Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Medi Holtrop’

Medi Holtrop au Regard Moderne

mardi 9 mai 2017

Après l’exposition Willem, aujourd’hui Medi Holtrop, et bientôt Topor, la librairie Un Regard Moderne devient le rendez-vous mensuel incontournable de tous ceux qui aiment le dessin.

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Constellation graphique

mercredi 28 octobre 2015

487214La galerie Corinne Bonnet présente, du 6 novembre au 15 décembre 2015, l’exposition collective “Au-delà, atlas des visionnaires”, sous la direction d’ Olivia Clavel, avec la participation de Stéphane Blanquet, Didier Captain Cavern, Olivia Clavel, France de Ranchin, Astrid de La Forest, Richard Di Rosa, Fury, Medi Holtrop, Philippe Lagautrière, Lulu Larsen, Elli Medeiros, Mosner Ricardo, Muzo, Kiki Picasso, Placid, Jacques Pyon, Michel Quarez, Tristam, Anne Van der Linden, Willem, l’esprit de Pascal Doury, une communication télépathique de Pacôme Thiellement, la musique originale des King’s Queer (Laetitia Grib Fistarol) et les photographies d’Pacôme Thiellement.

Vernissage le 5 novembre 2015.

Galerie Corinne Bonnet, Cité artisanale, 63 rue Daguerre, 75014 Paris. Du mardi au vendredi de 14h à 19h / Le samedi de 15h à 19h/ où sur rendez-vous.

Willem est dans Fluide glacial

jeudi 12 décembre 2013

Le magazine Fluide glacial consacre dans son numéro de janvier 2014, trois pages à Willem, président (c’est toujours étrange d’écrire ça pour lui) du prochain festival de la BD d’Angoulême. Phil Casoar retrace le parcours du dessinateur de la ville d’Ermelo aux Pays-Bas d’où il est originaire, à l’île de Groix dans le Morbihan, où il s’est définitivement installé avec sa femme Medi pour y vivre et y travailler. Dans le récit Willem évoque son père médecin, la guerre, le mouvement Provo à Amsterdam, et la censure. A propos de son travail il dit « Mes BD, j’ai eu le luxe de travailler pour des journaux où on me foutait une paix royale, et j’espère qu’un prix pareil donnera des idées aux éditeurs et rédacteurs pour laisser la main libre aux auteurs.”

Les photos de Willem qui accompagnent l’article ont été réalisées par Arnaud Baumann (en illustration), un des photographes « historiques » de l’aventure Hara-Kiri.

Ce n°451 de Fluide est un spécial Art contemporain qui propose également des BD de Diego Aranega, Goossens (qui signe aussi la couverture), Coutelis, Binet, Lindingre (rédacteur-en-chef), Piotr, Pixel Vengeur, Fayol, et des dessins de Berberian, Thiriet, Lefred Thouron, Larcenet, Cambon, Berth, Lasserpe, Decressac, Nicolas Pinet, et Vuillemin.

Plaisir et humour noir

jeudi 26 février 2009

Plaisir de Medi HoltropLe Grand Prix de l’Humour noir – Grandville 2009 a été décerné à Medi Holtrop pour son ouvrage Plaisir publié par les éditions Orbis Pictus Club

Sur le site Mediapart Stéphane Vallet présentait ainsi l’ouvrage lors de sa sortie :

« Medi Holtrop est une artiste d’origine norvégienne. […] Dans Plaisir, une série de 75 dessins au plomb, en noir et blanc, elle fait preuve d’un singulier talent. Et offre ses plus beaux vertiges. Des autoportraits où elle “expose”, notamment, comme l’écrit Pierre Bourgeade dans la préface, “son amour de la sexualité”.

Univers obsessionnel, sorti de rêves et de contes de l’enfance. On ressent aussi cette mélancolie si particulière des pays scandinaves. Et l’absence de culpabilité et de tabous. Medi Holtrop est une femme libre, et généreuse. Ces autoportraits, ludiques et ironiques, parfois sarcastiques, à l’humour noir cinglant, sont autant de doubles qu’elle met en scène, avec toujours “la nostalgie d’une petite fille qui rêve” ». 

Ddessin de Medi HoltropDans un entretien avec Jacques Vallet, publié en fin d’ouvrage, Medi Holtrop retrace son parcours. Enfance à Oslo, entre un père négociant en vins et alcools (issu d’une famille les plus anciennes de Norvège), et une mère artiste, très libre et pacifiste, qui milita dans les années 30 avec Wilhelm Reich et Willy Brandt. A 16 ans, la jeune fille est reçue au concours des beaux-arts d’Oslo, et y étudie pendant cinq ans. Elle travaille dans une imprimerie, puis enseigne pendant trois ans le dessin et l’histoire de l’art en Norvège. […] 

Le 13 juillet 1969, elle rencontre Willem à La Palette, à Paris. Il ne se sont plus jamais quittés. Pendant quinze ans, elle restera dans l’ombre : “C’était Willem le dessinateur, pas moi. J’ai choisi et je n’ai jamais récriminé. Mais je pensais : « Ce n’est pas seulement Willem, il y a moi aussi. On est égaux. Il est meilleur que moi, mais on est égaux »