Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Elsa Wolinski’

Wolinski pour ceux qui n’ont jamais osé l’aimer

jeudi 10 novembre 2016

15003221-1513091618707029-6356221017720288620-o« Le bonheur est un métier » (Glénat) est un des meilleurs livres de Wolinski. Georges Wolinski y raconte sa vie, son travail, on y croise Cavanna, Siné, Reiser, Choron, et c’est passionnant car cette autobiographie, composée de ses textes et de ses dessins mis en perspective par Virginie Vernay, révèle tout ce qui donne corps à l’œuvre d’un auteur.

Toute sa vie Wolinski en a agacé plus d’un avec sa fausse nonchalance et ses gros cigares, ce n’était pourtant qu’une carapace pudique derrière laquelle il s’amusait à observer en toute liberté ses contemporains. L’ensemble de ses dessins, et ce livre en particulier, traduisent parfaitement son plaisir à vivre son époque, et surtout son métier.

La postface du livre reprend le texte d’Elsa Wolinski, sa fille, paru dans le magazine Elle en janvier 2015.

A l’occasion de la parution de ce livre, Arte propose cinq petits films autour du livre avec la participation de sa femme Maryse Wolinski, de Martine Mauvieux de la Bnf, de Caroline Mangez, rédactrice en Chef “actualités” à Paris-Match, de Jacques Glénat éditeur, et de Joël Garestier, maire de la Commune de Saint-Just-Martel : http://info.arte.tv/fr/le-bonheur-est-un-metier-wolinski-raconte-wolinski

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vendredi 23 janvier 2015

Wolin-Gala

Maryse et Elsa Wolinski témoignent dans Paris Match

jeudi 8 janvier 2015

Elsa-WolinskiLu dans Paris Match le témoignage d’Elsa Wolinski, sa fille :

«Je remercie tout le monde car on a eu des témoignages magnifiques, ce qui prouve que c’étaient des hommes qui faisaient passer des messages», a-t-elle poursuivi. «J’ai perdu mon papa, mais Wolinski n’est pas mort.»

«J’ai été élevée dans l’idée qu’il faisait un métier à risques», a-t-elle déclaré. «J’ai été élevée dans l’idée qu’on doit défendre des idées. J’ai toujours su que ça pouvait arriver, mais je ne pensais pas qu’on pouvait tuer des dessinateurs. Je ne pensais pas qu’il pouvait mourir pour ses idées.» «Je crois qu’on ne peut pas tuer des idées», a insisté Elsa Wolinski, craignant que «ça ne soit le début d’une longue série».

Elsa Wolinski a rendu hommage à son père sur Instagram, publiant une photo de son bureau.

Maryse Wolinski révèle qu’elle a ” appris par son gendre, et non pas par les autorités, la mort de son mari : «Si mon gendre n’était pas allé sur les lieux de la fusillade, parce qu’il est un journaliste politique, je l’aurais appris par les médias ». A l’heure actuelle, a précisé sa fille, «nous n’avons pas eu d’appel de la police, de qui que ce soit pour dire qu’ils étaient décédés».»