Couverture « collector » (en illustration) pour Siné Hebdo cette semaine (n°68) avec un dessin de Geluck, collaborateur du journal depuis le n°1 et qui vient de réunir dans un album, « Geluck se lâche » (Casterman) la plupart des dessins parus depuis un an dans l’hebdomadaire.
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Archive pour la catégorie ‘Edition’
Chat alors !
mercredi 23 décembre 2009Georges Wolinski
vendredi 18 décembre 2009
Les amateurs du dessinateur Wolinski pourront finir l’année 2009 en regardant le 30 décembre sur France 5 à 1 heure, la quatrième rediffusion du documentaire « Wolinski ne pense qu’à ça » de Véronique Jacquinet.
Premières diffusions les 1er mai 2008, 5 novembre 2009, et le 17 décembre 2009.
Présentation du film sur le site de France 5
Wolinski publie également aux éditions Drugstore (Glénat) « Les romans photos du Pr. Choron » dont il a signé les scénarios lors de leur publication dans Hara-Kiri mensuel. Photos Chenz.
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Le dessinateur de Charlie Hebdo, Paris Match, Le Journal du dimanche, que le nom de Choron ne semble plus embarrasser, publiera aussi en janvier « Pitié pour Wolinski » (Drugstore).
Présentation de l’éditeur :
« Cette fois, Wolinski a trouvé un sujet de choix pour exercer son redoutable sens de la critique et de la dérision ! Dessinateur de presse – près de 50 ans de carrière au compteur –, il revient à la bande dessinée pour régler ses comptes avec… lui-même. Et il y va franchement ! Comment a-t-il pu abandonner ses idéaux de jeunesse et décevoir ses amis ? Ses choix, ses revirements, sa conception de l’amour et du libertinage… il ne cache rien. Wolinski nous livre ainsi un fabuleux voyage à travers toute une époque, avec ceux et celles qui ont partagé sa vie : Cavanna, Reiser, Choron, Cabu…, les journalistes, les personnages politiques, les femmes, bien sûr, et surtout la sienne, Maryse. Humour, émotion, auto-analyse et no censure ! ».
Piem en vert
mercredi 16 décembre 2009
Le 12 novembre le dessinateur Piem célébrait ses 86 ans. Une vie dédiée au dessin, il fut élève de l’affichiste Paul Colin, collabora plus de 30 ans au quotidien Le Figaro et à l’hebdomadaire Témoignage chrétien (entre autres journaux), et popularisa le dessin à la télévision avec sa participation aux émissions de Jacques Martin, Le Petit Rapporteur et La Lorgnette.
Auteur d’une vingtaine de livres de dessins d’humour, la plupart régulièrement réédités, il publie cette année « La terre jusqu’au trognon » (le Cherche midi), un cri d’alarme de 144 pages sur l’état de notre planète qui démontre que des dessins valent toujours mieux que de longs discours (…à Copenhague notamment).
Une partie du prix de vente du livre est reversée au WWF.
La planète de Glen Baxter
jeudi 10 décembre 2009
Glen Baxter publie Le Monde de Glen Baxter huitième opus de ce dessinateur humoriste anglais, totalement inclassable en dehors de la catégorie Glen Baxter. Depuis 1984, date à laquelle ses albums ont commencé à être publiés en France, son humour continue à fasciner des milliers de lecteurs, son fidèle éditeur, Hoëbeke, annonçant même que tous ses précédents albums sont quasiment épuisés.
Extrait de la présentation de l’auteur et du livre par l’éditeur :
« Baxter est considéré comme le maître absolu de l’humour anglais. […] ses personnages semblent sortir des illustrations réalisées pour la « Bibliothèque Verte », les récits de Jules Verne, ou la collection «Signe de piste». Son iconographie emprunte aussi à ces illustrations nostalgiques le principe d’une légende sous les dessins. Si certains éléments dans le dessin lui-même font déjà douter du bon sens de l’auteur, la légende fait basculer le lecteur dans un univers incongru voire délirant, anachronique, qui donne à l’ensemble un humour explosif, déstabilisant, d’un surréalisme inédit, qui provoque selon les lecteurs l’incompréhension absolue ou l’hilarité totale… »
Les dessins de cet album ont été pour la plupart publiés dans le quotidien Le Monde. En France, Baxter a publié ses dessins dans différents journaux comme Beaux-Arts ou l’hebdomadaire Télérama.
Glen Baxter expose jusqu’au 19 décembre 2009 à la Fondation d’entreprise Espace Écureuil, place du Capitole à Toulouse. Baxter présente lui-même son exposition sur TLT.
(Merci à Soulcié et le bonjour à Samson).
La débandade dessinée / suite de la suite
jeudi 3 décembre 2009Ce blog, par l’intermédiaire d’un article de l’excellent site ActuaBD.com (23.11.2009) soulevait le problème de l’exploitation par les éditeurs des auteurs de bande dessinée, de plus en plus nombreux et de moins en moins payés pour leur travail. Cette polémique lancée dans le magazine DBD par Henri Filippini a eu des suites puisque ce dernier, toujours sur le site ActuaBD, a publié un billet d’humeur sous le titre : « Battez-vous, nom d’un schtroumpf » et que le dessinateur Jacques Terpant lui donne raison dans une tribune libre.
Extraits :
[…] « Pourquoi a-t-il raison ? Car tout a changé. On voit aujourd’hui exister des maisons d’édition avec des catalogues volumineux dont les chiffres des meilleures ventes, auraient été considérés, il y a vingt ans, comme des échecs commerciaux retentissants. Pourtant, ces maisons prospèrent, éditent toujours plus et souvent mieux. Ces éditeurs font leur métier.
Mais si ces maisons d’éditions peuvent vivre de ces faibles tirages, c’est parce que leurs auteurs n’ont plus de prix, Beaucoup reçoivent une avance ridicule qu’ils acceptent avec le rêve secret que la gloire les prendra un jour dans ses bras parfumés, et là, on verra ce que l’on verra ! Sans avoir, hélas, compris que l’éditeur concerné vit de son rêve, comme autrefois l’éditeur dit « à compte d’auteur », en accumulant une suite de petits bénéfices sur de petits tirages. Mais cet éditeur ne lui donnera jamais les moyens de passer à la dimension supérieure, lui préférant toujours un nouvel arrivant encore moins exigeant qui, du fond de la cuisine de chez maman ,où il vivra encore 15 ans, se prépare à montrer son œuvre à un public qui l’attend : « Bon, il ne m’a pas proposé d’argent pour le premier album, mais si cela marche… » Le jeune auteur est (je sais que la comparaison est risquée) comme un travailleur sans papier : il n’aura du travail que s’il accepte des conditions de travail encore plus basses que son frère immigré en situation légale qui, lui-même, était moins cher que…. Etc. » […][…] « Il est bien difficile de lutter contre l’évolution d’un métier, mais là où Filippini a encore raison, c’est que nous en sommes en partie responsables. Les auteurs ne se parlent pas de leurs tirages, de leur situation véritable, de leurs contrats, Nous sommes des caricatures d’individualistes forcenés. C’est la raison principale de la situation qui est la nôtre Aux Etats-Unis, un écrivain qui veut éditer cherche d’abord un agent littéraire qui va défendre ses intérêts. Ce métier débute tout juste en France. Je me souviens de l’un d’eux qui avait pouffé de rire en lisant le contrat d’un écrivain français pourtant reconnu et bon vendeur. Nous sommes devenus des écrivains, nous en avons le statut depuis que la presse a disparu. Voilà un terrain à débroussailler, mais vite, les ronces deviennent étouffantes. »[…]
En tout cas le débat sur ce sujet de l’argent souvent tabou dans le milieu de l’image dessinée est ouvert, sur ActuaBD.com notamment.
Capture d’écran du site Actua BD.
Blachon encore et encore !
vendredi 27 novembre 2009
Plus d’un an après sa disparition, les dessins de Blachon continuent à séduire un large public et plusieurs expositions organisées en 2009 autour de son œuvre ont rencontré un franc succès. L’album que vient de faire paraître le Cherche midi éditeur, « Blachon, Encore ! Encore ! », va conforter cet artiste dans son statut de dessinateur populaire.
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On y découvre un Blachon, « libéré » de ses contraintes de cartoonist spécialisé dans le sport – il a collaboré plus de 25 ans à L’Équipe Magazine -, et un humoriste digne de ses maîtres, Dubout, Ronald Searle et Sempé.
Pétri de gentillesse, il regrettait quelquefois de n’avoir pas fait une carrière de dessinateur « méchant ». Nombre des dessins publiés dans cet album, quelques-uns extraits de ses carnets de croquis, démontrent qu’à défaut d’être un dessinateur cynique, il était un dessinateur talentueux et heureux de faire sourire ses lecteurs.
Disparu le 2 avril 2008, Blachon nous laisse plusieurs albums de dessins encore disponibles aux éditions Glénat et au Cherche midi.
Illustrations : couverture signée Patrick Courantin et un autoportrait.
© Blachon, le Cherche midi.