Après des recherches approfondies effectuées sur Google le 1er avril, il s’avère qu’on ne trouve aucune trace de ce projet.
Fini les idées de dessins de presse qui se recoupent, ou similaires, genre le Manneken piss pour illustrer les attentats de Bruxelles, ou Jean-Pierre Coffe qui mange désormais les pissenlits par la racine. Grâce au nouveau projet mis en œuvre par Google (Alphabet.Inc), les dessinateurs pourront consulter en temps réel le travail de leurs collègues et éviter les télescopages d’idées.
Les dessins et caricatures seront regroupés par grands thèmes et sujets. Pour l’instant la collecte de ces images numérisées sur Internet et les réseaux sociaux, se cantonnera à l’Europe où l’utilisation du dessin de presse reste la plus répandue dans les médias (hélas de moins en moins).
La prospection se fera en temps réel sur les dessins mis en ligne par les dessinateurs, mais le moteur de recherche donnera également accès à une base de dessins diffusés ces dix dernières années. A terme, ce nouveau service pourrait même générer, grâce à la publicité et aux abonnements (« pay wall »), une rémunération pour les auteurs consultés (et inscrits dans une société d’auteurs, SCAM, SACD, ADAGP, ou autres).
Pour Google, cette initiative originale est aussi un moyen de faire un pas de plus vers
la presse française, à qui depuis 2013, le géant du Net verse déjà une aide de 60 millions d’euros par l’intermédiaire de l’AIPG (Association de la presse d’information politique et générale).
Sur la photo d’illustration, l’équipe (une trentaine au total) des créateurs des doodles quotidiens de Google et Sophie Diao « doodler » graphiste qui travaille depuis 2012 à Mountain View, le siège de l’entreprise.
