Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘France Inter’

Siné à la radio

jeudi 18 novembre 2010

Aujourd’hui, 18 novembre 2010, le dessinateur Siné est annoncé comme invité de « La matinale » du Mouv’ (une chaîne de Radio France, comme France Inter), émission animée de 7h à 10h par Thomas Barbazan et Yassine Belattar, à l’occasion de la sortie en salles du film « Mourir ? Plutôt crever ! » de Stéphane Mercurio.

Recherchez la fréquence du Mouv’ la plus proche de chez vous sur son site Internet.

Illustration : dessin de Jiho
extrait du blog « Siné sème sa zone sur la toile »

Où Philippe Val directeur de France Inter choisit mal ses humoristes…

dimanche 31 octobre 2010

Une chose semble sûre, Philippe Val directeur de France Inter aura peut-être quelques difficultés à remonter un jour sur les planches pour exercer son ancien métier.

Désormais juge et partie, cet ancien comique pamphlétaire vient de signer avec Gérald Dahan son quatrième licenciement d’humoriste (après Stéphane Guillon, Didier Porte, Raphaël Mezrahi), depuis qu’il a pris la direction de cette radio en 2009.

Son adjointe Laurence Bloch estime dans Le Parisien que, après avoir beaucoup discuté avec Gérald Dahan, « on a conclu que ce qu’il faisait était très mauvais ».

Exit donc celui dont Cabu a illustré récemment le DVD de son dernier spectacle (en illustration).

Le duo Font & Cabu

lundi 18 octobre 2010

C’est Cabu qui signe la couverture et illustre « Les pensées » de Patrick Font publiées ce mois d’octobre par les éditions du Cherche midi.

Très longtemps  Cabu a signé les affiches des spectacles du duo « Font & Val » avant que les chemins de ces deux comiques libertaires ne divergent.

Font continue à se produire dans des cabarets de chansonniers, et Val, après avoir investi le journal satirique Charlie Hebdo l’a quitté suite à sa nomination à la direction de France Inter par Nicolas Sarkozy (d’après les journaux médisants).

Siné au ciné

lundi 11 octobre 2010

Interview du dessinateur Siné par Pierre Penin dans Sud Ouest (11.10.2010) à l’occasion de la sortie en salle le 13 octobre du film  « Mourir ? Plutôt crever ! » qui lui est consacré.

Extrait :

« Le film parle d’humour à travers vous. L’humour n’a pas de limite pour vous ?
Moi, je n’en veux pas, en tout cas. Le film parle du procès que l’on m’a fait après un article sur le fils Sarkozy : moi je crois qu’avec des gens comme ça, on ne tape jamais assez fort pour les dégringoler.

Ce fut un procès en antisémitisme (le tribunal a blanchi Siné) porté par Bernard-Henry Lévy. Cela semble vous avoir affecté…
C’est vrai. Je l’ai été. C’est dégueulasse de m’accuser d’antisémitisme. Que l’on m’attaque pour des insultes ou de la diffamation, d’accord, ce sont mes armes. Mais il n’y a jamais eu chez moi l’ombre de l’antisémitisme ou d’un quelconque racisme. J’y vois de nouvelles méthodes de censure. J’ai dessiné toute ma vie et je crois que finalement, je n’ai pas changé grand-chose. Rien en fait. Mais je l’ai toujours fait sans crainte. Là, c’est la première fois que je me pose la question du danger qu’il y a à provoquer.

Que vous a fait d’apprendre licenciement de Didier Porte et Stéphane Guillon de France Inter, par le même Philippe Val qui vous a exclu de « Charlie Hebdo » ?
Ça m’a emmerdé pour eux. En même temps, je me suis aperçu que mon licenciement à moi n’était pas si personnel que ce que je pensais au départ. J’ai cru que c’était un truc perso, entre lui et moi. Maintenant je me dis que c’était plus grave. Je pense qu’il y a une stratégie globale de Sarko pour virer tous les emmerdeurs. J’étais juste un parmi eux. »

« L’ex-directeur de Charlie Hebdo »

mercredi 30 juin 2010

Charlie Hebdo avait déjà défendu Stéphane Guillon il y a quelques semaines contre les attaques d’Éric Besson, dans son n°941 (30.6.2010), l’hebdomadaire satirique consacre sa Une (Riss), un édito (Charb) et de nombreux dessins (Schwartz, Tignous, Luz, Jul), au licenciement arbitraire des humoristes Stéphane Guillon et Didier Porte par… Philippe Val, « l’ex-directeur de Charlie Hebdo », nommé directeur de France Inter en 2009 (À noter que «L’ouragan Philippe » tel que le surnomme Cavanna est toujours actionnaire principal du journal, avec Cabu, même si ses actions sont « gelées »).

Dans son texte Charb explique :

« Encore une fois, c’est l’humour qui est pointé du doigt. Les humoristes vont trop loin… On peut se demander pourquoi ils donnent le sentiment au pouvoir d’aller si loin. N’est-ce pas parce qu’en comparaison les « vrais » journalistes politiques ne vont nulle part ? J’ai déjà eu l’occasion de le dire, un journaliste qui lèche outrageusement les pompes d’un puissant ne sera jamais viré d’aucune radio, d’aucune télé. Pourtant, il trahit bien plus sûrement sa profession qu’un comique qui va « trop loin ». Le comique est payé pour ça, aller trop loin. »

À noter également dans le même numéro, une nouvelle définition de l’humoriste par Wolinski (qui nous apprend au passage le tournage d’un film sur lui par Arte) :

« Tous les matins j’écoute France-Inter, et donc j’écoute ces comiques qui ne me font pas rire. L’humour ce n’est pas seulement se moquer du monde, il faut aussi avoir quelque chose à dire. Il faut aussi avoir une certaine grâce, un humoriste n’est jamais méchant sauf avec lui-même, il ne ricane pas, il n’insulte pas, il ne se prend pas au sérieux… Dans ce métier, il faut savoir faire rire même les cons. Mais il ne faut pas faire rire qu’eux. Cela dit, des rigolos, virés, ça ne me fait pas rire, non plus ! »

Lors du départ de Philippe Val pour France Inter, le même Wolinski écrivait dans Charlie (13.5.2009) :

« Tu avais su, à Charlie Hebdo, t’entourer d’une bonne équipe, des femmes, des hommes, lorsque je les regarde à la réunion, je les aime. Je ne peux travailler qu’avec des gens que j’aime, que j’estime, que j’admire. »

En illustration: la Une de Charlie Hebdo et un dessin signés Riss.

Vulgarités

mardi 15 juin 2010

Le dessinateur Lindingre prend fait et cause pour « l’excellent et courageux Didier Porte », avec qui il partageait encore récemment les colonnes de Siné Hebdo, et lui apporte un « soutien inconditionnel » sur son blog.

L’humoriste qui tient une chronique régulière sur France Inter à été blâmé par son directeur Philippe Val pour vulgarité à l’antenne.

Lindingre illustre son soutien en exhumant une pochette de disque des années 1987 signée Cabu.

Précision historique pour les plus jeunes lecteurs de ce blog, le personnage en robe de bure est le ministre de la Culture d’alors, François Léotard.

Ce dessin avait été repris sur l’affiche du spectacle éponyme et dans une série d’autocollants.