Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour la catégorie ‘Presse’

La Mèche se rallume

lundi 6 décembre 2010

Une nouvelle chance pour La Mèche. Le vendredi 10 décembre 2010 l’hebdomadaire proposera pour son n°13 une nouvelle maquette qui fera une plus grande place aux dessinateurs avec notamment une double-page de dessins sur l’actualité.

Jack Zola (pseudo de Maël Nonet ?) remplace Sylvie Belin co-fondatrice du titre, en tant que directeur artistique et maquettiste du journal. Étienne Liebig devient conseiller artistique.

Jack Zola est l’animateur du site Internet jackuse.com qui diffuse des T-shirts dessinés par Berth, Chimulus, Coco, Decressac, Flavien, Goubelle, Jiho, Lasserpe, Large, Sergio.

En illustration la Une (signée Lindingre) du n°12 de La Mèche
qui est en vente jusqu’au 9 décembre.

Le dernier numéro (paru) de La Mèche

lundi 29 novembre 2010

Le très intéressant site Caricatures & caricature.com publie l’éditorial d’Olivier Marbot, co-fondateur et rédacteur-en-chef de La Mèche. Le texte est également disponible sur le site de l’hebdomadaire satirique. Extraits :

« Innovation pour ce numéro 12 de la Mèche. Nous avons décidé de le laisser dans les kiosques pendant deux semaines, donc jusqu’au jeudi 9 décembre. On aimerait vous dire que c’est par superstition, parce que nous ne voulons pas sortir de numéro 13, mais ça n’est pas la seule raison. Depuis maintenant trois mois, une toute petite équipe travaille sans relâche à essayer de faire émerger un nouveau journal satirique faisant la part belle au dessin de presse, sans pub et sans financiers. Pari difficile, on nous avait prévenus…

Pas de locaux, pas de salaires non plus, tout cela fonctionne grâce à la bonne volonté générale mais, pour vous parler franchement, ça devient difficile. Donc on va tenter l’expérience : un numéro en vente deux semaines génèrera assurément moins de frais. Plus de ventes ? Ça, ça dépend de vous. […] Nos lecteurs, dans leur immense majorité, nous disent que le journal est bon, qu’il s’améliore même de numéro en numéro. Et pourtant sans publicité, le niveau actuel des ventes ne suffit pas. Voilà, vous savez tout, maintenant la balle est dans votre camp. Si vous voulez que ce journal vive, achetez le numéro 12, rachetez-le, offrez-le, abonnez-vous et abonnez vos proches. Si cette tentative ne donne rien, il nous faudra sans doute rendre les armes et éteindre la Mèche. Olivier Marbot ».

Bonne année pour Aurel

jeudi 25 novembre 2010

Année professionnelle dense pour le dessinateur Aurel :

En 2010, il est à l’initiative, avec Gros,  de « Ça ira mieux demain » qui diffuse des dessins de presse sur les téléphones portables, il a dessiné  l’album de BD « Sarkozy et ses femmes », textes de Renaud Dély (éditions Drugstore- Glénat), et il est l’auteur d’un numéro spécial de Politis, « 2010 horribilis » qui rassemble 150 dessins d’actualité classés en 8 grands thèmes et présentés par Denis Sieffert, directeur de l’hebdomadaire.

En vente chez les marchands de journaux à partir du 25 novembre et jusqu’à fin janvier 2011.

Le site Internet d’Aurel.

De Gaulle, Faizant et Chimulus

vendredi 12 novembre 2010

Dans le n°10 de La Mèche, Chimulus le fils de Jacques Faizant (ça l’agace…), nous livre, à l’occasion de l’hommage rendu par Nicolas Sarkozy  à Charles de Gaulle, une nouvelle version du fameux dessin publié par son père en novembre 1970 à la mort du général.

Ce dessin de Jacques Faizant (1918-2006) pose quand même les « limites » du dessin de presse. Présenté depuis comme un des dessins emblématiques de son œuvre il n’en reste pas moins un dessin totalement hermétique si l’on ne sait pas qu’il fait référence à la disparition du général et que le personnage en pleurs est Marianne, symbole de la République française et personnage récurrent des dessins de Jacques Faizant dans Le Figaro.

Pour l’anecdote, ce dessin désormais « historique » a bien failli ne pas exister comme son auteur  l’a raconté en 1977 dans le livre « L’œil à la main » (Stock). Sorti et couché tard la veille au soir et ne s’étant pas réveillé à l’heure habituelle, c’est une amie qui lui a appris tôt le matin au téléphone la mort de de Gaulle, «quand on est dessinateur politique (et gaulliste de surcroît !), c’est un réveil brutal ! Il me restait un peu plus d’une heure pour traduire en dessin cet évènement d’importance mondiale ! ».

En illustration la version « actualisée » du fils Faizant (Chimulus).
Autre dessin, l’hommage à de Gaulle vu par Chimulus
sur Internet en novembre 2010 (cliquer sur l’image pour l’agrandir).

Le « droit de censure »

vendredi 12 novembre 2010

Cela fait très longtemps qu’on n’avait pas vu cela dans la presse française : un dessin censuré et le motif de la décision publié en lieu et place.

C’est la mésaventure qui est arrivée au dessinateur Ballouhey collaborateur depuis plus de 5 ans à l’hebdomadaire généraliste « Mémorial de l’Isère » publié depuis 1828 à  St Marcellin (38160), et dont un dessin sur les manifestations lycéennes du mois d’octobre 2010 a été refusé.

Le journal,  explique dans un encadré que « après enquête » (!?) « la direction du Mémorial a utilisé son « droit de censure », comme d’autres ont le droit de grève ou le droit de donner des leçons » (lire le texte intégral en cliquant sur l’image). Ironie de l’histoire le nom de la rubrique de Ballouhey s’intitule « Carte blanche ». À suivre.

En illustration, le dessin qui aurait du être publié
et l’encadré de la direction qui l’a remplacé.

Le Ravi, un mensuel satirique

jeudi 11 novembre 2010

Le Ravi, journal satirique mensuel diffusé à Marseille et dans toute la région Provence, Alpes, Côte d’Azur, publie dans son n°79 (novembre 2010) un reportage sur sa « montée » à Paris et sur la visite que son équipe a rendu aux rédactions de Charlie Hebdo et du Canard enchaîné. La Une de ce numéro est signée Coco.

Sur son site Internet, Le Ravi lance un appel :

« Depuis 7 ans et 78 numéros le Ravi tente un pari fou. Pari de préférer l’information à la communication, la satire à la prudence. Pari du mélange des genres : enquêtes fouillées, dessins de presse, tribune libre, sujets de fond, humour à fond…
Mais le Ravi est aussi un pari fragile. L’an dernier, le journal a lancé un appel face à ses problèmes financiers. Il a été entendu. Notre situation comptable s’est améliorée, mais elle reste très tendue. L’avenir du Ravi est toujours dans vos mains. Un journal qui a un besoin vital de ses lecteurs, voilà une bonne nouvelle ! Un journal libre ne se consomme pas, il se lit. On ne l’achète pas, on finance son indépendance. Abonnez-vous ! »