Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour la catégorie ‘Festival’

Avant-première du nouveau film de Borislav Sajtinac

lundi 1 décembre 2014

 Pour-le-SiteProjection en avant-première de « Hôtel 12 étoiles », le nouveau long métrage de Borislav Sajtinac, le 4 décembre 2014 à 19h dans le cadre du Carrefour du Cinéma d’Animation organisé par le Forum des Images à Paris. Le film raconte avec ironie les aléas de la construction et du fonctionnement de l’Europe, un « no man’s land ballotté entre réel et absurde ».

Depuis son premier film d’animation « Tout ce qui vole n’est pas oiseau » (1970), Borislav Sajtinac a réalisé de très nombreux courts-métrages primés dans les festivals du monde entier, et deux longs-métrages, « Le Tueur de Montmartre » (2007) et « Hôtel 12 étoiles » (2014).

Borislav Sajtinac a aussi longtemps dessiné pour la presse, notamment en Allemagne pour des magazines comme Stern, Frankfurter Allgemeine Zeitung ou Die Zeit. En France, ses dessins ont été publiés (trop peu) par le mensuel Hara-Kiri, Plexus, l’Evénement du Jeudi, Le Point et Le Monde. On a pu voir ses dessins en 2013 dans le magazine Barricade.
En 2000, il a publié « Tango d’Enfer » aux éditions de la Tour, et en 2004, il a reçu le Grand Prix de l’Humour noir Granville pour son album « Peinture fraîche » (Glénat).

Le site officiel de Borislav Sajtinac avec sa biographie beaucoup plus complète.

Forum des Images, 2 Rue du cinéma, 75001 Paris (Forum des Halles).

Groupe

Trio-

17ème édition pour le festival de Castelnaudary

jeudi 27 novembre 2014

affiche AurelSimplicité, bonne humeur, et sélection des invités, sont les garants du succès du Festival de la Caricature et du Dessin de Presse de Castelnaudary qui fêtera sa 17ème édition du 27 novembre au 7 décembre 2014 à la galerie Paul Sibra.

Les dessinateurs Aurel, qui préside cette édition et signe l’affiche, Batti, Besse, Biz, Cambon, Deligne, Gibo, Giemsi, Gros, Hours, Kap, Lerouge, Moine, Mric, Pichon, Soulcié, Sié, Tignous, Wingz, et Willis from Tunis, seront présents les 27, 28, 29 et 30 novembre.

Le thème de cette année est “Grandes Oreilles et petits secrets”. L’inauguration a lieu le samedi 29 à 11h.

Le site du Festival

Bill Watterson signe l’affiche d’Angoulême 2015

mercredi 5 novembre 2014

B1qqXW4IEAA4gZIOn connaît déjà l’affiche (en illustration) du prochain festival de la BD d’Angoulême dessinée par Bill Watterson, créateur de la série « Calvin et Hobbes » et Grand prix 2014.

Le Monde, écrivait lors de l’annonce de cette distinction surprise : « Aspirant à mener la « fameuse vie tranquille » à laquelle il a toujours rêvée, Bill Watterson s’est, depuis, totalement retiré du monde de la bande dessinée et même de la vie publique. Il se consacre à la peinture chez lui, dans la banlieue de Cleveland (Ohio), et n’a donné que deux interviews à des médias américains depuis la fin de Calvin et Hobbes. » (en 1995…). (Voir blog du 2.2.2014).

A lire dans 20 minutes une interview exclusive de Bill Watterson par Olivier Mimran sur cette affiche.

Vie et survie du dessin dans la presse et ailleurs

lundi 27 octobre 2014

Quelques infos qui circulent par e-mail, internet, et bouche à oreille (mode de communication totalement archaïque) :

Le site de France 3 Aquitaine nous apprend que festival Satiradax créé et animé par le dessinateur Marc Large c’est fini. La cinquième édition n’aura pas lieu faute de reconduction des subventions par la ville à l’association organisatrice. Large dessine dans Sud Ouest et Siné mensuel. Le blog de Large.

Annuel-dessin-du-presse-2014Jean-Michel Renault, caricaturiste dans Nord littoral et L’Agglorieuse annonce sur FaceBook que ce dernier titre vient d’être condamné en appel à une amende de 91 200 euros ce qui à terme devrait compromettre l’existence de ce journal satirique montpelliérain. J-M Renault est aussi l’animateur et l’éditeur (Pat à Pan) de L’Annuel du dessin de presse et de la caricature  dont l’édition 2014 vient de paraître (en illustration) et dont il se dit que ce serait la dernière (à confirmer).

Riad Sattouf a une pleine page dans L’Obs, la dernière nouvelle formule du Nouvel Observateur. On ne sait pas si Johann Sfar ou Pénélope Bagieu ont été approchés mais c’est une bonne idée finalement. Le même Riad Sattouf est également présent sur le site des InRocks où il dévoile « Les 5 albums (musicaux) qui ont changé sa vie ». Diego Aranega a lui sa page dans le supplément TéléObs.

Enfin, l’article publié sur ce blog à propos du festival de St just-le-Martel semble faire débat au sein des dessinateurs, d’associations qui les regroupent, ou de blogs qui s’intéressent aux caricaturistes et à la caricature. Il aurait peut-être du paraître il y a déjà longtemps ?

St Just le Martel c’est fini (pour 2014)

jeudi 16 octobre 2014

St Just 6Avec l’élection de Gérard Vandenbroucke à la présidence du Conseil régional du Limousin, l’avenir du festival International de la caricature du dessin de presse et d’humour de St Just le Martel dont il est le fondateur et animateur depuis 33 ans risque d’être fortement compromis, tout comme le festival de la caricature d’Epinal n’avait pas survécu au départ du maire de la ville Philippe Seguin qui l’avait initié.

Il se dit même que Gérard Vandenbroucke dont la presse locale égrène les postes de responsabilité (Premier vice-président au conseil régional, premier vice-président à l’agglomération, président de Limoges Métropole depuis avril 2014), pourrait également abandonner son mandat de maire.

St Just 13 lrOmniprésent dans l’organisation, on voit difficilement, comment la petite équipe permanente de deux personnes – dont une à mi-temps – certes aidée par des centaines de bénévoles lors de l’évènement, tous très sympathiques -, pourrait continuer à gérer cette entreprise culturelle.

Depuis plusieurs années St Just le Martel montrait déjà des signes d’essoufflement, peinant à se renouveler et à innover, compensant la désertion des dessinateurs français par la venue de dessinateurs internationaux, louant des expositions, et organisant des journées d’études sans public. On rajoutera la flopée de prix hétéroclites attribués sur des critères très opportunistes.

16e Salon 1997Des efforts ont bien été faits sous la houlette de directeurs artistiques comme Patrick Di Méglio ou plus récemment du dessinateur Loup, remercié par un espace qui porte son nom, mais qui semble-t-il n’a pas vu l’exposition qui lui était dédiée cette année (et déjà présentée en 2003 à la Maison du Limousin).

Sans oublier le Centre (international) du dessin de presse inauguré en 2011. Trois ans après son ouverture celui-ci souffre d’un manque évident de programmation, de personnel, de moyens, de perspectives. Une belle coquille presque vide avec de beaux tiroirs pour conserver des originaux, heureusement pour la mairie une partie de sa surface est polyvalente.

L’autosatisfaction permanente des organisateurs dans leurs textes de présentation ne suffit plus à masquer leur méconnaissance du métier des dessinateurs réduits sur place à caricaturer les visiteurs à longueur de 22e Salon 2003journée comme cela se fait dans de nombreux lieux touristiques (mais à St Just ils le font gratuitement).

Les comptes rendus font plus de place aux personnalités publiques locales et à la jolie « Miss Cul noir » qu’aux interviews de dessinateurs s’exprimant sur leur travail et dont les noms sont rarement mentionnés sur les photos publiées dans le « Journal du salon ».

Pendant des années le festival de St Just-le-Martel a été pour nombre de dessinateurs une manifestation très conviviale où ils avaient plaisir à se retrouver, non pas pour les expositions longtemps foutraques, mais pour rencontrer des collègues dans un cadre convivial. En voulant devenir un festival « unique en Europe », et avec des yeux plus gros que le ventre, la manifestation est Salon St.Justdevenu une barnum médiatique et politique vide de sens au point que au fil des années nombre de dessinateurs – en dehors d’un Wolinski très fidèle – se demandent quel intérêt ils ont encore à s’y rendre.

Malgré tout, on peut toujours espérer que le festival continue vaille que vaille, non seulement parce que ça lui laisserait une chance de s’améliorer et de retrouver ses racines, mais aussi parce que maintenant il ne risque plus de manquer de subventions s’il continue. ff

Le palmarès 2014 du festival sur la page d’accueil de St Just-le-Martel.

Affiches du festival dessinées par Blachon (1987), Laville (1994), Willem (1997), et Pétillon (2003), Loup (2011).

Pas que des bulles à St Malo

mercredi 15 octobre 2014

Quai des bulles 2014_sslogo_Frederik Peeters_LD_2Extrait de l’article que France 3 Bretagne a consacré à la 34ème édition du festival Quai des bulles qui s’est déroulé du 10 au 12 octobre 2014 en présence de 439 auteurs :

« Alors que le festival Quai des Bulles bat son plein à Saint-Malo avec ses milliers d’amateurs de bandes dessinées, une rencontre entre le SNAC (Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs) a eu lieu en cette fin d’après-midi avec le délégué général du festival et des membres du comité de pilotage du groupement BD. Une partie des auteurs a posé le stylo et lâché les dédicaces pour y participer.

En dix ans, le nombre de BD publiées a été multiplié par trois avec plus de 4800 sorties par an. Mais le nombre de lecteurs, lui, n’a pas augmenté dans les mêmes proportions puisque juste deux fois plus nombreux. En moyenne, une BD se vend à 2500 exemplaires contre 7 à 10 000 dans les années 80. Les ventes ont culminé en 2007 (34 millions d’exemplaires vendus selon Ipsos) mais depuis, les chiffres s’érodent. »

Un phénomène qui pourrait se résumer à “Trop de BD tue la BD” comme le titrait Le Nouvel Obs en avril dernier. Les places dans les librairies se font de plus en plus rares pour les nouvelles productions et les jeunes auteurs, les libraires préférant exposer les best-sellers et les valeurs sûres qui font vendre. Résultat : la moitié des auteurs toucherait moins que le SMIC. “[…]

illustration affiche Quai des bulles 2014, dessin de Frederik Peeters.