Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Lionel Koechlin’

L’Atelier An-Girard ferme définitivement

lundi 30 mai 2016

Le mardi 31 mai 2016 à 18h 30 l’Atelier An-Girard, galerie créée par Danièle Delorme et animée par Marie-France Beaucourt, fermera définitivement ses portes. Les dessinateurs pour qui la galerie a longtemps été un des rares lieux parisiens où ils pouvaient se rencontrer lors des vernissages, sont invités à venir nombreux.

Photo (triste)  Atypical60

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Texte de Janine Kotwica publié sur Facebook et sur son blog :

13305062_1240695025942576_3835121441495456439_o“L’Atelier An Girard, rue Campagne première, se trouve à deux pas du lieu où fut tournée la mythique scène finale d’À bout de souffle. Le lieu était convivial, exigeant dans ses choix, et privilégiait le dessin d’humour et l’illustration. Les vernissages y étaient animés, et tout ce qui compte dans le monde du graphisme envahissait alors gaiement les trottoirs, l’annexe d’en face et le bistrot d’à côté. Aidées efficacement par Marie-France Beaucourt, l’actrice Danièle Delorme et sa soeur Théote Grière s’étaient d’abord fixé comme objectif la valorisation de l’œuvre de leur père, le peintre, affichiste et dessinateur satiriste André Girard (1901-1968), puis elles ont jeté leur dévolu sur une joyeuse pléïade d’artistes, vivants ou décédés, éditant un catalogue pour chaque exposition. Se sont succédées, sur leurs cimaises, les œuvres de personnalités aussi différentes que Lionel Koechlin et Bosc, André François et Lécroart, Daniel Maja et Christophe Besse, Alexandre Trauner et Mose, Gus Bofa et Serge Hambourg, Karel et Cabu, Chaval et Trez, Blachon et Tetsu, et bien d’autres encore, sans oublier Avoine, ami de Guy Billout, qui l’avait introduit dans ce cénacle très masculin. Depuis, hélas! Danièle Delorme s’en est allée divertir les anges par delà les nuages, sous les applaudissements de ses collègues acteurs et les regrets du monde des arts graphiques.
La galerie, après une ultime exposition consacrée à André Girard, ferme ses portes.”

Illustration, peinture d’André Girard.

Fermeture, hélas définitive, de la galerie An. Girard

lundi 23 mai 2016

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Le 31 mai 2016 à 18h 30, on partagera le “dernier verre de l’amitié” à la galerie Atelier An. Girard, un des rares endroits à Paris où l’on a pu voir exposés, depuis 1999, les dessinateurs Gus Bofa, Chas Laborde, Chaval, Bosc, Mose, André François, Beuville, Gébé, Gourmelin, Barbe, Kerleroux, Pierre Fournier, Lécroart, Boll, Cambon, Christophe Besse, Antonelli, Vial, Mougey, Trez, Soulas, Blachon, Napo, Maja, Lionel Koechlin, Guy Billout, Hin, Samson, Avoine, Jy, et bien d’autres. Liste complète et dessins sur le site http://www.atelier.angirard.com/.

Cette galerie avait été voulue par Danièle Delorme pour rendre hommage à son père le dessinateur André Girard* et pour promouvoir le dessin d’humour, l’illustration, sans oublier la photo une fois par an. Après la disparition l’an passé de l’actrice et productrice, ses héritiers ont semble-t-il eu d’autres priorités et ont décidé de la fermer définitivement.

Nul doute que les dessinateurs et les amateurs éclairés seront nombreux le 31 mai au 6 rue Campagne-Première, ne serait-ce que pour remercier Marie-France Beaucourt qui fut pendant de longues années l’âme bienveillante et attentionnée de ce lieu.

*La galerie An. Girard, 7, rue Campagne Première, 75014, présente actuellement des peintures et dessins de André Girard (1901-1968).

En illustrations, l’affiche de l’exposition Gus Bofa, Beuville, Gourmelin, Fournier, Gébé, et Mose.

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Disparition de Danièle Delorme

lundi 19 octobre 2015

vitrine_photo_an-girardDécès de Danièle Delorme, actrice, productrice de cinéma, épouse du réalisateur Yves Robert, à l’âge de 89 ans. Si ce blog en parle c’est qu’elle était aussi la fondatrice de l’Atelier-An. Girard, une galerie spécialisée dans le dessin d’humour et l’illustration ouverte en hommage à son père le dessinateur André Girard (1901-1968).

D-Delorme-5Avec la complicité de Marie-France Beaucourt, elle avait présenté dans ces lieux les dessins de Beuville, André François, Gus Bofa, Mose, Pierre Fournier, André Girard, Alexandre Trauner, Mougey, Sliva, Cabu, Jy, Gébé, Bosc, Gourmelin, Vial, Chaval, Lionel Koechlin, Maja, Trez, Antonelli, Kerleroux, Blachon, Avoine, Barbe, Cambon, Napo, Tetsu, Chas Laborde, Soulas, Guy Billout, Lécroart, Samson, Hin, Simon, Christophe Besse, Boll.

Par la qualité de sa programmation la galerie est un rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de dessin et d’humour et il faut espérer qu’il en sera encore ainsi longtemps.

Atelier An. Girard, 7, rue Campagne Première – 75014 Paris – e-mail : atelier@angirard.com

Le site de l’Atelier An. Girard.

En illustration, la couverture de “Demain, tout commence”, ses mémoires publiées en 2008 (Robert Laffont).

Lionel Koechlin fait son cirque (Parfait)

mardi 9 décembre 2014

michel_lagarde_koechlin_hauteurJusqu’au 30 janvier 2015, exposition “Le cirque Parfait” de Lionel Koechlin à la galerie Michel Lagarde, 13 rue Bouchardon 75010 Paris.

Présentation de l’auteur par Michel Lagarde :

“On croise son trait élégant et intemporel depuis une petite quarantaine d’années dans le monde de l’édition, de la presse et de la publicité. Son jardin secret se cultive à l’ombre d’un chapiteau. Ses images poétiques et inspirées par l’univers du cirque s’exposent à Paris cet automne.”

Pour tous ceux qui ne pourraient se déplacer, les dessins de Lionel Koechlin sont visibles sur le site Internet de la galerie.

Horaires de la galerie, 14h – 19h du mardi au vendredi et le samedi sur rendez-vous : 01 42 02 50 85 / contact@michellagarde.fr

Le site personnel de Lionel Koechlin.

Du dessin en voici, en voilà ( 500 à la Halle St Pierre à Paris )

vendredi 14 novembre 2014

Halle-St-Pierre

On connaît désormais la liste des artistes qui participeront à la grande exposition présentée par Martine Lusardy, directrice de la Halle St Pierre et Frédéric Pajak, commissaire invité, créateur et directeur des éditions Les Cahiers dessinés, à la Halle St Pierre (Paris) du 21 janvier au 14 août 2015 :

Pierre Alechinsky, François Aubrun, Marcel Bascoulard, Bosc, Alejandro Cananles Saenz, James Castle, Chaval, Copi, Comte de Tromelin, Mélanie Delattre-Vogt, Fred Deux, Christian Dotremont, El Roto, Sylvie Fajfrowska, Anne Gorouben, Pierre Fournier, Gébé, Pascale Hemery, Victor Hugo, Jean-Michel Jacquet, George Grösz, Kamagurka, Marcel Katuchevski, Guillaume Lebelle, Leiter, Raphaël Lonne, Michel Macreau, Stéphane Mandelbaum, Micaël, Mix & Remix, Noyau, Olivier O. Olivier, Joël Person, Chantal Petit, Laure Pigeon, Louis Pons, Edmond Quinche, Jean Raine, Hans-Georg Rauch, Reiser, Olivier Saudan, Jean Scheurer, Bruno Schultz, Sempé, Francine Simonin, Siné, Kiki Smith, Anna Sommer, Louis Soutter, Saül Steinberg, Daniel Stotzky, Pierre Tal Coat, Tetsu, Gaston Teuscher, Josefa Tolra, Roland Topor, Tomi Ungerer, Félix Vallotton, Patrick Van Ginneken dit Rommen, Corinne Veret-Collin, Vuillemin, Lin Wei-Hsuan, Willem, Otto Wols, Albert-Edgar Yersin, Unica Zürn.

On pourra juste regretter que André François, Cardon, Lionel Koechlin, Gourmelin, Desclozeaux, Ronald Searle, Maja, Claire Bretécher, Cabu, Wolinski, entre autres, ne figurent pas dans le panthéon graphique de Frédéric Pajak qui présente ainsi l’évènement :

OEILbd « L’exposition est présentée en trois parties : dessins d’artistes, dessins d’humour, dessins d’art brut. Pour la première fois à Paris, ce « mélange des genres » est rendu possible. D’étranges liens se nouent entre des œuvres que tout semble opposer. Ils disent à quel point le dessin, longtemps considéré comme le parent pauvre de la peinture, est un langage essentiel, capable de révéler nos sentiments les plus communs, comme les plus inavoués. Nous passons du portrait le plus expressif à la figure presque abstraite, de l’allégorie foisonnante à l’esquisse d’une attitude, du trait d’esprit le plus drôle ou le plus provoquant au rêve le plus doux, avec chaque fois le peu d’outils que réclame cet art :un crayon, une plume, un pinceau, de l’encre, de la couleur, du papier. »

 Le directeur des Cahiers dessinés signale par ailleurs que « Un important catalogue, reproduisant près de 500 œuvres, accompagne cette exposition. Il s’intitule tout simplement Le Cahier dessiné n°10. »

A noter que Frédéric Pajak vient de se voir attribuer le prix Médicis Essai pour « Manifeste incertain » (éditions Noir & Blanc) qualifié de « troisième tome d’une série éminemment bizarroïde » par L’Obs. Les dessins de ce livre sont exposés jusqu’au 27 novembre à la Galerie Martine Gossieaux, 56, rue de l’université 75007 Paris.

Illustrations : le bandeau de la page d’accueil du site de la Halle St Pierre et un dessin de Pajak qui illustre l’annonce de l’exposition.

La seconde mort d’André François

lundi 8 septembre 2014

logoAF« Les orientations et choix étriqués de la nouvelle direction du Centre André François, ajoutées à l’amateurisme de la gestion budgétaire et à la persistance accrue des raideurs administratives, ne me permettent plus de mener à bien les missions d’excellence, sans doute trop ambitieuses, que je m’y étais assignées. L’incompréhension et les réticences initiales de l’équipe municipale se sont progressivement transformées en frein puis obstacles, hostilité et mépris. Les indélicatesses ont fait place aux vexations et humiliations.
L’énormité croissante des couleuvres à avaler est devenue incompatible avec mes capacités de déglutition.
Je mettrai donc fin, en septembre, à la fin des deux expositions en cours, à mes fonctions de directrice artistique du Centre André François que j’avais créé, avec amertume et tristesse, certes, mais aussi avec un immense soulagement. »

Ces lignes sont signées Janine Kotwica directrice artistique du Centre André François qu’elle animait avec passion et intelligence depuis 4 ans et “poussée” vers la sortie après les dernières élections municipales à Margny-lès-Compiègne.

Kotwica-UngererA son actif plus de treize expositions dont plusieurs consacrées à l’œuvre d’André François, artiste à qui, début 2014, une exposition collective rendait hommage avec la participation de Beatrice Alemagna, May Angeli, Gilles Bachelet, Michel Backès, Christophe Besse, Quentin Blake, Serge Bloch, Michel Boucher, Alice Charbin, Nicole Claveloux, Jean Claverie, Pierre Cornuel, Katy Couprie, Michelle Daufresne, Thierry Dedieu, Etienne Delessert, Claudine Desmarteau, Malika Doray, Jacqueline Duhême, Philippe Dumas, Stasys Eidrigevicius, Pierre Etaix, Isabelle Forestier, Claire Forgeot, Henri Galeron, Letizia Galli, Alain Gauthier, Martin Jarrie, Louis Joos, Kitamura Satoshi, Lionel Koechlin, Léo Kouper, Georges Lemoine, David McKee, Daniel Maja, Alan Mets, Consuelo de Mont Marin, Sarah Moon, Pef, François Place, Yvan Pommaux, Claude Ponti, Denis Pouppeville, Laura Rosano, Tony Ross, Sara, Jean-Charles Sarrazin, Ronald Searle†, Carme Sole-Vendrell, Grégoire Solotareff, Frédéric Stehr, Tomi Ungerer, Christian Voltz, Anne Wilsdorf, Zaü.

A lire aussi sur le blog LU cie & Co de Lucie Cauwe la lettre de soutien du dessinateur Etienne Delessert que le site Ricochet pourtant spécialisé dans l’illustration a refusé de publier.

Illustration : Janine Kotwica vue par Tomi Ungerer.