Dessin de Pakman publié actuellement sur le site de Bakchich.info à l’occasion de la sortie du film Coco, de Gad Elmaleh.
« C’est du lourd » le blog de Pakman
Citation :
« C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il ne faut pas le dessiner. »
Dessin de Pakman publié actuellement sur le site de Bakchich.info à l’occasion de la sortie du film Coco, de Gad Elmaleh.
« C’est du lourd » le blog de Pakman
Citation :
« C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il ne faut pas le dessiner. »
Le site de L’Express.fr publie un long entretien de Marion Festraëts avec Claire Bretécher à l’occasion de la parution du huitième album d’Agrippine, personnage créé en 1988. Le site propose également de découvrir les huit premières pages.
Extrait :
[…] « Comment travaillez-vous ?
Quand l’idée vient, il faut s’y mettre tout de suite, sinon elle moisit et je n’ai plus envie. Quand je suis sur un album, je ne pense plus qu’à lui. Je me lève, je prends mon petit déjeuner et je me mets à ma table. J’arrête quand je suis moulue. Ou alors je travaille jusque vers 8 ou 9 heures du soir, avec un verre. J’aime bien. Les gens ne pensent pas que la bande dessinée, c’est du boulot. Mais un album me prend environ un an et demi. Davantage, s’il y a des choses techniques à dessiner. Comme des Vélib’ ou des voitures. Je déteste ça ! De toute manière, après la page 20 ou 25, cela devient une corvée épouvantable. Je continue, parce que je déteste avoir bossé pour rien. Si je me suis fait suer à faire 25 pages, je vais jusqu’au bout. Sinon, c’est une perte sèche, et je suis trop radine pour laisser tomber ! » […]
Agrippine déconfite. Dargaud. Parution le 20 mars 2009.
Le site officiel de Claire Bretécher
Le premier des trois débats organisés par l’école Estienne dans le cadre du 16ème Trophée PresseCitron sera consacré aux « Blogueurs blagueurs ». Présentation du thème par les organisateurs :
« Des dessins de presse d’un nouveau genre. À l’ère d’internet, une nouvelle génération de dessinateurs se développe, celle des blogueurs. Le phénomène « blogs » rencontre un succès grandissant en raison de la facilité de publication, de la liberté éditoriale et de la capacité d’interaction en temps réel avec le lectorat qu’ils représentent. Dans quelle mesure l’auto-promotion du dessinateur influe-t-elle sur sa production ? Nouvelle forme de publication, le blog serait-il la relève de la presse? »
Les participants au débat : Pénélope Bagieu, Coco, Cramille, Maëster, Moix, Thibault Roy, Snut.
Tous les détails de l’organisation sont disponibles sur le site du Trophée Presse Citron
Cette information sur le prix PresseCitron est aussi l’occasion de parler de Scorbut, le journal-blog créé par le dessinateur Wozniak et qui vient de faire peau neuve. Dès le mercredi on y trouve des dessins d’actualité de Cabu, Cardon, Pétillon, Kerleroux, Delambre, Kiro, Wozniak, qui auraient du paraître dans Le Canard enchaîné. On peut y voir aussi des albums de dessins de ces mêmes auteurs, des dossiers à thème, ainsi qu’une rubrique « Hide park » ouverte aux nouveaux dessinateurs – scorbut.hydepark@gmail.com
Quelques chiffres et commentaires sur le duel Siné Hebdo – Charlie 2€ Hebdo sur Le Blog des (multi) médias du journaliste du Nouvel Observateur, Claude Soula. Extrait :
[…] « Philippe Val a cassé son beau jouet en chassant Siné. Siné a réussi un coup fumant : son petit journal dépasse les 50 000 exemplaires par semaine, alors que Charlie en annonce 55 000 dans un article de Paris Match ( et que d’autres sources me le donnent en vérité en dessous des 50 000, soit en dessous de Siné…mais les vrais chiffres de vente des journaux sont toujours difficiles à connaître).
Autrement dit, le public a donné raison à Siné contre Val. On ne reviendra pas sur le fond de l’affaire puisque la justice a blanchi Siné. On en tirera seulement quelques leçons de morale, puisque l’affaire Charlie ne parlait que de ça. D’abord qu’on peut encore lancer un journal sans pub , sans moyens, avec quelques bouts de ficelles, sans faire d’études de lectorat et que ça peut marcher.Ensuite que Philippe Val a fait une grosse erreur d’appréciation en chassant Siné : sans doute n’avait il pas compris pourquoi les gens lisaient son journal : parce qu’il est synonyme de mauvais esprit, de résistance au pouvoir. Et qu’en s’en prenant à Siné, il se mettait lui, dans le camp de l’ordre ( impression renforcée par son éditorial hebdomadaire sur France Inter, toujours convenable : est-ce cela la culture Charlie ? Pas du tout : Hara Kiri et Charlie sentaient mauvais, volontairement). À partir de la, ce n’est plus Charlie qui symbolise le contre pouvoir et le mauvais goût, c’est Siné. Et c’est Siné Hebdo, même si ce n’est pas très bon, qui emporte la mise.
Les deux journaux auront pourtant du mal à vivre de concert. Seront-ils rentables à long terme sur le même créneau ? Pas certain. Et Val a collé sur Charlie une étiquette « politiquement correct » qui le coupe de son fond de commerce, l’irrévérence. » […]
Illustrations : une couverture de Charlie 2€ Hebdo signée Riss et une couverture de Siné Hebdo dessinée par Siné.
« Il n’y a pas que Sempé ou Cabu dans la vie, il y a surtout Ungerer ! » m’écrit le dessinateur Cambon qui me signale le site du Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’illustration qui permet de redécouvrir, ou de découvrir pour beaucoup, l’ensemble de la carrière du très grand dessinateur Tomi Ungerer (sa biographie sur Wikipedia).
Présentation du site par le Musée :
« La Collection du Musée Tomi Ungerer résulte de plusieurs donations effectuées depuis 1975 par Tomi Ungerer. Elle comporte huit mille dessins originaux et estampes et un fonds documentaire important non seulement sur l’artiste mais aussi sur le thème de l’illustration, ainsi que six mille jouets provenant de la collection personnelle de l’artiste. La présentation actuelle constitue un ensemble représentatif des collections du musée qui tend à être développé afin de constituer à terme une base exhaustive. Les jouets n’y sont pas encore représentés.»
Plusieurs milliers de dessins sont accessibles classées par thèmes, animaux, dessins d’enfance et de jeunesse, dessins d’observation, dessins satiriques, dessins érotiques, livres pour enfants, affiches et aussi sculptures.
Des heures de voyage dans l’œuvre formidable d’un des meilleurs graphistes français actuels.
Illustration : Truc is stranger than fiction, 1968. Donation de l’artiste en 1979.
Musée Tomi Ungerer, Centre international de l’Illustration, Strasbourg
© Musées de Strasbourg / Diogenes Verlag AG Zürich
À l’occasion du 8 mars, Journée internationale de la femme, TV5 monde a diffusé huit séquences vidéo où l’on voit Catherine Beaunez réaliser huit dessins sur le thème du sexisme entre hommes et femmes. Ces séquences réalisées par Gaël Bordier et produite par 5ème Étage Production, vont rester en ligne sur le site Internet de la chaîne jusqu’au 2 avril 2009. Il est toujours captivant de voir naître un dessin, surtout lorsqu’il est accompagné des commentaires de l’auteure et du crissement du feutre sur la feuille de papier.
À noter par ailleurs que Catherine Beaunez dispose de son propre site Internet où l’on trouve sa biographie, des pages BD, des dessins, une boutique et l’agenda de ses activités.