On a pu voir les dessins de Micaël dans les multiples versions de L’imbécile de Paris et il a participé au n°7 des Cahiers dessinés (Buchet Chastel), autre publication de Frédéric Pajak. Micaël collabore actuellement au mensuel Philosophie magazine. Le 14 mai 2009 il expose à L’atelier Œil & l’Outil, 14, rue Keller 75011 Paris.
Sa vie, son œuvre, son humour sont également à découvrir sur son site Internet
En janvier 2001, Philippe Val directeur de déjà Charlie 2€ Hebdo écrivait dans ses colonnes :
« À part ceux qui ne l’utilisent que pour bander, gagner en bourse et échanger du courrier électronique, qui est prêt à dépenser de l’argent à fonds perdus pour avoir son petit site personnel ? Des tarés, des maniaques, des fanatiques, des mégalomanes, des paranoïaques, des nazis, des délateurs, qui trouvent là un moyen de diffuser mondialement leurs délires, leurs haines, ou leurs obsessions. »
Récemment, le site Internet de Charlie a fait peau neuve (Le site avait été créé précipitamment en 2008 pour faire face à celui de Siné Hebdo qui venait de se mettre en ligne en même temps que le journal arrivait dans les kiosques).
La page d’accueil est attrayante et présente plusieurs rubriques très illustrées ; des articles, le sommaire du numéro en vente, des échos, un agenda culturel, des photos, des vidéos. On y trouve aussi le dicton du jour, la présentation des titres des éditions Les échappés, les dates de dédicaces, et les couvertures des numéros anciens.
On peut même s’abonner en ligne et recevoir en cadeau un sac signé Riad Sattouf, un drap de bain signé Catherine (déjà cité sur ce blog) et une clé USB Maurice & Patapon (1Go).
À noter que Siné Hebdo prépare lui aussi une refonte de son site actuel.
On connaissait les dessins cochons de nombre de dessinateurs, notamment ceux de Reiser, les « Rêves de cochons » de Ballouhey, voilà qu’à la faveur de la menace de pandémie de fièvre porcine, vient de se créer un site entièrement consacré au sujet. Les premiers dessins sont signés, Jiho, M’ric, Frantico, Colcanopa, Tignous, Gros, Goubelle, Aurel. Contact.
Toujours au sujet du cochon, il faut aussi signaler l’article de Guillaume Doizy, « Le porc dans la caricature politique (1870-1914) : une polyséme contradictoire ? », publié dans le dernier numéro de la revue Sociétés et représentations. N°27, avril 2009,
Nouveau monde éditions, 22 euros. La revue est disponible dans les librairies.
Création de Caricadoc un site iconographique qui s’adresse aux professionnels de l’édition et de la presse et propose à l’achat des clichés haute définition de caricatures, dessins de presse et cartes postales satiriques publiés entre 1830 à 1950 en France, en Europe et en Orient.
La recherche des documents se fait soit par thème – de l’antimilitarisme à la vie nocturne, en passant par Dieu ou les monnaies satiriques -, soit par personnages ou dessinateurs. Une quantité impressionnante d’œuvres au service de la mémoire et de l’histoire. L’occasion aussi de constater la qualité graphique des dessinateurs de ces époques, et pour les mauvais esprits – dont je ne suis pas – de la comparer avec la caricature actuelle.
Précision :
Jean-Michel Leblanc du journal Sud Ouest demande de rajouter dans les articles concernant le dessinateur Lasserpe (prix Presse Citron 2009) l’adresse de son blog
Message :
« Bonjour, nous sommes les Ensaders, un collectif de quatre dessinateurs anciens élèves des Arts décos de Paris.
(Nom effacé à la demande de l’auteur) qui vient de remporter le Trophée Presse-citron 2009 en est un membre actif. Nous mettons tous les jours des dessins sur notre blog. On s’amuse et on dessine. Si notre travail vous intéresse, n’hésitez pas à nous aider à le diffuser. Merci de votre attention ! Les Ensaders : Yann, Kevin, Édouard, Nat »
Oubli :
Christine Lesueur était une des participantes du débat « Les femmes sont-elles l’avenir du dessin de presse ? » organisé par l’école Estienne. Son site présente toutes les facettes de son travail.
Les illustrations de ces brèves sont de la dessinatrice Coco et ont été «empruntées» à son blog
Le très intéressant site Caricatures & Caricature publie un entretien avec le dessinateur Chimulus.
Avant même qu’on ne lui pose la question, il évoque son hérédité :
« J’ai un nom assez lourd à porter. Pour Wolinski, Cabu et Siné, je ne suis que le fils Faizant, sinon il y a longtemps (avec mon humour) que je dessinerais dans des journaux de gauche. »
Une filiation peut être trop lourde à porter – il n’aurait pas assisté à l’enterrement de son illustre père – mais qui lui a permis d’orienter son travail :
« Pendant des années je n’ai fait que du dessin d’humour non politique, ou d’actualité générale. Quand j’ai compris que c’est Cabu que mon père aurait aimé avoir comme fils (il admirait beaucoup Cabu) je me suis dit (bêtement) «tiens je vais faire du dessin politique et un peu de gauche pour le séduire». Peine perdue, alors j’ai été à gauche toute pour l’emmerder. »
Chimulus le confirme, il a enfin trouvé son style personnel et il est vrai que ses dessins qui, depuis son « départ » de La Tribune, ne sont visibles que sur Internet, mériteraient de trouver un journal pour les accueillir.
Intégralité de l’entretien sur le site Caricatures & Caricature
En illustration, un dessin de Chimulus
publié par le Nouvelobs.com (21.8.2008) dans la série Un dessin par jour pour Siné.
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