Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour la catégorie ‘Edition’

Bosc et Chaval rien de nouveau

lundi 25 février 2013

On peut se demander quel est l’intérêt des éditions Buchet-Chastel d’éditer des livres avec des dessins de Chaval et Bosc déjà en librairie publiés par le Cherche-midi ?

La réponse appartient peut-être aux ayants droits de ces auteurs ou au service juridique du groupe Editis (auquel appartient le Cherche midi) qui semble ne pas du tout apprécier ce « plagiat » éditorial.

Cette situation n’a cependant pas empêché la galerie Martine Gossieaux de présenter le 21 février 2013 des originaux tirés de ces deux livres « Non ! » pour Bosc, et « Les hommes sont des cons » pour Chaval, parus dans la collection Les cahiers dessinés dirigée par Frédéric Pajak (qui signe un avant-propos au Chaval).

La durée de l’exposition n’est pas précisée et, sauf erreur, l’exposition elle-même n’est pas annoncée sur le site Internet de la galerie.

Galerie Martine Gossieaux, 56 rue de l’Université 75007 Paris.

Kamagurka l’absurdist

mercredi 20 février 2013

« L’angoisse de la page blanche » de Kamagurka. Un vrai régal, des variations drôles et absurdes, sur ce moment où en principe on bascule du néant à la création. Du très bon Kamagurka publié par les éditions Wombat, un autre gage de qualité.

Plusieurs de ces dessins sont parus en 1994 dans Charlie Hebdo. Préface de Iegor Gran. C’est le deuxième album de la collection Les iconoclastes dont le premier était consacré à Gébé (Tout  s’allume).

A noter toujours aux éditions Wombat « Café panique suivi de Taxi stories », des textes courts de Roland Topor illustrés par ses dessins. Préface de Jean-Marie Gourio. Le site des éditions Wombat

Un livre et un festival pour Large

vendredi 15 février 2013

Créateur du festival Satiradax qu’il anime avec passion, Marc Large n’en continue pas moins à dessiner pour Siné mensuel, Vigousse, Zélium, Z minus, France 3, et va prochainement publier « J’aime pas la crise » – textes de Christophe Alévêque – aux éditions Hoëbeke.

La troisième édition de Satiradax se déroulera du vendredi 17 au dimanche 19 mai 2013, en présence de nombreux dessinateurs et d’humoristes patentés dont Guy Bedos. A noter l’exposition consacrée au Canard enchaîné dont Large dit (Sud Ouest) « Cet hebdomadaire est « LE » symbole de la presse satirique en France. Un modèle qui va fêter son centenaire cette année puisqu’il est l’héritier de « L’Homme libre », né en 1913, censuré au début de la guerre, devenu « L’Homme enchaîné »… puis « Le Canard ». C’est une énigme ce journal, avec une histoire folle, des quantités de scoops et toujours une indépendance totale…vu qu’il vit sans l’apport de la publicité. »

Un grand album de Willem

vendredi 4 janvier 2013

Une des très bonnes nouvelles de ce début d’année 2013 est la parution le 17 janvier de l’album de Willem “Dégueulasse” aux éditions Charlie Hebdo-Les échappés.

L’éditeur précise dans le dossier de presse : “Pour faire honneur à l’entrée dans notre catalogue de ce graphiste hors-pairs, nous avons privilégié un grand format, et un papier de qualité : 32 pages en 30×40 cm, en couleur.”

A noter que les planches originales de cet album seront exposées au mois de janvier (dates à préciser), à la Librairie-galerie, Le Monte-en-l’air, 2, rue de la Mare, 75020 Paris.

Quelques dessins dans la presse

mercredi 19 décembre 2012

Petit regain d’intérêt dans les médias pour le dessin de presse ? Le Monde et Cartooning for Peace se sont associés pour publier, dans le numéro du vendredi (daté du samedi), une page de dessins venant du monde entier et réunis autour d’un thème. On pourrait chipoter en disant que le vendredi est le jour où le journal se vend le moins, mais on ne le fera pas.

La Matinale de Canal+ diffuse à l’antenne des dessins laborieux d’Ulys.

Enfin Le Point lui aussi ouvre ses pages au dessin. Le nouveau cahier réservé aux éditoriaux et aux points de vue est illustré de dessins d’humour sans forcément de lien avec l’actualité. Dessins de Boll (en illustration) et de Jean, heureuse découverte de l’hebdomadaire, qui s’affirme de plus en plus.

A noter aussi que Olivier Ménégol qui depuis 2010 « croque les sujets d’actu avec humour et légèreté » pour Le Figaro.fr en tant qu’invité, vient de les réunir dans « Les moments chauds de l’année 2011-2012 – saison 2 ». Un créateur éclectique puisque sur son site Internet on apprend qu’il est aussi photographe, designer, et graphiste. Un lien renvoie même sur l’entreprise Ménégol – second œuvre et architecte conseil -, fondée en 1933. On peut également voir ses dessins sur le site Le dessindelasemaine.fr

Sinon à part ça Jacques Faizant disparu en 2006 n’a toujours pas été remplacé à la Une du Figaro, France Soir ne publie plus de dessins de Babouse vu que le journal a cessé de paraître, Iturria – à la retraite après plus de 12 000 dessins publiés au jour la jour – ne publie plus qu’un dessin par semaine dans Sud Ouest dimanche, Wolinski dessine toujours pour le Journal du dimanche et Paris Match, et Daumier, lui, est vraiment mort depuis longtemps.

Etienne Delessert à Estienne

mardi 18 décembre 2012

Extrait de la biographie d’Etienne Delessert publiée sur le site Ricochet-jeunes.org. :

 […] « Etienne Delessert a certainement été l’un des illustrateurs qui a le plus profondément renouvelé l’esthétique graphique de l’édition pour enfants. D’abord dans la presse, en France, vers 1970, avec le journal “Record”, trop beau pour durer longtemps, mais qui a transformé le regard des concepteurs et des conseillers artistiques. La palette si personnelle d’Etienne Delessert et ses inventions d’un symbolisme jubilatoire, que ce soit dans Sans fin la fête ou dans les Contes de Ionesco, sont constamment un point de référence dans l’histoire contemporaine de l’illustration mondiale. »

Etienne Delessert est né le 4 janvier 1941 à Lausanne et il vit désormais aux Etats-Unis, dans le Connecticut. Si ces dernières années on a pu voir ses dessins – entre autres – dans Le New-York Times, en France c’est dans Siné Hebdo puis dans Siné Mensuel, qu’ils ont été publiés. C’est aussi à travers des expositions comme celle que lui a consacré en 2010 le Musée de l’illustration jeunesse à Moulins que l’on découvre ou redécouvre son œuvre de graphiste.

En 2013, c’est l’Ecole Estienne à Paris qui présentera du 10 janvier au 15 février une grande rétrospective de son travail qui sera accompagnée d’un livre de 100 pages (Gallimard-Giboulées), écrit et mis en page par les étudiants sous la houlette du commissaire de l’exposition Camille Scalabre.

Depuis 2011 une nouvelle génération d’enfant a aussi accès aux aventures de son personnage Yok Yok créé en 1976 pour la télévision suisse et dont Gallimard Jeunesse-Giboulées réédite les albums, 9 à ce jour le dixième est annoncé.

Un portrait du dessinateur « L’homme champignon » en 2011 dans Libération.

Le site Internet d’Etienne Delessert en anglais.