Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Paris Match’

Avoine expose ses dessins d’humour à Auxerre

mercredi 12 février 2014

Le dessinateur Avoine ( Le Monde, Paris Match, Siné mensuel), expose ses dessins d’humour à l’Espace Mouv’Art, 2, rue de l’Yonne à Auxerre du 7 au 23 février 2014, ouvert de 14h 30 à 18h 30 tous les jours.
Conférence-débat samedi 15 février à la maison de quartier des Piedalloues 1, Bd des Pyrénées à Auxerre dans le cadre de la 5ème édition du Festival Auxerre fait son Angoulême.
Biographie d’Avoine publiée par le site de la Galerie Glénat qui vend aussi ses dessins :

« Avoine est le nom de plume de Paul Audin, dessinateur et scénariste d’humour né à Nevers le 3 octobre 1939. Il découvre le dessin d’humour dans les Paris Match des années 1950. C’est le début de sa passion pour Mose, Bosc, Chaval et André François, et c’est en voulant trouver d’autres gags à partir de leurs thèmes qu’Avoine, autodidacte, se met à dessiner. Il collabore alors à Gault et Millau, Paris Match, Elle, Marie-Claire, Le Nouvel Observateur, L’Express, Le Figaro, Télérama, Lui, Libération… En 1979, il réalise les dessins du dictionnaire Larousse. Il illustre également les couvertures de plusieurs romans chez Folio : Le hussard bleu, Feu follet, Huis clos, Le roi se meurt, Un singe en hiver… Chez Casterman, il publie en 1988 Eclats de sourire. »

Cavanna et Denis Robert

mercredi 25 septembre 2013

L’hebdomadaire Paris Match consacre un article à Denis Robert qui prépare actuellement  un film sur Cavanna intitulé “Jusqu’à l’ultime seconde, j’écrirai“.

Extraits de l’interview :

[…] Qu’est-ce qui vous a incité à réaliser un portrait de Cavanna ?
J’ai réalisé lors d’une intervention devant une salle d’étudiants documentaristes âgés de 25 à 30 ans et issus d’un milieu socio-culturel plutôt favorisé, que seul cinq d’entre eux connaissaient Cavanna ! Il y a eu un film sur le professeur Choron, un autre sur Siné et, à mes yeux, Cavanna, est au moins aussi important par ses qualités d’écrivain et son combat pour la liberté d’expression. S’il n’y a avait pas eu Cavanna, il n’y aurait pas eu Groland, Charlie Hebdo, Didier Porte, Stéphane Guillon… Quant à ses livres, «Les Ritals » ou « Les Russkoffs», ils ont été vendus à des millions d’exemplaires. Pourtant, les gens l’ont oublié. Certains croient qu’il est mort, d’autres le confondent avec Anthony Kavanagh ! […]

[…] L’influence de Cavanna est considérable mais a-t-il un héritier direct, quelqu’un qui aurait repris son flambeau ?
C’est difficile à dire. Il est tellement multicartes… Ecrivain, auteur d’une centaine de bouquins, éditorialiste… Il a surtout offert des espaces de liberté incroyables à toute une génération de dessinateurs et d’auteurs comme Jackie Berroyer, Gébé, Pétillon et tant d’autres… Sans lui, un pan entier de l’humour de notre pays n’existerait pas. Mais il n’est pas « Papa poule », il ne couve pas les gens. Il les jette dans le grand bain. […]

Illustration : Cavanna vu par Honoré.

Le dessin il y a 30 000 ans

mercredi 4 septembre 2013

Paris Match consacre un article à la réplique de la grotte Chauvet qui permettra bientôt de découvrir les dessins  jusqu’à présent inaccessibles au public, de nos ancêtres dessinateurs. Extrait :

[…] Les dessins à l’ocre rouge et au charbon de bois sont d’une complexité égale ou supérieure à ceux de Lascaux bien qu’antérieurs de 13 millénaires. Cette ancienneté contredit la thèse dominante jusqu’alors d’une progression linéaire de l’art préhistorique allant du plus rudimentaire au plus complexe. Préparation méticuleuse des surfaces ornées, maîtrise de l’estampe, ébauche de perspective… Autant de techniques que l’on croyait acquises bien des millénaires plus tard et qui pourtant éclatent dans toute leur splendeur sur ces fresques de l’aurignacien (période allant de -37 000 à -28 000 ans).

[…] Quant aux œuvres elles-mêmes, elles sont transposées avec une technique inédite et risquée : «Nous avons écarté la technique de la simple «photocopie» des fresques  qui permet d’obtenir une grande précision mais entraîne une perte du dynamisme, de la vie. Les artistes en charge de la reproduction ont dû réapprendre sous la direction des préhistoriens les mouvements originels de leurs lointains prédécesseurs» […]

 

Margaux Motin dans Paris Match

jeudi 30 mai 2013

Comment trouver du boulot dans la presse ? La dessinatrice Margaux Motin, à qui Paris Match consacre un article pour la parution de son quatrième album « La tectonique des plaques » ( Delcourt – Collection Tapas BD), explique sa méthode (et bien d’autres choses) pour débuter dans le métier :

« J’ai eu un gros coup de cœur pour le magazine “Muteen”, qui m’a donné envie de me lancer. J’ai envoyé mes dessins avec des truffes maison dans un gros carton entouré d’un ruban rose.
J’y avais ajouté une lettre de menaces disant que, s’ils ne me répondaient pas, je camperais en bas de la rédaction et lancerais des boules puantes. Vingt minutes après on me rappelait ! »

Le site Internet de Margaux Motin.

Le choc des dessins

vendredi 30 novembre 2012

L’hebdomadaire Paris Match semble apprécier le dessin de presse (et la BD) puisqu’il lui consacre régulièrement des articles (sans oublier les dessins de Sempé, Benoît Van Innis, Wolinski). Récemment il a publié, entre autres, un page dédié à Charb pour les 20 ans de Charlie Hebdo, et aujourd’hui c’est son site Internet qui propose un diaporama de dessins à propos de l’exposition « Dessine-moi la paix en Méditerrannée » organisée par l’association Cartooning for Peace de Plantu, et qui est présentée jusqu’au 16 décembre à Paris à la Maison des Métallos 94 rue Jean-Pierre Timbaud, 75011.

En illustration dessin de Willis from Tunis, dessinatrice tunisienne.

Magasin des suicides, mode d’emploi

mercredi 26 septembre 2012

Pour se changer les idées, on peut toujours aller au cinéma voir « Le magasin des suicides » de Patrice Leconte (ex dessinateur), adaptation en dessin animé du livre de Jean Teulé (ex dessinateur).

Paris Match écrit à propos du film : « Patrice Leconte deviendrait-il le Tim Burton français ? En tout cas, en passant du cinéma classique à l’animation, le réalisateur réussit une belle reconversion en 3D. Non seulement ce « Magasin des suicides », adapté du roman de Jean Teulé, est une réussite sur le plan graphique, mais l’histoire, les personnages et les chansons vous emportent dans un univers où l’humour noir prend les couleurs du rire et de la poésie. Ce « Magasin des suicides » apporte une belle joie de vivre. », et Les Inrocks : « L’ennui c’est que, malgré des gags plutôt amusants et certains dialogues enlevés, le cinéaste a dénaturé l’œuvre originale, remplaçant la conclusion tragique par un final dégoulinant destiné à ratisser le plus large possible. Mauvais calcul que n’a pas fait Tim Burton pour L’Étrange Noël de monsieur Jack”, modèle lointain de cette œuvre (jusque dans sa musique et ses chansons). Bref, cet ersatz gothique manque de sincérité, de style et de charme. Mieux vaut attendre la version comédie musicale prévue sur scène en 2013. »

La bande annonce et autres joyeusetés sur le site Internet du film.

Le site Allocine.com donne aussi quelques informations sur les coulisses du tournage. En illustration, l’affiche du film.

Suppléments : Le site artistikrezo.com publie un entretien avec Patrice Leconte où l’on apprend que les deux dessinateurs du dessin animé sont Florian Thouret et Régis Vidal.  

Notre correspondant particulier à Grenoble, nous signale également la parution aux éditions Delcourt d’une adaptation en bande dessinée du livre de Jean Teulé, signée Domitille Collardey, Olivier Ka, et Max de Radiguès, qu’il en soit remercié.