Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour 2013

Joann Sfar, parole et stylo-bille

mardi 5 novembre 2013

Joann Sfar vedette internationale de la bande dessinée, du cinéma (2 César), accessoirement joueur de ukulélé, est aussi un graphomane invétéré comme on peut le constater sur le site Internet de la radio France Inter qui publie la chronique « Les peintures-stylo-bille de Joann Sfar – tout au long de l’année ».

Justification de la radio : « Jamais sans ses stylos bille ! Partout où il va, Joann Sfar emporte avec lui ses instruments de dessin… Dès qu’il a un moment de libre, il pose ses impressions et réflexions avec ce qu’il trouve à portée de main (menu du resto, ticket de métro…). Découvrez ces moments de rêverie (s) ! » (Illustration)

A lire, les commentaires des internautes qui accompagnent cette prestation, et où l’on voit réapparaître Philippe Val, en principe directeur de France Inter, qui avait introduit le dessinateur dans les pages de Charlie Hebdo en 2004-2005.

Joann Sfar propose aussi sur l’antenne de France Inter – du lundi au jeudi à 17h55 – la chronique Vous voyez le tableau dans laquelle il parle d’expositions et d’œuvres d’art.

Joann Sfar est également présent sur Instagram, Twitter, et Facebook.

A noter qu’il ne tient plus sa chronique quotidienne « Journal de merde » sur le site de Télérama mais qu’il a trouvé un éditeur pour en publier la quintessence. Parution le 8 novembre 2013 (Gallimard).

Précision précise

jeudi 31 octobre 2013

La journée autour du dessin de presse intitulée « La guerre des sexes et le dessin de presse » organisée par la BNF aura lieu le 8 novembre 2013 (et non le 18 novembre comme annoncé par erreur sur ce blog). Il fallait que ce soit rectifié et c’est fait.

La guerre des sexes et le dessin de presse. BNF, petit auditorium – hall Est – Quai François-Mauriac, 75013 Paris. De 9h 30 à 18h. Entrée libre.

Le Canard se remplume

mercredi 30 octobre 2013

Les dessinateurs Diego Aranega et Bouzard font leur entrée dans les pages du Canard enchaîné cette semaine (numéro du 30 octobre 2013).

Diego Aranega est un auteur venant de la bande dessinée (Victor Lalouz (Dargaud)) et qui a participé à l’aventure de Siné Hebdo avec la série de strips “S&Fils” imaginée par Benoît Delépine. Il est également l’auteur de “Casiers judiciaires” (Dargaud) sur des scénarios de Lefred Thouron dessinateur au Canard.

Bouzard est lui aussi un auteur qui vient de la bande dessinée. Il a notamment publié deux tomes de “Football Football” (Dargaud), recueil de dessins parus dans So Foot et Libération. En 2012, Guillaume Bouzard et le dessinateur James, avaient lancé un blog au titre explicite « On veux travailler pour le Canard », ça semble chose faite.

Diego Aranega et Bouzard dessinent aussi pour Fluide Glacial.

La rédaction du Canard enchaîné cherchait depuis plusieurs mois des dessinateurs pour renouveler son équipe et, en dehors de Philippe Mougey, parrainé par Cabu et entré en 2010, aucune nouvelle signature n’était apparue dans le journal depuis 1994, date de l’arrivée de René Pétillon et de Lefred Thouron.

Du dessin sur Internet

mercredi 30 octobre 2013

Ce sont les dessinateurs Aurel et Chappatte qui se relaient pour illustrer l’actualité dans La sélection de Yahoo une newsletter quotidienne diffusée par e-mail aux abonnés. Le dessin est également publié sur le site Yahoo ! Actualités France dans la rubrique Le dessin du jour.

Astérix tête de gondole

samedi 26 octobre 2013

La parution de l’album Astérix chez les Pictes est incontestablement un vrai succès marketing et nul doute que les 5 millions d’exemplaires diffusés en Europe trouveront preneurs d’ici Noël. Mais on peut se demander si Albert Uderzo ne va pas se mordre les pinceaux (c’est une image) d’avoir confié les aventures d’Astérix & Obélix à d’autres ? En effet les commentateurs pernicieux en profitent pour souligner la piètre qualité des titres précédents scénarisés par lui seul. Uderzo est incontestablement un formidable dessinateur, mais il faut bien reconnaître que si les critiques soulignent une « remise à niveau » de l’intérêt de la série, ils rendent surtout ainsi, un vibrant hommage à l’irremplaçable talent créatif de René Goscinny.

Petit florilège des réactions (de journalistes) (spécialisés ou non) (et pour certains frustrés de ne pas avoir eu l’album en avant-première) :

« Tant attendu qu’il a déçu. Il y a sans doute de ça, mais pas seulement. Astérix chez les Pictes, nouvel album du gaulois préféré des Français signé Jean-Yves Ferri (scénario) et Didier Conrad (dessin), rattrape sans grand mal les précédentes productions naufragées d’Uderzo en solo (Astérix et la rentrée gauloise et Le Ciel lui tombe sur la tête…), mais ne parvient à pas grand-chose et sûrement pas à renouer avec l’âge d’or de la serpe. Les bruits de tambours de la maison d’édition Albert-René ont sans doute placé la barre trop haute, même pour les petits bras musclés d’Astérix, et on ne s’étonne plus du secret qui entoura cet album interdit à la presse, donc à la critique sur papier; mais heureusement Internet est là, merci. »

Eric Libiot L’Express

« Dans les Astérix de Goscinny/Uderzo, il y avait une sorte d’innocence très charmante, une innocence pas bête, fine et nouvelle. Au fil des albums qui ont suivi la mort de Goscinny, l’innocence est devenue roublardise, l’humour est devenu crasseux, et la nouveauté n’est plus qu’un souvenir ressassé comme une scie. Le dernier album, grosse construction de marketing avalisée en page de garde par Uderzo et Anne Goscinny, a échappé complètement à l’identité de la collection. Bien entendu, on a tenté de reprendre la manière de Goscinny, sa méthode, on les a analysées, on a même honteusement repris ses gags. »

Jacques Drillon Le Nouvel Observateur

« Les dessins de Didier Conrad sont incroyablement proches de ceux d’Uderzo. Un mimétisme graphique toutefois limité aux personnages principaux, les intervenants secondaires manquant parfois un peu de cette rondeur de trait si caractéristique, sans que cela nuise pour autant à l’ensemble. Le scénario de Jean-Yves Ferri reprend bien les codes (jeux de mots, personnages inspirés de «stars» réelles) et les figures emblématiques (barde incompris, chef caractériel, druide etc) de la série. On a, dès les premières pages, le sentiment d’enfin «retrouver» l’Astérix de notre enfance! Calembours mordants, comique de situation très actuel… l’album reste «sage» pour que la transition soit plus douce. Mais on sent, en filigranes, que Ferri et Conrad attendent le verdict des lecteurs pour «se lâcher». Que de promesses ! »

Olivier Minran 20 minutes

« On pourra toujours trouver qu’Astérix est un album un peu timoré en regard de quelques grands chefs-d’œuvre de la saga. On sent que le duo Ferri et Conrad n’a pas trop pris de risques d’entrée de jeu. Nos deux héros Astérix et Obélix servent plus de faire-valoir à l’histoire sans vraiment être psychologiquement approfondis ou redéfinis. Il n’empêche, Astérix chez les Pictes, allègre et enlevé, possède l’étoffe scénaristique d’un beau et moelleux plaid écossais, Ainsi que la robe pur malt d’un graphisme nerveux. Que demander de mieux? »

Olivier Delcroix Le Figaro

Des emprunts qui rapportent

vendredi 25 octobre 2013

Dans la (longue) série « A quoi bon rechercher son style autant emprunter celui des autres on gagne du temps », quelques dessins signés « Marcel » trouvés sur le site Internet du Figaro.fr madame et qui ressemblent étonnamment aux dessins de Soledad dessinatrice à Elle. A signaler également la complicité des « responsables »  éditoriaux qui favorisent ce type de plagiat.