Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Plantu’

Le « chat » de Plantu

mardi 11 mai 2010

Où est donc passé le « chat » intitulé « À quoi servent les caricaturistes ? » annoncé par le site internet du quotidien Le Monde (et ce blog) avec la participation de Plantu (voir capture d’écran).

A-t-il eu lieu, ou s’est-il mal passé, le journal ne donne aucune explication et on ne trouve aucune trace du « chat » dans les archives du site ?

Plantu en revanche est bel et bien présent sur France Info où, selon une publicité publiée par la radio dans Le Monde, il dévoile le vendredi à 11h 40 son dessin du jour au micro de Jean Leymarie.

Des bas et débat

lundi 3 mai 2010

« A quoi servent les caricaturistes ? », c’est le thème du débat organisé le lundi 3 mai 2010 à 15h par le site du quotidien Le Monde avec la participation du dessinateur Plantu.

Les internautes peuvent poser leurs questions et intervenir en direct.

Crayoning for Peace

lundi 15 février 2010

Parution en février de « Dessins désarmants » du dessinateur Kichka, un album de 160 pages  co-édité par TV5 Monde et Berg International (pour mémoire, Berg international est également l’éditeur d’une anthologie de Jean-Marie Lhôte consacrée à la revue Bizarre). « Dessins désarmants » est publié dans la collection « Iceberg » dirigée par Didier Pasamonik.

Présentation de l’auteur par son éditeur :

« Michel Kichka est un dessinateur né en Belgique en 1954. Très jeune, il est marqué par les grands noms de l’âge d’or de la BD franco-belge : Hergé, Franquin, Morris, Gotlib… Il s’installe en Israël en 1974 et enseigne aujourd’hui la BD à la célèbre Académie Bezalel de Jérusalem dont il est diplômé.
Kichka pratique son art sur de nombreux supports : publicités, bandes dessinées, livres pour enfants. Au début des années 1990, il devient dessinateur de presse et publie dans Yedioth Aharonot, Courrier International, L’Arche et sur le site du New York Times. Il est présent à l’antenne sur la 1ère et la 2e chaîne d’Israël et sur TV5MONDE, dans l’émission « Kiosque ».
En 2007 Kichka, président de l’Association des cartoonistes israéliens, inaugure le Musée national du Cartoon et de la BD à Holon. Engagé dans le mouvement pacifiste israélien, il rejoint le groupe « Cartooning for Peace », fondé par Plantu en 2006 sous l’égide de l’ONU. Ils sillonnent ensemble le monde avec leurs collègues palestiniens, algériens, égyptiens, libanais, iraniens, européens et américains afin d’accompagner des expositions et d’animer des débats publics. Par son travail, Kichka cherche à faire du dessin de presse un instrument de tolérance, de réconciliation et de paix. »

Caricature et image satirique

mercredi 10 février 2010
eiris

La page d’accueil du site internet de l’EIRIS.

Guillaume Doizy animateur du site « Caricatures et caricature.com » rejoint l’équipe de l’EIRIS (Équipe Interdisciplinaire de Recherche sur l’Image Satirique), un site de chercheurs sur la caricature et le dessin de presse, mais où on trouve aussi des informations sur l’actualité comme l’annonce de l’émission « Hors-champs » consacrée à Plantu diffusée le 8 février 2010.

Interviewé par Laure Adler, « l’éveilleur de consciences » Plantu parle de Walt Disney, Hergé, Joost Swarte, de sa rencontre avec Yasser Arafat (1991), de sa fondation Cartooning for peace, des caricatures de Mahomet, de Raymond Barre, de Sarkozy, du Mémorial de Caen, et des dessinateurs « baromètres de la liberté de pensée ».

À réécouter sur le site de France Culture.

Le site de l’EIRIS propose également, entre autres nombreux textes et études, des listes de sites et de blogs de musées et de festivals dédiés au dessin et aux dessinateurs d’hier et d’aujourd’hui.

Un genre libre

mardi 9 février 2010

Les dessinateurs Plantu (Le Monde, L’Express) et Patrick Chappatte (Le Temps à Genève) ont déclaré le jeudi 4 février au cours d’un débat organisé à l’occasion d’une exposition de 48 dessins contre la peine de mort à Genève, que la caricature d’actualité devait être « un genre libre » et ne devait pas servir « d’arme de propagande ». Ils ont également critiqué l’Université de Genève qui présentait l’exposition, d’avoir voulu la « censurer ».

Le site Jean-Marc Morandini.com qui relaie l’information détaille les interventions des deux dessinateurs : « Nous savons que le dessin est une arme très puissante. C’est pourquoi nous aimons que ce soit dans les mains de quelqu’un de libre”, a expliqué le dessinateur suisse. “Le dessin comme outil de propagande, c’est tout ce que nous détestons”, a ajouté Chappatte, qui publie ses dessins en Suisse mais également deux fois par semaine dans le International Herald Tribune. “Le dessin ça va devenir de plus en plus dur: il y a de plus en plus de choses qu’on ne peut pas dire, alors que notre travail c’est de dire des choses spontanées”, a déploré Plantu. “Les trouillards vont faire de plus en plus la pluie et le beau temps”, a-t-il prédit. »

Le Site Chappatte
en illustration la page d’accueil du site internet de Chappatte.

Blutch et le dessin de presse

mercredi 3 février 2010
La « polémique » a failli nous échapper mais elle est significative du décalage qui s’installe entre le monde du dessin de presse et celui de la bande dessinée. C’est L’Express (29.1.2010) qui sous le titre : « Blutch : Je déteste ce que fait Plantu », rend compte du débat organisé à Angoulême dans le cadre de l’exposition « Dessins d’humour » et notamment des interventions du dessinateur Blutch président du festival de la bande dessinée 2010.
Extraits : « “Je regrette le pas pris par le dessin politique sur le dessin d’humour, plus léger. Le dessin politiqe est agressif, je n’ai aucune attirance pour ce genre » […] « Dessiner des caricatures de Barak Obama ou de Nicolas Sarkozy me fait bailler d’avance. Il y a autre chose à tirer du dessin qu’un commentaire sur l’air du temps. Je place mon orgueil à me détacher de l’accidentel. On croit être supérieur à Sarkozy quand on le caricature, mais dans cent ans toute le monde aura oublié Sarkozy ! De même que tout le monde a oublié le général MacMahon mais pas Renoir, pas Monet. »
À la question d’une participante au débat qui dit apprécier les dessins de Plantu, Blutch répond : «  Je vais y aller franco : je n’aime pas le dessin politique car il repose souvent sur la connivence entre l’auteur et le lecteur, genre ‘nous sommes tous les deux du bon côté’. Je trouve ça lâche, et esthétiquement ça ne tient pas le coup. Bon, c’est vrai, les dessins de Pétillon dans le Canard enchaîné me font jubiler, ceux de Lefred Thouron aussi. Mais en fin de compte, c’est toujours la même question : so what ? »
L’intégralité de l’article de Delphine Peras est disponible sur le site de L’Express. http://www.lexpress.fr/culture/livre/bd/blutch-je-deteste-ce-que-fait-plantu_845429.html
Le débat mérite d’être poursuivi, d’autant plus que de plus en plus d’auteurs de BD dessinent sur l’actualité.
En illustration l’affiche du 37ème festival de la BD d’Angoulême 2010 signée Blutch.

La « polémique » a failli nous échapper mais elle est significative du décalage qui s’installe entre le monde du dessin de presse et celui de la bande dessinée. C’est L’Express (29.1.2010) qui sous le titre : « Blutch : Je déteste ce que fait Plantu », rend compte du débat organisé à Angoulême dans le cadre de l’exposition « Dessins d’humour » et notamment des interventions du dessinateur Blutch président du festival de la bande dessinée 2010.

Angouleme-2010-affiche

Extraits : « Je regrette le pas pris par le dessin politique sur le dessin d’humour, plus léger. Le dessin politiqe est agressif, je n’ai aucune attirance pour ce genre » […] « Dessiner des caricatures de Barak Obama ou de Nicolas Sarkozy me fait bailler d’avance. Il y a autre chose à tirer du dessin qu’un commentaire sur l’air du temps. Je place mon orgueil à me détacher de l’accidentel. On croit être supérieur à Sarkozy quand on le caricature, mais dans cent ans toute le monde aura oublié Sarkozy ! De même que tout le monde a oublié le général MacMahon mais pas Renoir, pas Monet. »

À la question d’une participante au débat qui dit apprécier les dessins de Plantu, Blutch répond : «  Je vais y aller franco : je n’aime pas le dessin politique car il repose souvent sur la connivence entre l’auteur et le lecteur, genre ‘nous sommes tous les deux du bon côté’. Je trouve ça lâche, et esthétiquement ça ne tient pas le coup. Bon, c’est vrai, les dessins de Pétillon dans le Canard enchaîné me font jubiler, ceux de Lefred Thouron aussi. Mais en fin de compte, c’est toujours la même question : so what ? »

L’intégralité de l’article de Delphine Peras est disponible sur le site de L’Express.

Le débat mérite d’être poursuivi, d’autant plus que de plus en plus d’auteurs de BD dessinent sur l’actualité.

En illustration l’affiche du 37ème festival de la BD d’Angoulême 2010 signée Blutch.