Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour février 2014

15 dessinateurs exposent sur l’environnement à Cergy

vendredi 21 février 2014

Exposition « Le Cimetière des Eléments » du 1er au vendredi 28 mars 2014 à Visages du Monde 10, place du Nautilus, 95000, Cergy, avec des dessins de Dubouillon, Batti, Bauer, Blachon, Bridenne, Gildas Flahaut, JY, Keravis, Lasserpe, Frank Margerin, Pierre La Police, Raskal, Solé, Tignous, Thiriet.
Vernissage le samedi 1er mars à 15h en présence de François Rollin et de quelques dessinateurs.

Le samedi 8 mars 2014, dédicaces, en partenariat avec la librairie Impressions, à partir de 16h à la médiathèque Visages du monde, avec Bridenne, Dubouillon, Jy, Keravis, Raskal et Tignous (qui signe l’affiche).

Présentation de l’événement par les organisateurs :

« 60 panneaux s’imposent comme les stèles d’un cimetière américain, dans un alignement parfait et austère. Sur ces panneaux s’invitent 15 dessinateurs, réunis autour d’un thème grave et plein d’humour, l’environnement. La diversité des styles graphiques et l’alternance des modes humoristiques se rejoignent pour illustrer l’eau, la terre, l’air et le feu. Au-delà d’une simple exposition de dessin d’humour, ces dessins illustrent la préoccupation de chacun pour l’environnement. Un travail d’équipe drôle, pertinent et éclectique.”

Entrée libre.

Invitation au vernissage : www.ville-cergy.fr/1mars2014

L’imaginaire de Gustave Doré au Musée d’Orsay

jeudi 20 février 2014

Exposition Gustave Doré (1832-1883), « L’imaginaire au pouvoir » au Musée d’Orsay, 1 Rue de la Légion d’Honneur, 75007 Paris du 18 février au 11 mai 2014.

Présentation des organisateurs :

« Gustave Doré est sans doute l’un des plus prodigieux artistes du XIXe siècle. A quinze ans à peine, il entame une carrière de caricaturiste puis d’illustrateur professionnel – qui lui vaudra une célébrité internationale – avant d’embrasser tous les domaines de la création : dessin, peinture, aquarelle, gravure, sculpture.
L’immense talent de Doré s’investit aussi dans les différents genres, de la satire à l’histoire, livrant tour à tour des tableaux gigantesques et des toiles plus intimes, des aquarelles flamboyantes, des lavis virtuoses, des plumes incisives, des gravures, des illustrations fantasques, ou encore des sculptures baroques, cocasses, monumentales, énigmatiques…
En tant qu’illustrateur, Doré s’est mesuré aux plus grands textes (La Bible, Dante, Rabelais, Perrault, Cervantes, Milton, Shakespeare, Hugo, Balzac, Poe), faisant de lui un véritable passeur de la culture européenne. Il occupe ainsi une place cruciale dans l’imaginaire contemporain, de Van Gogh à Terry Gilliam, sans compter son influence certaine sur la bande-dessinée ; autant d’aspects que cette première rétrospective depuis trente ans souhaite explorer. »

A éviter : Une video bizarre de Lorenzo Papace et Vincent Pianina produite par le Musée d’Orsay (?!) et qui massacre joyeusement tout ce que vous venez de lire dans le texte ci-dessus.

Exposition réalisée par le musée d’Orsay et le musée des beaux-arts du Canada en partenariat avec la Bibliothèque National de France. » En illustration un dessin de Gustave Doré (“Le petit Poucet”) et la couverture du catalogue d’exposition.

A voir pour changer des sempiternelles expositions consacrées à Daumier, la dernière en date étant celle présentée jusqu’au 24 mars 2014 par le Crédit Municipal de Paris, 55 rue des Francs-Bourgeois 75004 Paris, et qui rassemble des dessins sur le thème « Les Parisiens de Daumier – De la promenade aux divertissements ».

En complément à l’exposition du Musée d’Orsay, notre correspondant particulier à Grenoble (où il fait beau aujourd’hui) nous signale l’exposition “Doré & friends” au Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg qui :

“invite à découvrir une filiation imprévue en mettant les albums et illustrations de Gustave Doré en relation avec les planches d’illustration et de bandes dessinées d’André Gill, Charles Philippon, Rodolphe Töpffer, Cham, Grandville, Jossot, Alphonse Allais, Willem, Li Fan, Walter Swennen, Blutch, Winshluss, Greg Shaw, Reiner Zimnik, Francis Picabia, George Grosz, les dessins de Max Beckmann, Paul Klee, Iris Levasseur, Raymond Pettibon, Daniel Dezeuze, Julien Carreyn, Antoine Marquis, Ernest T. Les albums et illustrations de Gustave Doré sont également présentés en même temps qu’une sélection d’œuvres cinématographiques avec lesquelles elles entretiennent une certaine parenté, parmi lesquelles celles de Jacques Demy, Jean Cocteau ou Terry Gilliam. “

Du 21 février au 25 mai 2014.

Exceptionnel Gotlib

mercredi 19 février 2014

En prélude à l’exposition présentée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, (du 14 mars au 27 juillet 2014) et à ses 80 ans, qu’il célèbrera à la mi-juillet, les journaux Pilote et Fluide Glacial s’associent pour publier le 27 février 2014 un hors-série « numéro spécial collector » entièrement dédié au grand dessinateur Gotlib.

Petite bio trouvée sur le site ActuaLitté.com :

Né le 14 juillet 1934, Marcel Gotlieb, dit « Gotlib », a très jeune le goût du dessin. Petit, il gribouille les murs du salon que son père, peintre en bâtiment, lessive ensuite le week-end. Arrêté pendant la guerre, celui-ci meurt en déportation. Gotlib quitte l’école à l’âge de 14 ans et démarre sa carrière comme lettreur-typographe.
Puis il commence à illustrer quelques contes pour enfants que Claudie, sa femme, met en couleurs. Enfin, Vaillant – le journal le plus captivant – lui donne sa chance. Il y crée les personnages de Nanar et Jujube, puis celui de Gai- Luron qui le suit jusqu’à la fin de sa carrière de dessinateur. En 1965, ce sont les portes de Pilote qui s’ouvrent à lui. Avec Goscinny au scénario, il dessine pendant trois ans les fameux « Dingodossiers », puis continue seul avec la « Rubrique-à-Brac ».
Désormais dessinateur confirmé, talentueux et reconnu, il se lance avec ses complices Mandryka et Bretécher dans la création de L’Écho des savanes en 1972,puis, le 1er avril 1975 crée Fluide Glacial avec Alexis et Jacques Diament. Si Gotlib ne dessine plus depuis la fin des années quatre-vingt, il n’est pourtant toujours pas à la retraite ! Il écrit les éditos de Fluide Glacial jusqu’en 2002 et collabore jusqu’en 2012 aux numéros hors série du magazine. Aujourd’hui encore, il continue, quand la France l’exige, à payer de sa personne pour la plus grande gloire de l’« Umour » !

Les “dessins d’idées” du New Yorker

mardi 18 février 2014

Petit régal que cette vidéo de 21 minutes (signalée par Soulcié) où l’on voit Bob Mankoff, dessinateur et responsable du choix des dessins publiés dans le New Yorker (17 parmi les quelques 1000 reçus chaque semaine), analyser l’humour de ce que le journal appelle des « dessins d’idées ».

Cliquer sur l’image.

Feu Barbe

mardi 18 février 2014

Le croque-mort a éteint l’écran du téléviseur et le dernier dessin figé au dessus du cercueil a disparu dans un noir intersidéral.
Son frère, entre deux mélopées du Piston Circus, venait de dire à ses très nombreux amis présents que Barbe n’aimait pas qu’on parle de lui et préférait qu’on parle de ses dessins. En guise de consolation.

Père-Lachaise, Paris, le 17 février 2014.

 

Kichka et Dieudonné

mardi 18 février 2014

« Dans un premier temps j’ai tout fait pour éviter de dessiner Dieudonné, prétextant que je ne voulais pas lui faire de pub, alors que la vérité était autre. Il m’écœurait. Mais son nom faisant la “Une” des journaux pendant deux semaines, j’ai compris que je n’avais pas le choix. J’ai aussi compris que le dessiner ou non ne changerait rien à la situation. Maintenant que le dessin est fait, est venu pour moi le moment d’écrire. »

Dans une tribune publiée par ActuaBD le 3 février, le dessinateur Kichka s’exprime en dix points, notamment sur son ami Plantu, et un dessin (en illustration) sur cette affaire. Une affaire qui ne semble plus passionner les médias en dehors du Canard enchaîné qui a épluché les comptes et avoirs de Dieudonné, et de quelques journaux qui s’intéressent à son « sosie familial » (20 minutes, Le Figaro, Europe 1).

Cliquer sur le dessin pour l’agrandir © Michel Kichka.