Fait d'images

le blog de françois forcadell – l'image dessinée dans l'actualité

Archive pour le mot-clef ‘20 minutes’

Jean Sarkozy « caricaturiste » politique

lundi 7 avril 2014

Le Lab d’Europe 1 consacre un article aux dessins que Jean Sarkozy, fils de Nicolas Sarkozy ex président de la République, réalise et publie sur son compte Facebook. Les journalistes ne se prononcent pas sur la qualité des dessins (assez mauvaise) mais en font des tartines (le quotidien 20 minutes leur consacre aussi un article ainsi que Le Parisien).
Selon Thierry Solère, député UMP de Boulogne-Billancourt et vice-président du Conseil Général des Hauts de Seine : « Ça fait longtemps qu’il dessine. […] Il fait souvent des dessins, des caricatures pour commenter l’actualité. »
On apprend aussi que sa femme Jessica « était collée pendant toute la campagne aux dessins hilarants de Joann Sfar sur Instagram. » et que ça a « challengé » Jean Sarkozy.

Willem à Angoulême

jeudi 28 novembre 2013

Une affiche vivante et dynamique de Willem pour le prochain festival de la BD d’Angoulême dont il sera le président (en illustration). Dans le quotidien 20 minutes Olivier Mimran présente le programme de cette 41ème édition :

« Cette année, il s’agira de compatriotes du Président Willem (un atelier composé d’auteurs Hollandais, dont le grand Joost Swarte, viendront imprimer des affichettes sur les temps forts de l’actualité) et de Coréens à travers l’exposition « Fleurs qui ne se fanent pas », qui revient sur la tragédie des « femmes de confort » durant l’occupation japonaise. Mais l’étranger sera aussi représenté par Quino, l’auteur argentin de la malicieuse Mafalda : on fêtera les 50 ans de la brunette, et les 60 ans de carrière de son créateur!

Aussi tourné qu’il soit vers l’avenir (et la mondialisation qui n’épargnera certainement pas la BD), le festival n’oublie pas que 2014 lancera les célébrations du centenaire de la Première guerre mondiale. L’ambitieuse exposition « Tardi et la Grande Guerre » rendra donc hommage aux poilus et à aux exceptionnels talents – graphique, mais aussi documentaire – du Grand prix d’Angoulême 1985. Lui fera écho l’expo « Gus Bofa, l’adieu aux armes », qui devrait compiler des dizaines de témoignages dessinés relatifs au conflit et réalisés par celui dont de nombreux auteurs contemporains revendiquent l’influence… »

A noter l’exposition «  Willem, ça c’est de la bande dessinée ! » qui semble vouloir répondre à ceux qui l’an dernier contestaient l’attribution du Grand prix d’Angoulême au dessinateur à la « carrière protéiforme » et  « artiste radical » qui collabore à  Libération, Charlie Hebdo et Siné mensuel. Cette édition n’a pas fini de nous surprendre.

Tout le contenu du 41ème Festival international de la bande dessinée d’Angoulême.

Astérix tête de gondole

samedi 26 octobre 2013

La parution de l’album Astérix chez les Pictes est incontestablement un vrai succès marketing et nul doute que les 5 millions d’exemplaires diffusés en Europe trouveront preneurs d’ici Noël. Mais on peut se demander si Albert Uderzo ne va pas se mordre les pinceaux (c’est une image) d’avoir confié les aventures d’Astérix & Obélix à d’autres ? En effet les commentateurs pernicieux en profitent pour souligner la piètre qualité des titres précédents scénarisés par lui seul. Uderzo est incontestablement un formidable dessinateur, mais il faut bien reconnaître que si les critiques soulignent une « remise à niveau » de l’intérêt de la série, ils rendent surtout ainsi, un vibrant hommage à l’irremplaçable talent créatif de René Goscinny.

Petit florilège des réactions (de journalistes) (spécialisés ou non) (et pour certains frustrés de ne pas avoir eu l’album en avant-première) :

« Tant attendu qu’il a déçu. Il y a sans doute de ça, mais pas seulement. Astérix chez les Pictes, nouvel album du gaulois préféré des Français signé Jean-Yves Ferri (scénario) et Didier Conrad (dessin), rattrape sans grand mal les précédentes productions naufragées d’Uderzo en solo (Astérix et la rentrée gauloise et Le Ciel lui tombe sur la tête…), mais ne parvient à pas grand-chose et sûrement pas à renouer avec l’âge d’or de la serpe. Les bruits de tambours de la maison d’édition Albert-René ont sans doute placé la barre trop haute, même pour les petits bras musclés d’Astérix, et on ne s’étonne plus du secret qui entoura cet album interdit à la presse, donc à la critique sur papier; mais heureusement Internet est là, merci. »

Eric Libiot L’Express

« Dans les Astérix de Goscinny/Uderzo, il y avait une sorte d’innocence très charmante, une innocence pas bête, fine et nouvelle. Au fil des albums qui ont suivi la mort de Goscinny, l’innocence est devenue roublardise, l’humour est devenu crasseux, et la nouveauté n’est plus qu’un souvenir ressassé comme une scie. Le dernier album, grosse construction de marketing avalisée en page de garde par Uderzo et Anne Goscinny, a échappé complètement à l’identité de la collection. Bien entendu, on a tenté de reprendre la manière de Goscinny, sa méthode, on les a analysées, on a même honteusement repris ses gags. »

Jacques Drillon Le Nouvel Observateur

« Les dessins de Didier Conrad sont incroyablement proches de ceux d’Uderzo. Un mimétisme graphique toutefois limité aux personnages principaux, les intervenants secondaires manquant parfois un peu de cette rondeur de trait si caractéristique, sans que cela nuise pour autant à l’ensemble. Le scénario de Jean-Yves Ferri reprend bien les codes (jeux de mots, personnages inspirés de «stars» réelles) et les figures emblématiques (barde incompris, chef caractériel, druide etc) de la série. On a, dès les premières pages, le sentiment d’enfin «retrouver» l’Astérix de notre enfance! Calembours mordants, comique de situation très actuel… l’album reste «sage» pour que la transition soit plus douce. Mais on sent, en filigranes, que Ferri et Conrad attendent le verdict des lecteurs pour «se lâcher». Que de promesses ! »

Olivier Minran 20 minutes

« On pourra toujours trouver qu’Astérix est un album un peu timoré en regard de quelques grands chefs-d’œuvre de la saga. On sent que le duo Ferri et Conrad n’a pas trop pris de risques d’entrée de jeu. Nos deux héros Astérix et Obélix servent plus de faire-valoir à l’histoire sans vraiment être psychologiquement approfondis ou redéfinis. Il n’empêche, Astérix chez les Pictes, allègre et enlevé, possède l’étoffe scénaristique d’un beau et moelleux plaid écossais, Ainsi que la robe pur malt d’un graphisme nerveux. Que demander de mieux? »

Olivier Delcroix Le Figaro

Mana Neyestani dessinateur iranien en exil

vendredi 14 juin 2013

Le quotidien 20 minutes a consacré un article au dessinateur iranien Mana Neyestani, emprisonné en 2006 dans son pays après la publication d’un de ses dessins pour enfants dont le sens a été mal interprété et qui a déclenché la fureur d’une minorité ethnique en Iran (à lire sur ce sujet un article du Monde). La journaliste Faustine Vincent précise que les manifestations qu’il a provoquées ont été réprimées dans le sang par le pouvoir et que Mana Neyestani est parvenu à s’échapper après deux mois de détention pour se réfugier en Malaisie. Il la quittera en 2010 avant d’arriver en France, où il vient d’obtenir le statut de réfugié politique.

Extrait de l’article : « Lecteur de presse assidu, Mana Neyestani s’informe aussi sur la situation en Iran via Facebook. Du moins autant que possible: «On ne peut pas facilement communiquer parce que le régime surveille tout sur internet. Beaucoup de messages sont filtrés et censurés». Il a tout de même appris que certains de ses dessins étaient placardés sur des murs d’universités. «Mais c’est dangereux, parce qu’ils n’ont pas le droit de le faire…», s’inquiète-t-il. Parfois, il reçoit des messages de ses amis qui s’excusent de ne pas commenter ou «liker» les dessins qu’il poste sur sa page Facebook. «Ils me disent que ma page est peut-être surveillée par le régime et qu’ils n’osent pas le faire parce qu’ils ont peur. »

Le dessinateur « admirateur de Sempé, Roland Topor et Claude Serre » est aussi membre de l’association Cartooning for Peace.

Le site Internet de 20 minutes présente également un diaporama de ses dessins à l’occasion de la parution de l’album «Tout va bien !»  qui rassemble 200 de ses dessins réalisés entre 2007 et 2013 (Arte Editions. Çà et Là).

En illustration : «Oppression», un dessin, indique 20 minutes, repris par le «mouvement vert» de contestation contre le régime en 2009.

Kadhafi en caricature

vendredi 10 juin 2011

Après le site du quotidien 20 minutes, c’est Paris Match.com qui consacre un diaporama aux dessins anti-Kadhafi que l’on peut voir sur les murs de Benghazi en Libye.

Dans la série de photos, figure le dessin de Kais, dessinateur de 34 ans, abattu par un sniper et dont les obsèques avaient été filmées par une équipe du magazine « Sept à Huit » de TF1 (voir blog du 31.3.2011 et 4.4.2011)

Kadhafi dos au mur

jeudi 31 mars 2011

Si un bon dessin ne vaut pas pour certains un long discours (le débat reste ouvert, n’est-ce-pas Boll…), un dessin peut exprimer beaucoup de choses.

Le quotidien 20 minutes publie sur son site Internet une série de dessins, tags, peintures, graffitis, représentant le colonel Mouammar Kadhafi, qui fleurissent actuellement sur les murs en Libye.