La fabrication de crayons racontée par le photographe Christopher Payne dans un beau reportage publié par Slate.fr
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La fabrication de crayons racontée par le photographe Christopher Payne dans un beau reportage publié par Slate.fr
L’hebdomadaire Le 1 propose sur Facebook une série de vidéos consacrée aux illustrateurs du journal. La première est consacrée à Jochen Gerner :
Soulcié, j’ai déjà écrit sur ce blog tout le bien que je pensais de ce (encore) jeune dessinateur. Je dois cependant en rajouter une couche, avec la publication par son excellent éditeur Rouquemoute de trois Cahiers de Cooloriages. Filez donc vite sur Ulule.com pour en avoir la primeur et toutes les explications qui vont avec.
A noter que le même Soulcié participera les 1er et 2 juillet 2017 au 9ème Festival de dessin de presse et d’humour de Labouheyre dont il signe l’affiche et où une exposition de ses dessins lui est consacrée.
Lorsque j’ai commencé ce blog il y a plus 11 ans je ne pensais pas un jour annoncer la parution d’un album sur ce sujet. Mais vu l’âge moyen de la plupart des dessinateurs aujourd’hui je considère cette information comme une initiative de salubrité publique.
Adénocarcinomeprostatique, cintigraphie, cœlioscopie, etc., “Délicate prostate” (c’est le titre) est un ouvrage très documenté, on y apprend beaucoup de choses et en plus c’est drôle (et Jean Hin est un vieux pote).
Plus d’infos directement en contactant l’auteur : hin@jeanhin.com
Libération a interrogé plusieurs dessinateurs – Joann Sfar, Coco, Mathieu Sapin, Pétillon, Terreur Graphique, pour savoir comment ils caricaturent le nouveau président de la République Emmanuel Macron. Titre de l’article de Sabrina Champenois “Emmanuel Macron, obscur objet du dessin ?“
Extraits :
Joann Sfar : […] Moi, je ne suis pas dans la caricature politique, je fais du portrait de caractère, basé sur l’observation – d’un comportement, d’attitudes – et ce sont les accrocs, les faux pas qui m’intéressent, quand ils se prennent les pieds dans le tapis. Alors, peut-être que ça va venir, et ça va être intéressant de le regarder, des choses vont forcément émerger. […]
Coco : […] On peut dessiner tout le monde. Les moches et les autres. Le tout, c’est de bien interpréter, de trouver un point de vue. Quand on a trouvé le regard, on a fait 50% du dessin (C’est Cabu qui disait souvent ça, il avait raison). Et les aspérités, ça va venir. Par son couple, peut-être. Pas la différence d’âge, ça, je m’en fous, mais plutôt cette relation prof-élève que j’ai perçue dans le documentaire les Coulisses d’une victoire et qui m’a surprise. Macron, j’ai confiance, ce sera un bon client comme les autres, même si pas aussi physique qu’un Sarkozy. […]
Mathieu Sapin : […] Ce qui est certain, c’est que comme tous les beaux gosses, il pose problème, ceux qui ont des aspérités sont plus intéressants. Mais bon, il y a quelques éléments auxquels on peut s’accrocher : le front haut, la petite coupe de cheveux d’enfant sage, les pattes post-étudiant, un long nez, une forme de menton très anguleux alors que celui de Hollande par exemple, est beaucoup plus fuyant. Et puis il y a sa dentition : il n’a pas les dents en avant mais légèrement écartées et bien visibles alors que celles de Hollande, personne ne les voit ; en fait Macron a quelque chose de carnassier.” […]
Terreur Graphique : «Macron est super compliqué à dessiner, d’ailleurs je n’ai pas trouvé le truc, je ne le dessine jamais de la même façon. Même avec ses dents, petites et légèrement écartées, des dents d’enfant, il garde un côté Ken (de Barbie). Comme je ne fais pas les yeux mais plutôt les traits, son regard ou son nez ne m’aident pas. Je trouve que Mathieu Sapin et Pétillon s’en sortent bien, sinon je vois bien que mes collègues galèrent aussi. Mais bon, on a le temps pour le choper, cinq ans…”
En illustration, dessin de Man (Midi libre) et de Glez qui n’ont pas été interrogés par Libération. A noter que le dessin de Glez à été entrevu dans un reportage de Paris Match sur le QG de campagne du candidat d’En Marche ! Un présence à l’insu de son auteur.