Le comité de soutien aux inculpés du 11 novembre fait appel sur son site à tous les illustrateurs, graphistes, caricaturistes et amateurs à réagir avec leurs mots, leurs images et leur coup de crayon pour la création d’affiches et de visuels « sur tout ce que cette affaire leur inspire ».
L’affaire : le 11 novembre 2008, Julien Coupat est arrêté par la gendarmerie avec neuf autres personnes et mis en garde à vue dans le cadre d’une enquête sur le sabotage de lignes de TGV, le 8 novembre 2008. Les personnes arrêtées sont soupçonnées par la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie d’appartenir à un groupuscule de « l’ultra-gauche, mouvance anarcho-autonome ». Depuis toutes les personnes interpellées ont été relâchées à l’exception de Julien Coupat qui, à ce jour, est toujours maintenu en détention.
Selon Wikipedia :
« Les universitaires, des intellectuels et des juristes dénoncent l’ « inconsistance » des charges retenues, le « tour clairement politique » qu’a pris l’affaire, et réclament sa libération immédiate. La Ligue des droits de l’homme s’inquiète également d’« une procédure qui ne s’embarrasse pas du respect des libertés individuelles et se déroule sous l’oeil de médias alimentés d’informations uniquement à la charge des personnes mises en cause »
Illustrations : dessins publiés sur le site de soutien.
L’an dernier, le 30 mars 2008, disparaissait Blachon, dessinateur d’humour apprécié de tous. En 2009, plusieurs manifestations vont lui rendre hommage : 
On peut désormais se procurer le calendrier du dessinateur Roland Hours qui met artistiquement à nu quelques ministres du gouvernement français et des personnalités politiques comme Ségolène Royal. 
Rappel des faits : le 2 juillet 2008, Charlie Hebdo publie une chronique consacrée au mariage du fils Sarkozy. Celle-ci ne suscite aucune réaction particulière, jusqu’au 8 juillet, où sur l’antenne de RTL, Claude Askolovitch (alors journaliste au Nouvel Observateur aujourd’hui journaliste au Journal du Dimanche et à Europe 1 – groupe Lagardère), s’en prend violemment à Siné à propos d’une phrase évoquant l’opportunisme de Jean Sarkozy, puisque prêt à se convertir pour épouser sa fiancée, juive, riche héritière de Darty.
La revue de Solo, Caricature & Caricaturistes disparaît avec lui. Dans une lettre adressée aux abonnés, Catherine Saint Martin, sa compagne et directrice de collection, explique que : 
