Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘Télérama’

Jean Hin expose à l’atelier An. Girard

mardi 14 mai 2013

Après Cambon et Christophe Besse, l’Atelier An. Girard continue sa programmation éclectique et originale de dessinateurs avec Jean Hin ce mois-ci, et Boll à la rentrée.

« Les dessins à la plume et au lavis de Jean Hin sont parus dans le magazine Télérama. Ils illustraient, sous forme d’un personnage stylo-plume dans tous ses états, le courrier des lecteurs à une époque où ceux-ci prenaient leurs plus belles plumes pour écrire. »

C’est ainsi que l’Atelier An. Girard présente sobrement l’exposition Plumages qui lui sera consacrée du 23 mai au 20 juillet 2013.

Mais le Dico Solo nous rappelle qu’il fut aussi en 1976 le créateur et l’animateur de l’association Encre Libre qui déjà à l’époque avait la volonté de promouvoir – en publiant des dossiers à thèmes – de jeunes talents, dont Honoré, Pajak, Gulliver, Otto Teichert, Lesage.

Jean Hin deviendra ensuite directeur artistique de Télérama, puis  reprendra ses crayons et ses pinceaux pour collaborer à de nombreux journaux dont Les Echos. Ceux qui ne pourront venir à Paris pour l’exposition peuvent toujours visiter son site qui donne un (petit) aperçu de son travail : http://www.jeanhin.com/

Atelier-galerie An-Girard, 7, rue Campagne-Première, 75014 Paris. Galerie ouverte du mardi au vendredi. Tél. : 01 43 22 01 16.

Les Arts et Lettres pour Pénélope Bagieu

mercredi 30 janvier 2013

D’après des informations qui circulent de-ci de-là, la dessinatrice Pénélope Bagieu, 30 ans, recevra l’insigne de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres des mains d’Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, le jeudi 31 janvier 2013 à 14h30 à la préfecture de la ville d’Angoulême. Deux autres dessinateurs Jean-Claude Denis, Grand Prix 2012 et président du jury 2013, et Emmanuel Guibert, Grand Prix 2013 de la Critique de la Bande dessinée, recevront également cette distinction.

Rappelons que cette décoration est proposée aux « personnes qui se sont distinguées par leur création dans le domaine artistique ou littéraire ou par la contribution qu’elles ont apportée au rayonnement des arts et des lettres en France et dans le monde. »

Une exposition des dessins de Pénélope Bagieu intitulée “Pattes de mouches” est présentée dans le cadre de la 40ème édition du festival d’Angoulême.

Pénélope Bagieu a publié aux éditions Delcourt : Joséphine  (3 tomes), Ma vie est tout à fait fascinante et La Page Blanche (scénarisé par Boulet). Elle est aussi l’auteur de Cadavre Exquis (Gallimard) Voir blog du 20.12.2012.

Sa vie, son œuvre sur Wikipedia. En illustration : la Une de Télérama en septembre 2012 signée Pénélope Bagieu.

Toujours à propos d’Angoulême, Télérama consacre la couverture de son n°3290 à la 40ème édition du festival (dessin de Bastien Vivès), et publie, 15 pages de bandes dessinées signées Etienne Davodeau, Bastien Vivès, Clément Oubrerie, Jean Harambat, Mathieu Sapin, Boulet, Pénélope Bagieu, Jul, et Catherine Meurisse.

Télérama se couvre en hiver

mardi 1 janvier 2013

Le dessinateur Joann Sfar publie sur son site Internet « Le petit monde de Joann Sfar » les deux projets de couverture qu’il avait proposé à Télérama pour son numéro double de fin d’année (n°3284-3285). Apparemment la rédaction de l’hebdomadaire en a préféré un troisième (en illustration).

Le dessin sur Internet

vendredi 7 septembre 2012

Ali Farzat est un caricaturiste syrien qui a dénoncé le régime Bachar Al Assad bien avant que son pays ne sombre dans le chaos de la guerre civile. Le blog « Un œil sur la Syrie » d’Ignace Leverrier, ancien diplomate présente et commente ses dessins (en illustration).

Extrait de l’article :

« Comme des milliers de ses concitoyens, le caricaturiste Ali Farzat a eu affaire, dans un passé qui n’est pas si lointain, à des chabbiha. Tout le monde parle aujourd’hui de ces wouhouch, ces “bêtes”… comme ils aiment à se définir eux-mêmes. Mais rares sont ceux qui les connaissent aussi bien que lui et sont capables, d’un simple trait de crayon ou de plume, d’en dévoiler la réalité. »

Joann Sfar continue la publication de « Le journal de merde » sur le site Telerama.fr. Présentation de la prestation par le journal : « Ce ne sont pas des carnets – il en a déjà publiés, ni un blog. C’est, chaque jour, le Journal de Joann Sfar, auteur de bandes dessinées (Le Chat du Rabbin, Klezmer…), réalisateur de cinéma (Le Chat du Rabbin toujours, mais avec du son et des images qui s’animent, Gainsbourg (vie héroïque)). Il n’y est pas tant question de sa vie que de lui-même : obsessions récurrentes, coups de colère, pensées éparses. Un Journal de Merde même, parce que Joann Sfar, 40 ans, se sent banal, aux prises comme tout le monde avec le réel qui résiste. Mais il ne donnera pas de leçons. À l’image, peut-être, de cette injonction paradoxale : “Ne rien faire qui puisse inspirer quiconque !”. Comme si on allait le croire… ». Voilà.

Les dessinateurs Coco, Goubelle, Wingz, Delucq, publient « Dessins de la semaine » visible sur Youtube et à partir du site du Huffingtonpost.fr, dans la chronique de Delucq.

Tomi Ungerer sur France Culture

mardi 10 janvier 2012

France Culture diffuse cette semaine chaque jour à 20 heures, cinq entretiens d’une demi heure de Tomi Ungerer avec Martin Quenehen dans l’émission « A voix nue ».

Le dessinateur dont on a célébré les 80 ans en 2012 et que Laurence Le Saux décrit ainsi dans Télérama :

« Attention, personnage extraordinaire. Véhément, pittoresque, pas lisse pour un sou, et ne donnant jamais dans l’eau tiède », y retrace sa carrière et sa vie.

Présentation de l’auteur par France Culture :

« Tendre brigand, ours mal léché, fermier canadien, collectionneur de jouets, militant europhile et curieux sadien : voilà Tomi Ungerer. Célèbre urbi et orbi pour ses livres pour enfants, ses cartoons et ses affiches, ce dessinateur et écrivain alsacien  a plus de vies qu’un chat, son animal totem. »

L’émission peut également être podcastée.

Photo : abribus de la ville de Strasbourg qui présente jusqu’au 19 février au Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’illustration l’exposition « Tomi Ungerer et ses maîtres » (voir blog du 12.11.2011).

Un nouvel album magnifique de Sempé

mercredi 19 octobre 2011

Le quotidien Libération (9.10.2011) a consacré une page au dessinateur Sempé à l’occasion de la parution de son dernier album « Enfances » (co-édition Martine Gossieaux – Denoël).

Deux extraits de l’article signé Béatrice Vallaeys :

[…] Assis sur une haute chaise devant une immense table qui ressemble évidemment à un capharnaüm, dans un vaste bureau qui domine les toits de Paris, Sempé dessine inlassablement. Pour Paris Match, qui lui ouvre une page tous les quinze jours. «Il me faut en général deux semaines pour réaliser un dessin. Une semaine pour trouver l’idée, l’autre pour la réaliser.» Parfois aussi, il envoie au New Yorker un dessin qui fera la une du prestigieux magazine américain auquel il collabore depuis 1978. […]

[…] Un vieux monsieur que la vie a bousculé, qui lance, l’air de rien : «L’homme est un animal inconsolable et gai.» Et qui doute perpétuellement de la qualité de ses dessins. «Je ne sais pas quoi penser. Ça m’arrive souvent de ne pas savoir. Je montre mes dessins avant de les publier. Souvent, je me dis, peut-être que ça ne veut rien dire, que ça n’a aucun intérêt, que je me suis trompé, que je me suis fait plaisir.» Vous lui demandez si c’est mal de se faire plaisir. «Il faut essayer de faire plaisir aux autres. A soi aussi quand même. Oui, de temps en temps.». […]

« Enfances », 316 pages grand format, avec un entretien avec Marc Lecarpentier. Sempé parle de Steinberg, Chaval, Bosc, et de son métier, sur le site Internet de la FNAC.

Libération annonce aussi que « Le travail de Sempé fera l’objet d’une exposition à l’hôtel de ville de Paris du 21 octobre au 11 février 2012. » A noter que l’hebdomadaire Télérama propose déjà le livre-catalogue de cette exposition « Un peu de Paris et d’ailleurs », et offre une affiche pour les 500  premières commandes. Prix de vente 35 euros, frais de port offerts.