuses de Jésus (Zélium).

Prix Tournesol :  récompensant la BD la plus écologiste de l’année, Martin Veyron ”Ce qu’il faut de terre à l’homme” (Dargaud).

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La formidable épopée de la satire en France

mercredi 28 septembre 2016

Dans « Revue de presse », album sous-titré « petite histoire des journaux satiriques et non-conformistes », on croise Charles Philipon, J.J Grandville, André Gill, Jossot, Paul Iribe, Jean-Jacques Pauvert, Siné, Pr Choron, Cavanna, et toute la bande Cabu, Gébé, Willem, Reiser, Wolinski, Carali, Delfeil de Ton, Pierre Fournier, Fred, Vuillemin, mais aussi Eric Martin, Charlie Schlingo, Lindingre, Charb. Sont également cités les journaux Bizarre, Libération, L’idiot international, Le Canard enchaîné, Charlie Hebdo, Jalons, Infos du monde, Actuel, L’Echo des Savanes, La Grosse Bertha, Le Psikopat, et Fluide glacial qui édite ce livre.

C’est dire si l’ouvrage est bien documenté. Le tout est astucieusement raconté par Toma Bletner qui a « baigné dans l’univers de la presse depuis l’enfance », et brillamment mis en images, et avec beaucoup d’humour, par Romain Dutreix.

Dans le texte de présentation de l’éditeur on peut lire : « Depuis la révolution de 1789, la France cultive une tradition journalistique mettant sans cesse à l’épreuve la liberté d’expression. C’est pourquoi la satire, l’irrévérence sont devenus un véritable sport national ! », « Revue de presse » en porte le témoignage.

La publication de cette série de strips avait débuté en 2015 dans Libération à l’initiative d’Alain Blaise, et a continué dans Fluide glacial l’année suivante.

revue-presse

Festival de Labouheyre, 7ème édition

mardi 23 juin 2015

affiche festival 2015C’est Bouzard un des nouveaux dessinateurs du Canard enchaîné qui signe l’affiche du 7ème Festival de dessin d’Humour de Labouheyre (Landes) qui se déroulera les 4 et 5 juillet 2015.

Au générique, Bouzard bien sûr, mais aussi Mo/CDM et Pixel Vengeur de Fluide Glacial, Ernst (dessinateur BD), Soulcié (L’Equipe, Télérama, La Revue dessinée), Berth (Siné mensuel, Mon Quotidien, et Prix Charlie Schlingo 2015), Lasserpe (L’Equipe, Sud Ouest, Marianne), Coco (Charlie Hebdo, Les Inrocks), Gros (Marianne, Charlie Hebdo), Isa (Illustratrice), Goulesque (Dessinateur BD et lllustrateur), et Carali (Siné mensuel, et grand patron du mensuel Le Psikopat).

Le festival rendra un hommage tout particulier à Tignous (Bernard Verlhac), une des victimes le 7 janvier 2015 de l’attentat contre Charlie Hebdo, dont le nom sera donné à une salle de la Maison des services de la commune.

La page Facebook des organisateurs Bénévoles sans frontières.

Berth, Prix Charlie Schlingo 2015

samedi 31 janvier 2015

Berth_CaSentMauvais_Livre_FermeLe Prix Charlie Schlingo 2015 a été décerné à Berth, dessinateur, entre autres, à Siné mensuel, Urtikan.net, et Zélium.

Les livres de Berth : “ça sent mauvais” (Zélium), “Les expulsables” (Hoëbeke), “C’est facile de se moquer” (Le chien rouge), “Flic-Flop” (Wygo), “La vie de la rédaction” (Mon Quotidien).

Le prix Schlingo est attribué depuis 2009 dans le cadre du  festival international de la bande dessinée d’Angoulême en marge du palmarès officiel. Il a été créé à l’initiative de Florence Cestac et Yves Poinot et récompense un album et/ou un auteur ayant une communauté d’esprit avec l’œuvre de Charlie Schlingo. Le prix est doté d’un diplôme dessiné par Florence Cestac et 2 caisses de Saint-Émilion, produite par Château Barrail des Graves  (Source Wikipedia).

Charlie Schlingo (1955-2005), de son vrai nom Jean-Charles Ninduab était dessinateur et scénariste de bande dessinée. Avec le Professeur Choron il a créé le magazine pour enfants Grodada. Une impasse portant le nom de Charlie Schlingo a été inaugurée à Angoulême en 2014. Sa vie a été racontée en 2009 par Florence Cestac et Jean Teulé dans l’album “Je voudrais me suicider mais j’ai pas le temps” (Dargaud).

Berth-Hollande

Illustrations : le dernier livre paru de Berth publié par Zélium et une photo avec son nouveau copain François, croisé lors de sa récente visite au journal Mon quotidien où Berth a succédé à Charb (capture écran du Petit Journal).

BONUS

Extrait de l’entretien avec Berth publié sur le site de Zélium :

Zélium : Pourquoi ça te gonfle qu’on te demande toujours si on peut rire de tout ? Berth : Parce que ça fait 20 ans qu’on nous bassine avec cette question, parce qu’y répondre devient une perte de temps durant laquelle il faut se justifier, expliquer, rabâcher les mêmes arguments, etc., alors qu’il est quand même plus agréable de mettre ce temps au profit de la déconne. Il faut se faire une raison, le monde est divisé, comme dans la vieille BD de Pif Gadget, entre les Tristus et les Rigolus ; que les Tristus continuent à se poser cette question et laissons les Rigolus s’amuser…

 

L’empreinte d’Hara Kiri

lundi 2 décembre 2013

« Du dessin et rien d’autre ! » précise Cavanna dans le texte d’introduction de « La gloire de Hara Kiri » qui vient de paraître aux éditions Glénat. Effectivement cet album de 336 pages, est un véritable tsunami de styles, de graphismes, d’inventions, d’humour, et de talents, qui aide à mieux comprendre comment ce journal, créé par Cavanna et Georges Bernier (Professeur Choron), a pu si durablement marquer les esprits et générer autant de dessinateurs, pour la plupart encore présents dans la presse aujourd’hui.

La liste des auteurs est impressionnante à commencer par ceux qui ont participé aux  premiers numéros, Fred qui signa les premières couvertures, Topor, Gébé, Wolinski, Cabu, Reiser, Willem.

Générique complet de l’album : Barbe, le groupe Bazooka, Blachon, Bosc, Carali, Cardon, Chaval, Olivia Clavel, Copi, Coureuil, De Carlo, Manfreid Deix, Dimitri, Pierre Fournier, Gourmelin, Got, Guitton, Maurice Henry, Herr Seele, Hopf, Hugot, Kamagurka, Lacroix, Lulu Larsen, Lefred-Thouron, Lob, Masse, Moebius, Mose, Muzo, Nabe, Nicoulaud, Guy Peellaert, Pelotch, Petit-Roulet, Philippe, Kiki Picasso, Loulou Picasso, Pichon, Placid, Poussin, Rémi, Bruno Richard, Sajtinac, Charlie Schlingo, Serre, Siné, Soulas, Vicq, Vuillemin, sans oublier Cavanna, alias Sépia, dessinateur, et créateur du fameux logo d’Hara Kiri.

Un remarquable travail orchestré par Cavanna et Virginie Vernay, accompagné de textes signés Pacôme Thiellement et Jacques Sternberg.

Delfeil de Ton conclut l’ouvrage en écrivant « La gloire, nous dit le dictionnaire, c’est une renommée éclatante. Il dit aussi le dictionnaire, que la gloire est une réputation qui s’attache aux mérites particulièrement remarquables. Voilà des définitions qui correspondent à Hara Kiri. La gloire est également « une chose dont on est fier » : Hara Kiri est particulièrement fier de ses dessins. »

En illustration, dessin de Topor publié dans Hara Kiri en… 1963. Dessin de Reiser en couverture de l’album.

Jean Teulé et Philippe Bertrand

mercredi 17 février 2010

Les lecteurs du site LePoint.fr ont la chance de découvrir en avant-première les premières pages de « Le Montespan »  l’adaptation en bande dessinée du succès de librairie de Jean Teulé (Julliard) à paraître aux éditions Delcourt.

À noter le parcours des deux auteurs, celui de Philippe Bertrand qui a fait ses débuts dans les années 70 dans Politique Hebdo, La Gueule ouverte, avant de se consacrer à l’illustration et la bande dessinée, et celui de Jean Teulé qui a fait ses débuts de dessinateur dans le magazine Zéro de Choron et Gébé, avant de devenir un auteur de best-sellers – entre autres : «Rainbow pour Rimbaud», « Darling», «Je, François Villon», «Le magasin des suicides», «Le Montespan».

Dernier titre paru « Mangez-le si vous voulez». Tous sont publiés par les éditions Julliard.

Jean Teulé est également le scénariste de «Je voudrais me suicider, mais je n’ai pas le temps» qui raconte la vie épique du dessinateur Charlie Schlingo, dessinée par Florence Cestac (Dargaud).

Deux entretiens avec Jean Teulé : sur ActuaBD.com avec Didier Pasamonik, et sur LePoint.fr avec Romain Brethes.