Ce dessin de Bosc, Le labyrinthe de journaux (Collage/carton, signé. 75 x 55 cm, paru dans BOSC – De l’humour à l’encre noire, Musées de la ville de Strasbourg, 01/10/2014, p 58.) a emporté la plus importante enchère – 3510 euros – lors de la vente du 18 septembre à l’Hôtel Drouot organisée par la Maison Leclère et Alain Damman, le neveu du dessinateur. Environ 90 dessins sur 700 ont trouvé preneur (La totalité des enchères : http://leclere-mdv.com/html/resultats.jsp?id=92916).
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700 dessins de Bosc aux enchères
lundi 17 septembre 2018Mardi 18 septembre, 700 dessins de Bosc (1924-1973) seront mis aux enchères à l’hôtel Drouot à Paris (à partir de 14 h). Catalogue à télécharger au format Pdf.
Certes la plupart de ses bons dessins ont été publiés dans des albums et le site créé par son neveu Alain Damman donne un aperçu complet de sa carrière, mais on peut quand même regretter la dispersion d’une partie de l’œuvre d’un des pères du dessin d’humour moderne, inspirateur de Reiser, Wolinski, Copi, Bretécher. Entre autres. Dans la préface de Alors on se promène ? (Cherche midi), Cabu a écrit : “C’est très rare de voir un dessin de Bosc qui ne soit pas bon. Tous les dessinateurs ont de mauvais dessins mais j’ai rarement vu des dessins de Bosc qui laissent indifférent.”
Un album de Chimulus
mardi 15 novembre 2016Une carrière de dessinateur c’est long. Très long. Il faut d’abord trouver son style, rôder son humour, publier quelque part, et ne jamais baisser les bras. C’est d’autant plus long si on vit à l’ombre de son père qui exerce déjà ce métier.
Chimulus, Michel Faizant, était malgré lui le fils de Jacques Faizant célèbre dessinateur d’humour et éditorialiste du très à droite quotidien Le Figaro.
Chimulus ne partageait pas les idées politiques de son père, loin de là. Alors il a longtemps dessiné pour divers titres La Tribune, Elle, Presse Océan, la presse d’entreprise, sur des sujets très éloigné de l’actualité et des remous de ce monde.
Et puis son père est décédé et un autre Chimulus s’est révélé. Drôle, caustique, grinçant, un humour mis en valeur par un trait expressif, en parfaite adéquation avec les idées.
Un « nouveau » Chimulus qui a investi Internet et drainé quotidiennement à chaque dessin publié des milliers de lecteurs, plusieurs milliers. Un fan club fidèle qui l’a suivi sur Rue 98, puis sur Urtikan.net premier hebdomadaire satirique sur le web dont il était un des piliers. Puis Siné hebdo, Marianne, entre autres, ont publié ses dessins. Il y a du Bosc, du Reiser, du Wolinski, dans ses dessins, aucune trace de Faizant, mais surtout beaucoup de Chimulus.
Michel Faizant nous a quitté en septembre des suites d’un cancer fulgurant, il nous laisse les dessins de Chimulus, va falloir faire avec. ff
Chimulus Dessins malfaisants (éditions Iconovox). Tirage limité, on peut déjà le commander sur le site : editions.iconovox.com
L’Atelier An-Girard ferme définitivement
lundi 30 mai 2016Le mardi 31 mai 2016 à 18h 30 l’Atelier An-Girard, galerie créée par Danièle Delorme et animée par Marie-France Beaucourt, fermera définitivement ses portes. Les dessinateurs pour qui la galerie a longtemps été un des rares lieux parisiens où ils pouvaient se rencontrer lors des vernissages, sont invités à venir nombreux.
Photo (triste) Atypical60
Texte de Janine Kotwica publié sur Facebook et sur son blog :
“L’Atelier An Girard, rue Campagne première, se trouve à deux pas du lieu où fut tournée la mythique scène finale d’À bout de souffle. Le lieu était convivial, exigeant dans ses choix, et privilégiait le dessin d’humour et l’illustration. Les vernissages y étaient animés, et tout ce qui compte dans le monde du graphisme envahissait alors gaiement les trottoirs, l’annexe d’en face et le bistrot d’à côté. Aidées efficacement par Marie-France Beaucourt, l’actrice Danièle Delorme et sa soeur Théote Grière s’étaient d’abord fixé comme objectif la valorisation de l’œuvre de leur père, le peintre, affichiste et dessinateur satiriste André Girard (1901-1968), puis elles ont jeté leur dévolu sur une joyeuse pléïade d’artistes, vivants ou décédés, éditant un catalogue pour chaque exposition. Se sont succédées, sur leurs cimaises, les œuvres de personnalités aussi différentes que Lionel Koechlin et Bosc, André François et Lécroart, Daniel Maja et Christophe Besse, Alexandre Trauner et Mose, Gus Bofa et Serge Hambourg, Karel et Cabu, Chaval et Trez, Blachon et Tetsu, et bien d’autres encore, sans oublier Avoine, ami de Guy Billout, qui l’avait introduit dans ce cénacle très masculin. Depuis, hélas! Danièle Delorme s’en est allée divertir les anges par delà les nuages, sous les applaudissements de ses collègues acteurs et les regrets du monde des arts graphiques.
La galerie, après une ultime exposition consacrée à André Girard, ferme ses portes.”
Illustration, peinture d’André Girard.