Numéro spécial dédié au souvenir des cinq dessinateurs assassinés le 7 janvier 2015 dans les locaux de Charlie Hebdo et aux dessins hommages. A noter qu’une page est consacrée au dessinateur d’humour Bonnot (Claude Favard) récemment disparu. Lien pour lire ou télécharger gratuitement ce numéro : http://www.fecocorico.fr/
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Archive pour janvier 2015
Berth, Prix Charlie Schlingo 2015
samedi 31 janvier 2015Le Prix Charlie Schlingo 2015 a été décerné à Berth, dessinateur, entre autres, à Siné mensuel, Urtikan.net, et Zélium.
Les livres de Berth : “ça sent mauvais” (Zélium), “Les expulsables” (Hoëbeke), “C’est facile de se moquer” (Le chien rouge), “Flic-Flop” (Wygo), “La vie de la rédaction” (Mon Quotidien).
Le prix Schlingo est attribué depuis 2009 dans le cadre du festival international de la bande dessinée d’Angoulême en marge du palmarès officiel. Il a été créé à l’initiative de Florence Cestac et Yves Poinot et récompense un album et/ou un auteur ayant une communauté d’esprit avec l’œuvre de Charlie Schlingo. Le prix est doté d’un diplôme dessiné par Florence Cestac et 2 caisses de Saint-Émilion, produite par Château Barrail des Graves (Source Wikipedia).
Charlie Schlingo (1955-2005), de son vrai nom Jean-Charles Ninduab était dessinateur et scénariste de bande dessinée. Avec le Professeur Choron il a créé le magazine pour enfants Grodada. Une impasse portant le nom de Charlie Schlingo a été inaugurée à Angoulême en 2014. Sa vie a été racontée en 2009 par Florence Cestac et Jean Teulé dans l’album “Je voudrais me suicider mais j’ai pas le temps” (Dargaud).
Illustrations : le dernier livre paru de Berth publié par Zélium et une photo avec son nouveau copain François, croisé lors de sa récente visite au journal Mon quotidien où Berth a succédé à Charb (capture écran du Petit Journal).
BONUS
Extrait de l’entretien avec Berth publié sur le site de Zélium :
Zélium : Pourquoi ça te gonfle qu’on te demande toujours si on peut rire de tout ? Berth : Parce que ça fait 20 ans qu’on nous bassine avec cette question, parce qu’y répondre devient une perte de temps durant laquelle il faut se justifier, expliquer, rabâcher les mêmes arguments, etc., alors qu’il est quand même plus agréable de mettre ce temps au profit de la déconne. Il faut se faire une raison, le monde est divisé, comme dans la vieille BD de Pif Gadget, entre les Tristus et les Rigolus ; que les Tristus continuent à se poser cette question et laissons les Rigolus s’amuser…
Les charognards sont aussi Charlie – 2
vendredi 30 janvier 2015Les escroqueries autour de “Je suis Charlie” se suivent et se ressemblent (voir blog du 27.1.2015). Autre publication – tout aussi anonyme concernant les éditeurs – que l’on trouve dans les kiosques “Hommage à Charlie Hebdo”. Un magazine édité en Belgique et qui a du être bricolé dans la précipitation puisque le nom d’Honoré ne figure pas en Une dans la liste des dessinateurs. Il est vendu au prix de 4,95 euros.
Signalé par Alban Poirier de l’Eiris.
Causette met Charlie à l’honneur
vendredi 30 janvier 2015Dans le numéro de février de Causette, Liliane Roudière, ancienne attachée de presse de Charlie Hebdo, aujourd’hui rédactrice-en-chef du magazine, évoque ses dix années passées à Charlie et consacre un bel hommage au dessinateur Honoré.
Le journal donne également la parole à sa dessinatrice Camille Besse qui dessine aussi pour Charlie. Extrait : « Pour moi, l’esprit de Charlie, c’est avant tout une volonté de se battre contre la connerie en général. Pas besoin d’avoir lançé des pavés en 68 pour y parvenir. Toute la jeune génération de dessinateurs était aux obsèques de Tignous et de Charb. On a la volonté de continuer. Même si on est jeunes, on a des idéaux sociaux, politiques ou anarchistes. Et ça personne ne pourra nous l’enlever. On ne fait pas ce métier par hasard… Mais ça va être dur. J’ai l’impression d’avoir perdu mes maîtres alors que je n’ai encore rien appris. »
Les pages sur Charlie Hebdo sont illustrées par Catherine Meurisse et Camille Besse qui signe le dessin de couverture (en illustration).